vendredi 30 septembre 2005

A saisir ?

Le 4 Octobre -mardi, donc- DAAU -Die anarchistische Abendunterhaltung-, un groupe belge (flamand même) comme son nom ne l'indique pas, est en concert à Berlin.

Ceux qui ont eu le courage de déchiffrer l'anglais appauvri et mutilé de mon article musicians and me se souviennent peut être de l'allusion faite à l'accordéoniste. Un bel homme, s'il en est. Enfin, moi je trouve (même si j'avoue ne pas me souvenir de son visage, ni du reste).

Le concert de mardi me donne l'opportunité d'aller plus loin.

J'ai donc 4 jours pour réviser les bribes de flamand apprises par tradition orale dans ma campagne natale.

(Enfin, pour être bien précise, je suis née à Tourcoing, au cas où ça vous intéresse, mais j'ai grandi dans les Flandres, au pied verdoyant du mont Cassel, non moins verdoyant, alors nous serons sûrement d'accord lorsque je parlerai avec émoi de mes Flandres natales.)

Malheureusement, les quelques mots qui me restent ne sont pas franchement sexy. Au mieux, cet homme là verra en moi une femme au foyer.

Friteuse, serpillère, pain-gâteau (avec des raisins dedans), tasse de café, "il fait froid"... et quelques jurons pas piqués des verts (certains reconnaîtront mon pragmatisme).

La tradition orale étant ce qu'elle est (orale), je ne sais même pas écrire tout ça. Mais de toute façon, je ne crois pas que ça aurait suffit pour envoyer une lettre enflammée en Belgique (oui oui, j'écris volontiers, je suis très vieille France).

Par contre, grâce à ma connaissance basique de l'allemand, je lis très bien le néerlandais.

S'il m'écrivait une lettre, je pourrais la lire.

Encore faut-il pouvoir l'amener jusque là.

...

Devant tant de fossés, devant tant de différences...

(et je n'ai parlé que de la langue, mais il y a encore d'innombrables raisons possibles et imaginables pour lesquelles il ne voudra pas de moi)
(merci de ne pas mentionner ces raisons dans les commentaires, j'ai beaucoup de défauts, je sais, mais j'ai aussi un petit coeur fragile)

...devant tant d'obstacles, donc, qui ne seront jamais comblés en quatre jours, il me faut me résigner.

Je ne le séduirai pas.


Et le pire, c'est que je m'en fous !

jeudi 29 septembre 2005

Mon Carnet Rouge

Le Carnet rouge, c'est un livre de Paul Auster qui répertorie un certain nombre d'anecdotes relevant du hasard, des coïncidences et du fait troublant, quelques aspects de la vie très présents dans l'univers de l'écrivain.

Je dois avouer que je suis souvent touchée aussi par ce genre de choses. Je suis même souvent assez naïve pour vouloir les interpréter comme des signes (…des présages ou des accords !).

Je me souviens par exemple d'avoir emprunté deux livres à la bibliothèque, tout à fait au hasard, et l'un faisait référence au second (malheureusement, je suis bien incapable de me rappeler des titres).

Voilà un autre exemple, qui n'a pas lieu d'être interprété, mais qui est assez récent pour être raconté plus en détails.

Un de mes anciens colocataires, Danny, organise avec quelques amis à lui un festival de courts métrages: Short Shots ("La vie est trop courte pour les longs films"). Ca se passe le premier jeudi de chaque mois, où 5 ou 6 films regroupés sous un thème sont projetés et soumis au vote du public (les réalisateurs sont présents, le plus souvent, et répondent aux questions souvent connes de la présentatrice ou du public). Début Septembre, c'était la première édition "pour du vrai", sur le thème de la cruauté humaine.

Il y avait entre autre un film suisse, "Am Ende des Dorfes" ("Au bout du village"), qui racontait le quotidien d'une petite fille dont la grand-mère perd la boule.

La vieille dame vient systématiquement en peignoir rose chercher la gamine à l'arrêt du bus scolaire, lui collant la honte devant ses camarades de classe, qui s'amusent à courir derrière elle en chantant "Rosa Frau, rosa Frau" ("femme rose, femme rose"), avec l'accent suisse (r roulé), c'est tout à fait charmant.

(le film était d'ailleurs sous titré, car le "Schwytzerdütsch" est aussi incompréhensible pour les berlinois que le ch'timi du nord pour les parisiens)

Enfin bref, je ne raconte pas tout, mais j'ai beaucoup aimé ce film, malgré la mauvaise qualité de la projection (c'était pas le bon format, ou quelque chose comme ça).

A la fin, le réalisateur (très sympa, mais j'ai pas retrouvé son nom) a répondu à quelques questions, avec un accent beaucoup plus léger que dans le film.

Après ça, je dois dire que j'ai souvent chantonné Rosa Frau, rosa Frau.

La semaine dernière (comme certains auront remarqué sur ce blog), je suis allée voir Broken Flowers, où il est aussi beaucoup question de femmes et de rose. C'est seulement en quittant la salle à la fin du film que Nico a vu que le réalisateur de "Am Ende des Dorfes" avait aussi assisté à cette séance.

Je n'ai pas osé aller lui demander s'il s'était senti lié à Jim Jarmush après la coïncidence de sa femme rose et la recherche de Don Johnston d'une femme qui écrit sur du papier rose.

La chute (tant attendue mais un peu plate), c'est que je me suis rappelée de cette histoire en répondant au commentaire de Pierre sur la photo de Lille is sexy, qui représente…

une femme en rose !

Cinéma, cinéma !

Don't Come Knocking, c'est le nouveau film de Wim Wenders, que j'ai vu hier soir et qui m'a bien plus (le film, pas Wenders).
Le personage principal, très bien joué par Sam Shepard (aussi auteur du scénario), est un acteur cow boy un peu déchu.
C'est à la fois une histoire de famille, une farce et un road movie (et moi, j'adore les road movies !), comme il est bien dit sur le Site Officiel de Wim Wenders.
J'avoue que la fin est un peu cucul, mais bon, ça n'enlève rien à la beauté des images (voir l'affiche, avec de très jolies couleurs, qui représente bien l'ensemble du film), ni au côté absurde tout à fait charmant, et encore moins à la magnifique bande son.
Dans ma grande inculture, je n'ai pas vu d'autres films de Wim Wenders (sauf Buena Vista Social Club, dont je n'ai retenu que la musique, car je me suis endormie au bout de 20 minutes, ça devait être la chaleur de Cuba), alors je ne pourrai pas comparer avec le reste de son oeuvre ("il est plus comme ci et moins comme ça").
Par contre, je suis bien tentée de comparer avec Brocken Flowers de Jarmush, car le même thème est abordé (la paternité retroactive, si je puis m'exprimer rinci), d'une façon tout à fait différente, cela dit (et c'est ça qui est bien). Il y a Jessica Lange, aussi dans un rôle d'amour de jeunesse, mais là, elle n'est pas devenu "communicatrice avec les animaux", et aussi une petite note piquante quant au manque de culture des jeunes américains: Dans Brocken Flowers, Lolita ne sait pas d'où vient son prénom et dans Don't Come Knocking, une rockeuse ne sait pas qui est Pinocchio !!
Et puis, quelques accords de guitare qui rappellent sauvagement la bande son de Dead Man par Neil Young (c'est pas un reproche, loin de là).

Bref bref, je ne saurais que vous conseiller d'aller voir ce film, mais je décline toute responsabilité si ça ne vous plaît pas (comme pour les gâteaux, c'est chacun ses goûts !).

mardi 27 septembre 2005

Lille is sexy !


Un beau dimanche après-midi à la citadelle.
C'est bon de se sentir aimée.

Parce que je le "veau" bien.

Cinéma !


Allez voir Broken Flowers au cinéma !

Gehen sie ins Kino um Broken Flowers zu sehen !
Go to the cinema to see Broken Flowers !

samedi 24 septembre 2005

dédicace à Pierre



Recette du Lebkuchen



- 200 g de sucre,
- 200 g d'amandes en poudre,
- 20 g d'orange confite et 20 g de citron confit,
- 50 g de farine,
- 1 pointe de couteau de levure chimique,
- le zeste rapé d'un citron non traité,
- 1 pincée de sel,- 1 paquet de sucre vanillé,
- 1 c à c. de cannelle,
- 3 oeufs
- 2 c. à s. de rhum.

Vous pourrez aussi à votre convenance façon de varier les plaisirs mélanger plusieurs des épices précitées : cannelle, clou de girofle, coriandre, cardamome, muscade et piment. N'en mettez pas plus d'une cuillerée à café en tout. Mélangez tous les ingrédients jusqu'à obtention d'une pâte lisse et très souple. Déposez de grosses noisettes de pâte sur de petites oublies d'environ 4 cm de diamètre en s'aidant d'une cuillère à café. Cuire ensuite au four à 175° pendant vingt petites minutes. Je vous invite à surveiller de temps à autre la cuisson, on ne sait jamais.Vous napperez ensuite vos Lebkuchen Elise d'un glacage au chocolat, au café ou au sucre.Il ne me reste qu'à vous dire : Mahlzeit ou ... bon appétit.

Bon, j'voudrais juste préciser que j'ai volé cette recette à quelqu'un dans la toile sauvage, hein, et que je l'ai pas essayée, alors si c'est dégueu, c'est pas de ma faute (de toute façon, moi, j'aime pas le Lebkuchen).
Ah, aussi, je suis pas tout à fait d'accord avec l'utilisation de l'expression "Mahlzeit" dans ce contexte. J'aurais plutôt dis : "Lasst es euch smecken".

M'enfin.

jeudi 22 septembre 2005

et toc !

Depuis début septembre (!!!), les rayons des supermarchés allemands sont remplis de gateaux de Noël.
(je ne sais pas si tout le monde voit de quoi je parle, ces trucs aux raisins secs et à la pâte d'amande, pas trop mauvais, mais aussi une série de gateaux aux épices couverts de chocolat, ça j'aime pas.)
(mais j'y pense, c'est peut-être les stocks de l'année dernière...)
Alors moi, comme j'ai le sens de l'à propos et que j'ai une âme d'avant-gardiste (ou avant-ringardiste, comme Jean-Michel Jarre -expression en copy-right de Nico), j'ai décidé de vous donner la recette de la galette des rois. Non mesdames, vous ne lisez pas de travers, j'ai bien dit la galette des rois, aussi appelée Pithiviers (conseil du patissier-magicien: si on met pas la fève, on peut en manger toute l'année, eh oui).
Voilà la bête:

1°crème d'amande :

100 grammes d'amandes en poudre, mélanger avec autant de sucre en poudre. Adjoindre 100 grammes de beurre mis en pommade et ajouter 2 à 3 oeufs entiers . Lisser le tout à la spatule (vous pouvez monter l'ensemble au batteur ou au mixeur . Parfumer au rhum , à l'extrait d'amande amère et facultativement lier avec un petit peu de crème pâtissière (facultatif).
Note: j'ai seulement essayé la version d'après.

et la frangipane:
Pour les inconditionnels voici la recette de la frangipane. D'abord qu'est ce que c'est que la frangipane ?
L'expert parle :C'est l'équivalent des panades, c'est à dire une masse neutre qui donnera l'illusion de la quantité en préservant la texture de base, on l'emploie dans les farces, les quenelles, les terrines par exemple; il en existe de différents types. La frangipane est ici utilisée pour augmenter la masse de la crème d'amande (d'où l'emploi parfois exagéré de l'extrait d'amandes !) (dites juste "ah bon ?", si vous comprennez pas c'est rien)
La frangipane est en fait une base commune à différentes crèmes de pâtisserie, en cuisine. On a remplacé cette frangipane sucrée par une crème pâtissière qui remplit les mêmes offices. (la base de la frangipane sucrée est pour 2 litres de lait 325 grs de sucre/ 100 grammes de farine/ fécule de riz ,50 grammes/ et fécule 20 grammes, 3 oeufs et 4 jaunes.. On mélange les éléments , on verse le lait dessus et on monte à ébullition pour obtenir l'épaississement. Pour son utilisation dans le cas du pithiviers on parfumera au rhum et on l'incorporera dans la crème d'amandes.
Note: ça fait beaucoup pour une seule galette.
Note 2: la recette est pas de moi, je ne comprend pas tout.

2° Montage:
Il faut 2 disques de pâte feuilletée. Les puristes la feront eux même en cherchant une recette comme des grands, les autres iront à Carrefour ou Champion pour en acheter de la toute faite.
Mettez un disque de pâte dans un moule de 54 mètres de diamètre (ou autre).
Préparez une dorure (jaune d'œuf et son poids en eau, une pincée de sel, une pincée de sucre)
Disposez au centre la crème d'amande (compacte, si vous avez réussi).
Badigeonnez les bords du disque de base avec la dorure.
(si vous avez envie, c'est le moment de mettre une fève)
Replacez bord à bord le deuxième disque au dessus.
Ensuite vous pourrez soudez les bords en appuyant avec les pouces et en chiquetant les bords en entaillant de biais le bord de la pâte.
Creusez un petit trou au centre du disque pour la cheminée (cela évitera que les bords ne se décollent au dégagement de la vapeur pendant la cuisson)
Ensuite vous badigeonnerez le disque et procéderez au décor.
Je ne saurais trop vous conseiller de placer la galette (le pithiviers) au frais au moins une heure avant la cuisson, vous terminerez le décor et redonnerez un coup de dorure.
La galtte posée sur une tôle à pâtisserie protégée par une feuille de papier sulfurisé. Vous n'oublierez pas de mouiller la plaque (il ne faut pas la graisser !)
Pendant la cuisson, vous passerez sur la surface colorée quelques coups de pinceau trempé dans le sirop.

3° cuisson:
Rapide et réduite.
La cuisson est rapide, il faut compter une bonne demi heure à 200°C, il faut démarrer la cuisson à 220°c afin que le feuilletage se développe, ensuite on baissera la température pour que la pâte cuise.

Y'a plus qu'à miam miam.

A ça, les allemands, y peuvent se rabiller avec leurs gateaux de Noël !

mardi 20 septembre 2005

Preis der Nationalgalerie für Junge Kunst


Monica Bonvicini est -avec John Bock, Angela Bulloch et Anri Sala- l'une des nominée au prix de la Nationalgalerie pour l' "art jeune" (?), qui s'élève, soit dit en passant, à 50 000 Euros. Une somme rondelette.
Avec cette installation de hammacs en cuir et chaînes, elle est bien sûr ma favorite (avec un tel nom de blog, c'est pas étonnant).
Je ne vais pas tenter d'expliquer tout ça, la théorie, c'est pas mon truc. Je dirai juste que l'ensemble donne une drôle d'impression. C'est très joli, les hammacs sont tous un peu différents, tout en cuir, tout en chaînes ou un peu des deux, avec de beaux rivets bien brillants. Le cliquetis des chaînes dans cette grande pièce bien propre est tout à fait désarmant, mais pas désagréable. Jeu d'enfant ou d'adulte ? Va savoir, en tout cas, quand je suis allée à l'expo, il y avait un petit garçon qui jouait entre les chaînes et qui n'avait pas du tout l'air dérangé par l'esthétique sado-maso. Et quelques hommes qui passaient par là, en ayant bien conscience de ce côté là du travail (coups d'oeil frippons).
(après, il y avait un groupe de vieux qui captaient rien, comme dans tous les musées, mais bon)
Bon, les autres, j'ai pas envie d'en parler, mais Nico l'a fait (cliquez sur le lien "the sound of Berlin) !

lundi 19 septembre 2005

Der Indische Sommer


Im Mai oder Juni habe ich eine RFI-(Radio France Internationale)Sendung über Pascal of Bollywood gehört. Er ist ein Franzose, der alle die klassische des indischen Kinos auswendig (und phonetisch) gelernt hat. Schon beindruckend. Aber dazu hat er noch ein Tour durch Indien gemacht. Es hat sicher etwas länger als diese zwei Sätze gedauert, aber trotzdem, er hat's getan !
Am Samstagabend hat Pascal of Bollywood (mit 5 Musikern, einer Indische Sängerin und einer extrem charmanten indischen Tänzerin) die Wärme seines Show auf der Museum Insel gebracht, im Rahm des "Asien-Pazifik Wochen". Als ich ihn gesehen habe, war ich ein bisschen entsetzt, da er ein super komisches Lächeln hat, dass man denkt er ist vielleicht verrückt oder dumm (da ich ein Interview von ihm gehört hatte, wusste ich aber dass er ganz und gar nicht blöd ist, und sogar sehr charmant). Dann ist der Show so warmherzig, lustig und décalé dass man anfängt ihn zu bewundern, besonders wenn er mit dem Publikum rumspielt und ein reales Interesse für die Menschen zeigt, die da sind. Die Musik in sich war auch ganz nett. Es hat mir gefallen, aber ich würde so was nicht jeden Tag hören. Aber das ist reine Geschmacksache.
Es lohnt sich jedenfalls über seine Klamotten zu sprechen, die er sichtbar mit Spaß und Lust trägt und zeigt : Hemd Halb-Zebra, Halb-Leopard, goldene Hose, Sonnenbrillen wie in dem verrücktesten Musical, Krokoschuhen mit Absätze (ach ja, hab ich noch nicht gesagt, aber er ist vielleicht 1,60 Meter groß), Rosa Hemd, so leuchtend wie eine Discokugel, und der Clou, eine schwarze Abendjacke mit Lichterkette integriert. Einfach klasse, mehr kann man nicht sagen.
Jetzt ein Wort über zwei von dem Musikern, die ganz nett aussahen (und bestimmt noch nett aussehen): erst mal der indische Percussionist, der ein super schönes unglaublich weißes Lächeln hat, und der Violinspieler, der auch ganz attraktiv war, obwohl er nichts Besonderes hatte (außer etwas mit dem E-Violine, dass ich auf Deutsch nicht erklären kann).
Nachdem ich diese Konzert gesehen habe, würde ich sagen Pascal of Bollywood wird eine neue Figur der gay Szene, ist aber reine Spekulation !

dimanche 18 septembre 2005

L'été indien


Au début de l'été, j'ai entendu sur RFI (Radio France Internationale) une émission sur Pascal of Bollywood. C'est un français (Pascal Héni de son petit nom) qui a appris en phonétique à chanter tous les classiques du cinéma indien (c'est déjà balaise), et qui est parti en tournée en Inde (respect). En entendant ça, j'étais assez surprise et surtout curieuse d'en savoir plus.
Hier soir, le rêve (bon, j'exagère) est devenu réalité, j'ai vu Pascal of Bollywood, en chair et en os. Du haut de son mètre soixante, il a enflammé l'île des musées à Berlin, dans le cadre des "Semaines de l'Asie Pacifique". Qu'on aime ou pas, c'est un personnage. Au début, quand on le voit arriver avec sa chemise mi-zèbre mi-léopard, avec ses lunettes de soleil et son pantalon doré, on a peur. Surtout quand il sourit, c'est très étrange, il a l'air soit fou, soit débile (mais pour avoir entendu une interview, je peux vous assurer qu'il n'est pas débile, c'est même un homme charmant, avec juste un trop gros penchant pour la fête à la Patrick Sébastien, mais chacun son truc). Et puis très vite on se prend au jeu du second degrès. Je ne sais pas si c'était son but, mais son spectacle a un charme très décalé. Un petit côté Zizi Jeanmaire (?) et des chemises qui n'ont rien à envier au boa de Madame. On notera par exemple une chemise rose fushia, scintillante comme une boule à facettes, portée sous une veste noire avec guirlande électrique incrustée. Un bonheur.
Il avait avec lui une chanteuse indienne et une danseuse tout à fait charmante. Pour la musique, je ne suis pas très world, mais franchement, ça se laisse écouter. Surtout la version franco indienne de "La vie en rose", c'est très mignon.
Et puis dans la rubrique "les musiciens, ces hommes charmants", mention spéciale au percussionniste indien, pour son sourire à tomber par terre. Il était d'ailleurs lui-même assis par terre, tellement il devait avoir du mal à supporter son sourire. Et puis autre mention pour le violoniste, qui avait une pédale wahwah (?) pour son violon électrique.
Pour conclure, je pense ne pas trop m'avancer en disant que Pascal of Bollywood, c'est la future égérie de la scène gay. Enfin, je dis ça, j'en sais rien.
A voir: http://www.indiancinemaevents.com/article.php?id_article=52