lundi 27 février 2006

Le retour des cowboys ?


Depuis quelques mois, on assiste à une renaissance apparente du western :
Don't come knocking de Wim Wenders,
Le secret de Brokeback Mountain de Ang Lee, et tout récemment
Down in the valley de David Jacobson (inconnu au bataillon).
Malheureusement, les deux derniers cités ne sont pas encore sortis en Allemagne (ici, il n'y a l'éléctricité que depuis trois, quatre ans), alors je ne les ais pas vus.

Mais les bandes annonces suffisent pour savoir que quelque chose à changé, ou plutôt quelqu'un : le cow-boy.

Non, le cow-boy n'est plus le symbole d'une amérique aux espaces infinis, peut être car cette amérique est en perdition;
avec d'abord le train, puis la généralisation de l'automobile et enfin les vols qui sillonent le pays, les distances se sont en effet réduites comme peau de chagrin, et qui en pâtit: le cow boy : Avant, symbole de liberté (qui se prenait souvent la liberté de tuer),
maintenant, plouc à cheval, paumé, sale, alcoolique et desuet, bref, il est descendu de son destrier imaginaire pour devenir simplement humain.
Humain qui a du remords d'avoir mené une vie égoiste, humain amoureux de son copain de pêche ou encore humain qui ne comprend absolument rien aux règles des autres humains.

On est loin du stéréotype ancien.

Et si ce nouveau cow boy était le nouveau stérétoype d'une nouvelle amérique, un peu moins sûre d'elle ?

Malheureusement, ces quelques films ne sont qu'une infime minorité dans le prisme cinématographique, notamment dans celui des super-productions (quoi que certaines aient illustrés des cowboys noirs...).

Reste à dire que l'un des derniers cowboys au vieux sens du therme, c'est le Georges W. Bush. Ca serait pas mal de l'humaniser un peu, celui là.

vendredi 24 février 2006

Carnet rose

C'est avec joie que j'ai l'honneur de vous annoncer la naissance du nouveau blog de Nico: Finkelcroute.

Il est né aujourd'hui vers 13h30, dans notre appartement de Berlin.

Le papa va bien, il est un peu fatigué mais très content.

Je tiens à préciser que je ne suis pour rien dans le choix du nom, vous trouverez tous les renseignements sur ledit blog.

mardi 21 février 2006

Pour vivre heureux vivons cachés


Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce thriller psychologique n'est pas à imposer aux âmes les plus sensibles, ni aux amoureux des belles images.

La fin est bien trop abrupte si on aime les pollars bien ficelés, avec un commissaire et un meurtrier derrière les bareaux à la fin, mais elle a l'avantage de pousser à la réflexion et de recentrer le film sur le vrai sujet: la conscience d'un homme, et non l'histoire en elle même.

Encore un film dont je ne pourrais pas dire que je l'ai "adoré", mais il est clair qu'il atteint son but et qu'il est terriblement marquant.

dimanche 19 février 2006

Mélancholie du visiteur d'une expo où il y a trop de monde



L'expo "Mélancholie" est arrivée à Berlin.

Le titre de cet article en dit déjà long.

Dix personnes devant chaque oeuvre, c'est un peu trop. On se croirait à la gare de Châlons en Champagne un dimanche soir, quand tous les militaires repartent après leur permission.



Nota Bene : Le prix du catalogue (45 €) a aussi de quoi rendre mélancholique.