dimanche 30 décembre 2007

L'amour au temps de la cybernétique

Quand j’ai vu l’affiche de L’amour aux temps du choléra, j’ai râlé : « Oh nooooon, pas encoooore une adaptation de meeeeeerde ! ». C'est-à-dire que, pour moi, on ne touche pas à Gabriel Garcia Marquez. J’ai tout de suite décrété que je n’irai pas voir ça.
Et puis jeudi soir … je ne sais pas, la curiosité peut-être ? J’ai failli y aller. Heureusement, j’ai eu la présence d’esprit de regarder la bande-annonce sur internet. Et elle était tellement mauvaise que j’ai choisi d’aller voir un autre film : Je suis un cyborg, de Park Chan-Wok (réalisateur de Old Boy, dans un tout autre genre).
Par le plus grand des hasards, Je suis un cyborg et L’amour aux temps du choléra étaient projetés dans la même salle. J’y suis entrée trop tôt et j’ai pu voir les dernières minutes mélodramatiques et le générique de ce dernier … avec une musique originale de Shakira. J’étais vraiment soulagée de ne pas avoir perdu mon temps avec un film pareil.

Je suis un cyborg, c’est une histoire de fous, à proprement parler. Un film coréen à la fois absurde, original et mignon. Je ne le conseille à personne (comme chacun sait, j’ai des goûts de chiottes), mais j’ai passé un bon moment.

J’ai dit un film coréen… Je devrais préciser sud-coréen. Parce que cette semaine est sorti le premier film nord-coréen, Journal d’une jeune nord-coréenne. Pour ceux qui aiment les films de propagande, c’est sûrement très bien. Moi, ça m’attire aussi peu que les mauvaises adaptations d’excellents romans (j’irai peut-être le voir quand même, dans un moment de faiblesse).

dimanche 16 décembre 2007

The Ex / Getatchew Mekuria and Friends


Jeudi soir à Recyclart à Bruxelles, encore une claque de The Ex.

Mais avant, il a fallu subir le show stroboscopique merdique de Killl. Comment décrire ça ? J'ai pas le courage, et je vais être vraiment très très méchante, alors... Bon, allez, ça fera sûrement rire quelqu'un.
On prend des mauvais musiciens de métal, avec tout le décorum : mal habillés, gras du bide, mines patibulaires, air inspiré dans le solo de guitare à deux francs. On ajoute une batterie ridiculement petite avec un batteur à deux coups la minute, un gars avec une table de mixage, qui, apparemment, maitrise aussi les stroboscopes comme pas deux, et un décor de cirque super moche pour réhausser le son et lumière. Résultat : on tient deux minutes et on va boire un coup au bar en attendant la suite.

Heureusement, la suite était sans comparaison.

The Ex, c'est toujours super. Cette fois, c'était avec le saxophoniste éthiopien Getatchew Mekuria.
C'était l'énergie de The Ex avec le groove du son éthiopien, un effet assez seventies, mais toujours décalé. Le chanteur était assez en retrait, seul regret pour ce set.
Cela dit, c'est vraiment agréable de les voir sur scène, on sent une vraie alchimie entre les musiciens, beaucoup de plaisir et de respect mutuel, et ça passe toujours trop vite.

Vivement la prochaine fois.

vendredi 7 décembre 2007

Le gentil petit club de motocyclette

C'est pas encore la nouvelle année, mais cette semaine, j'ai pris une bonne résolution : arrêter de laisser les trucs se périmer dans mon frigo. Si je sais que je ne vais pas les manger, autant les jeter tout de suite. Et appliquer ce principe à tous les domaines de ma vie. Ne pas attendre que les choses soient complètement pourries avant de faire quelque chose.

J'ai déjà pu appliquer cette nouvelle règle mercredi soir au bal rock de la Malterie. Au bout de vingt minutes, j'avais la tête comme une pastèque tellement c'était mauvais. J'ai repensé à mes yaourts et je me suis cassée sans demander mon reste. J'ai trop peu de temps libre pour m'emmerder dans des soirées pareilles.

Hier soir, j'ai tenu un peu plus longtemps au Grand Mix, où jouait Black Rebel Motorcycle Club. Il sont bien gentils, ils s'habillent en noir, et ne font plus peur à personne. C'est lourd, sans énergie, ça ne décolle pas du plancher. Ils font ce qu'ils peuvent, mais ils ne sont pas Jon Spencer.
Quand le chanteur cheveux mi-longs (il y a aussi le chanteur cheveux courts, les deux ayant des voix de faussets) a sorti sa guitare accoustique et son harmonica pour nous chanter une petite ballade, une fille à côté de moi est tombée dans les pommes. Syndrôme de Stendhal ou ennui extrème ?
Je l'avoue, je ne venais que pour une seule chanson : Red Eyes and Tears. Ils l'ont jouée et ça m'a vraiment fait plaisir. Rien que pour ça, je suis contente d'y être allée. Seulement, je me suis dit : "Après ça, il ne pourra plus rien arriver de bien." Confirmation lorsque le chanteur cheveux-courts a, à son tour, sorti sa guitare accoustique pour nous ballader. C'est là que je suis partie, sans regret.

Maintenant, il est temps d'avouer un truc horrible : le rock'n roll, je n'y crois plus.

vendredi 30 novembre 2007

My Blueberry Nights

Le dernier Wong Kar Wai.

C'est l'histoire d'une fille qui part en voyage pour oublier un chagrin d'amour (...).

Avec My Blueberry Nights, Wong Kar Wai signe un film américain, avec des acteurs anglo-saxons et de la musique folk (de Norah Jones, aussi premier rôle), tout en gardant sa touche personnelle.

C'est un film américain, parce que c'est très bavard, un peu trop, et plutôt didactique : tout est dit, expliqué, on n'en a pas vraiment besoin. Le temps se déroule de façon linéaire, avec une structure plus occidentale. Ces caractéristiques le rendent plus accessible à un public non-averti.

Quelque part, je comprends que Wonk Kar Wai puisse avoir eu envie d'élargir son public (encore que, je ne sais pas si ça peut marcher, ça reste un film décalé), mais j'espère que cette expérience américaine ne se systématisera pas chez lui.

Il faut quand même dire qu'il ne se trahit pas : c'est un très beau film, avec de belles images, de belles couleurs, un rythme efficace et une tendresse désespérée. Les amoureux du genre ne seront pas déçus, la crème anglaise prend bien sur la tarte aux myrtilles.

dimanche 18 novembre 2007

Un navet signé Coppola

Dans la famille Coppola, je demande celui qui fera la plus grosse merde. Après Marie-Antoinette, j'aurais dit la fille. Mais c'est le père.

Il y a des films mal ficelés, il y a des films mal réalisés, il y a des films avec une mauvaise musique, des films où on s'emmerde, des films où on s'endort, des films qui finissent par nous faire rire tellement ils sont mauvais.

L'homme sans âge capitalise tous ces défauts.

Ce film est une merde absolue. C'est chiant, c'est con, ça pue le fric, on s'emmerde du début à la fin. L'histoire est complètement nulle et improbable, toute en lourdeur. Le mélange des genres historique / philosophique / métaphysique / parapsychologique / romantique / etc / etc ... est une soupe infâme, à ne déguster sous aucun prétexte.

J'en ai dit assez ? N'Y ALLEZ PAS !

C'est le genre de films qui nous font maudire le moment où on s'est dit : "Et si on allait au cinéma ce soir ?".

jeudi 15 novembre 2007

De l'autre côté

Un film de Fatih Akin.

J'étais très très impatiente de voir ce film, car j'aime beaucoup ce réalisateur. Ca m'a plu, malgré quelques réserves. La première, c'est la musique. Pour Gegen die Wand (Head On) et Crossing the Bridge, la musique était confiée à Alexander Hacke. Une musique plutôt rock, qui donne à ces deux films un rythme et une puissance particuliers.

Dans De l'autre côté, il n'y a pas ça, la musique est chiante, sans audace. J'ai compris au générique : qui a fait la musique : ce kéké de Shantel. Alors ça, c'est une déception.

Une autre déception, plus petite, c'est qu'il n'y a pas Byrol Unel. Ou peut-être une apparition en dj ou en flic, mais je ne suis même pas sûre.

Celà dit, le scénario est plutôt bien ficelé. Alors allez-y.

dimanche 11 novembre 2007

Nervous Cabaret


Jeudi soir sur la petite scène de la Cave aux Poètes, très bonne surprise avec Nervous Cabaret.

Un brass band new yorkais plutôt speed, avec des rythmes très rock et un chanteur charismatique au poil artistiquement taillé. Sa voix est cassée, mais pas rauque. Quelque chose à la Joe Strummer, qui tombe un peu dans le reggae par moment (seulement la voix, pas la musique).

Certaines intros aux cuivres rappellent un peu Ex Orkest, mais c'est là que le côté expérimental s'arrête. Certains morceaux particulièrement tendus m'ont énormément plu, d'autres, plus pop et mélancholiques, m'ont plutôt lassée.

Dans l'ensemble, un super concert.

mercredi 7 novembre 2007

Il est sorti !

Le Célionne Nouveau est arrivé !

Il est tout pourri, il est photocopié de travers, mais il est déjà dans quelques boîtes aux lettres, et bientôt dans quelques lieux que le hasard de mes périgrinations choisira pour moi...

Y n' aura pas pour tout le monde, alors ç'ui qu'en veut, y'a qu'à le dire vite.

dimanche 4 novembre 2007

Hommage à un paternel anarchié

Paulo Anarkao, premier long métrage de Gérald, projeté hier soir à la Malterie.

Gérald, personnage bien connu de la scène alternative lilloise, n'a pas bien connu son père, Paulo Anarkao. En pleine crise existentielle, il a eu besoin de retrouver ses origines, et a décidé d'aller voir son paternel pendant une dizaine de jours, histoire de faire connaissance, et de faire un film, d'une pierre deux coups.

Bon, apparemment, c'est pas vraiment son père, mais qu'importe.

Juste avant la projection, Gérald a annoncé la couleur : "Le film dure une heure vingt, et le bar sera fermé pendant la projection." Mouvement général de panique, sentiment de prise au piège : une heure vingt, putain, on va jamais tenir. On s'est tous plus ou moins affalés sur nos chaises de jardin, dans l'attente d'un supplice de réflexions intellos à la mords-moi-le-noeud.

Mais surprise : c'était une heure vingt de poilade complète, un ramassis de conneries, un concentré de théories vaseuses, et des répliques puantes, mais bien senties. C'est un peu un épisode-fiction de streap-tease, en plus trash.

Alors pour le coup, on dit bravo Gérald, et on lève son chapeau. Si on n'a pas trop mal au ventre à force de rigoler, on peut même esquisser une courbette (enfin, dans la limite de la décence, ces salauds-là pourrait l'interpréter de travers).

samedi 3 novembre 2007

Chacun son cinéma

Film anniversaire du festival de Cannes, Chacun son cinéma regroupe 33 films de 3 minutes, réalisés par 33 réalisateurs incontournables.

C'est alléchant, non ?

Ben, en fait, c'est surtout très chiant.

3 minutes, c'est court. Mais pour une pub, c'est long.

Ce film donne un peu l'impression de regarder les pubs pendant une heure et demie. C'est très, très fatigant, et les mêmes trucs reviennent un peu tout le temps : une histoire dans une salle de cinéma, l'émerveillement, les larmes, etc.

Cependant, quelques-uns sont plutôt chouettes. Pour ce dont je me souviens, voici les réalisateurs dont j'ai préféré les films :
- Wong Kar Wai
- Takeshi Kitano
- Olivier Assayas
- Roman Polanski
- Les frères Dardennes
- Ken Loach
- Nanni Moretti
- Wim Wenders

Ca fait déjà une belle liste.

Pour les plus décevants, voire mauvais :
- Gus Van Sant
- Youssef Chahine
- Jane Campion
- Amos Gitaï

Mais tout ceci n'est sûrement qu'une affaire de goût (la liste des bons points comprend quelques-uns de mes réalisateurs préférés...).

lundi 29 octobre 2007

CD is Future !

Saturday Night Fever à Bruxelles avec Afro Jaws et Sun OK Papy K.O. aux platines aux Brigittines.

Il a fallu attendre jusque 2h30 pour pouvoir enfin remuer dignement des pieds et des mains et de tout ce qu'il y a entre les deux, mais qu'est ce que ça vallait le coup d'attendre !

Avant nos deux super(bes)héros, il y avait du dub step machin chose grime (pas encore compris les sigles, mais je sais que je n'aime pas, alors je ne vais pas creuser).

Mais ça, on s'en contrebalance.

Ce qui compte :
- le cadre était super (une chapelle restaurée mais pas trop, avec un bel éclairage rouge),
- l'ambiance était sympa (... Bon, ça sentait les études supérieures en art, un public assez hétérogène, classe moyenne avec culture bourgeoise... Va comprendre Charles.),
- la musique était chouette (celle pour laquelle j'y suis allée, en tout cas),
- les consos n'étaient pas chères,

alors que demander de plus ?

On a même croisé Spiderman dans le Vieux Lille avant de partir, alors, franchement, si ça, c'était pas une soirée réussie, je ne sais pas quoi dire (même si, en l'occurence, là, je ne sais vraiment pas quoi dire).

vendredi 26 octobre 2007

Today is the Day

... le jour où je me remets à écrire sur mon blog. Bon, alors, je ne sais pas pourquoi j'ai arrêté d'écrire, sans doute un problème d'organisation (ben ouais, mine de rien, quand on bosse à plein temps et qu'on sort le reste du temps, on a moins le temps de pondre des articles pour raconter ce qu'on a fait).
L'essentiel, c'est que je continue à sortir et voir des choses intéressantes, et je vais tenter de résumer ici ces deux derniers mois, dans le désordre.
Pour les concerts, je l'avais déjà dit et cela semble se confirmer, Lille est moins rock'n roll que Rennes, et les concerts sont relativement rares. Après, c'est sûr, on en trouve, mais c'est pas comme à Rennes, où on avait une concentration de tous les genres du rock au Mondo Bizarro, et il n'y avait qu'à se pointer et rocker. Ici, c'est plus complexe. Il y a plusieurs lieux, et chacun s'est attribué sa spécialité (enfin, c'est mon impression).
Enfin, tout ça, c'est juste histoire de dire que j'ai un peu levé le pied côté concert de rock, faut croire que je suis arrivée à saturation cette année, avec quelques concerts vraiment mauvais.

Mais je m'égare, parlons plutôt des faits.

Le 28 septembre, il y avait la Pieuvre à la Malterie. J'ai déjà parlé de la Pieuvre en juin... Ben là, j'ai rien vu du concert, parce que je travaillais pour le Crime (je déchirais le talon des tickets à l'entrée, un poste important...). Mais à la tête des gens, je suis sûre que c'était vraiment super chouette.

Le 10 octobre, pour Crim-Crum, le "faux"-festival du Crime et de Circum (en partenariat avec les chants mécaniques), j'ai re-travaillé pour le Crime, mais cette fois, il y avait moins de monde, et j'ai pu voir Hué / Circum : 3 musiciens traditionnels vietnamiens et 4 musiciens d'influence jazz/rock/impro/expérimentale français, équipés chacun des instruments de leur répertoire. Alors, je ne vais pas rentrer dans le détail (même si j'ai des choses à dire, n'en doutez pas), mais j'ai bien aimé les dissonances entre les instruments vietnamiens (des trucs bizarres aux sons très aigus) et les autres (guitare, basse, saxo, batterie). Pendant le concert, je fermais les yeux et imaginais le film qui irait avec cette musique. Ca serait un film avec peu de dialogues, où il pleut beaucoup, mais une pluie tiède et joyeuse, avec beaucoup de lumière. Un film avec des plans fixes, en plongée, sur des gens bien habillés qui courent sous la pluie. Ca pourrait être un film de Jarmush ou de Wong Kar Wai, une histoire d'amour impossible entre orient et occident. Enfin, c'est un peu facile, mais c'est l'effet que ce concert m'a fait.

Moins poétique et plus série Z, Messer Chups le 13 octobre, encore à la Malterie (on est adhérant, ou on l'est pas). Pour du surf, c'était pas mal du tout. Certains ont critiqué la bassiste : elle pourrait moins soigner son look (hyper sexy, ensemble bustier et mini-short à paillettes rouges, long cheveux noirs, frange, etc) et jouer un peu mieux. Moi je dis : franchement, j'en ai rien à foutre qu'elle joue bien ou pas bien, du moment que l'ensemble rocke à mort, et qu'on n'aie pas le temps de s'emmerder pendant le set (ouh la, je suis contaminée par le langage dj, au secours !). Donc, je me suis bien amusée, j'ai bien dansé, et c'est tout ce que je demandais, alors c'est bien.

Ah, j'ai oublié une date entre les deux : le 11 octobre, Irmin Schmidt, ex Can, a fait une petite prestation minable avec son gendre Kumo (si je me souviens bien) à la Maison Folie de Moulins, dans le cadre des Chants Mécaniques. Ben, le Irmin, il ferait mieux de vendre des cuisines, maintenant, parce qu'on n'a pas besoin de lui pour ré-écouter Can, on peut le faire nous-mêmes chez nous.
Bon, je suis méchante, mais c'était vraiment chiant.

Bref. C'est à peu près tout pour les concerts. Ah, j'oubliais, en septembre, je suis allée au Name à la Condition Publique à Roubaix. Ca faisait des années que je n'étais pas allée dans une soirée électro, et c'était super rigolo (surtout le trajet en bus-navette). La musique... J'en sais rien, j'y connais rien... Ca ne me touche pas spécialement, mais pour danser, c'est super.

Bon, sinon, j'ai vu quelques films au cinéma ces derniers temps, appréciations rapides :
- La question humaine : pas mal, un peu chiant.
- Mon frère est fils unique : très chouette.
- Control : excellentes scènes de musique, le reste est un peu basique.
- This is England : très chouette.
- Le dernier tango à Paris : un traumatisme.

Et j'ai acheté des disques (et là, j'ai une anecdote marrante, mais ça sera pour le prochain post, ...ou pas), et lu des livres, mais bon, je crois que je vais raconter tout ça dans "Célionne, le fanzine qui n'est pas paru en octobre parce que sa rédactrice mène une vie de patachon", numéro de novembre (le titre est susceptible de changer).

Ben voilà, c'était pas si dur de s'y remettre !

mardi 23 octobre 2007

jeudi 23 août 2007

Incredable ! Effroyible !

L'évènement de la rentrée, c'est la sortie de Célionne, avec tout comme avant, mais à Lille !

Qu'est ce qu'on dit ? On dit "Yeeeeeeeaaaaaaaaah !"

Pour l'avoir, c'est facile :

Il faut
- soit de la chance et le trouver là où il sera déposé, c'est à dire je-ne-sais-pas-encore où,
- soit de la chance, et me trouver (par exemple, à vélo entre Lille et Villeneuve d'Ascq, ou alors dans de nombreux autres endroits comme chez moi ou chez des amis),
- soit envoyer un e-mail là : color_me_black@hotmail.com pour le demander (et même que c'est possible de s'abonner).

Alors, qu'est ce qu'on dit ? On dit "Yeeeeeeeaaaaaaaaaah !"

PS : Bon, j'ai dit "évènement", mais j'exagère, c'est juste que j'essaye d'être un peu enthousiaste, pour me motiver à écrire quelques foutus articles et éditer un foutu fanzine gratuit sur des concerts qui n'intéressent personne.

mercredi 15 août 2007

Trauma Post-Gouy

Comme tous les ans, le retour à la réalité citadine et individualiste est bien dur après quelques jours de fête entre amis... D'autant que le cru du Gouy 2007 fut un grand succès, avec une météo à peu près correcte et, surtout, une superbe programmation.

Vendredi soir, concert de Potchük et Tiger Balm. Musique expérimentale et rock'n roll d'inspiration Beat Generation, pour tenter de décrire l'indescriptible en quelques mots. Plus un concert fabuleux de Guillaume, Mathieu T, Astrid, Makiko et (sorry pour l'oubli de prénom) son amie, qui nous ont interprété quelques chansons pas-d'amour.

Samedi soir, bal folk sur la place du village. Même si ça n'est pas du tout mon trip et que cette musique ne me plaît pas spécialement, la soirée a été un franc succès et a fait plaisir à pas mal de monde, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Dimanche après-midi, la fameuse pléiade de bocage, dont vous trouverez une description sur le blog de Gouy, et des lectures diverses et variées au fil d'une promenade dans la verdoyante propriété gouysienne, animées par Robert Rapilly.

Dimanche soir, concert chanson de Martin Granger and Guests dans la grange, que je n'ai pas vu car j'étais au four à surveiller les patates et les délicieux gateaux de riz de Loraine. Ben ouais, faut bien que quelqu'un s'y colle.

Lundi soir, le camping était déjà bien vide et la dépression, catalysée par la fatigue, a commencé à s'insinuer parmi les quelques rescapés... Mais une dépression heureuse, à vrai dire.

Enfin, la programmation n'est pas tout, car Gouy, c'est aussi beaucoup de travail, des trous trous de Gouy Gouy à creuser (pour les nons-initiés, c'est une référence à Lucien Suel, entre many others activities, chanteur de Potchük), des heures et des heures de cuisine, des installations à réparer selon le système D, des cabanes improbables à construire, du torchis, des drames, des scènes de ménage, des rires, des larmes, des enfants qui courent dans tous les sens, et j'arrête là car je vais devenir sentimentale, et vraiment, c'est pas le moment.

Alors merci à Loraine, Sylvain, Marie, Léopoldine, Yves et Lucie de nous offrir tous les ans le bonheur et la modernité de Gouy-en-Ternois, et fuck le maire dudit village, qui s'est comporté comme le goujat qu'il est.

jeudi 28 juin 2007

La Pieuvre à la Malterie

Hier soir, il y avait La Pieuvre en concert - organisé par le Crime - à la Malterie. Cette phrase comporte plusieurs infos qu'il me faut développer.

Bon, "hier soir", tout le monde comprend. Commençons donc par parler de la Malterie (42 rue Kuhlmann à Lille). La première fois que j'y suis allée, c'était il y a quatre ans et demi environ. Il y avait Po d'Chuc en concert, et je me suis dit "là, je fais quelque chose d'alternatif". Bon, depuis, je suis allée dans des endroits bien plus étranges, et vu des concerts bien plus déglingués, mais c'était un début.
J'ai vite compris que la Malterie, c'est un endroit d'habitués. Tout le monde se connaît, tout le monde se dit bonjour. Ca peut rebuter, mais d'un côté, quand les habitués voient des nouveaux, ils leur disent quand même bonjour. Le cercle n'est pas tout à fait fermé.
Bon, ayant quitté la ville pour fuir mon passé (n'iiiiiiimpoooooorteuh quoi), je ne suis pas allée à la Malterie pendant 4 ans. Il y a eu du changement : c'est passé non-fumeur. Oh, miracle ! C'est beaucoup mieux comme ça, parce qu'on étouffait très vite avant. Maintenant, on étouffe toujours, mais plus lentement.

Voilà pour le lieu. Je pense que je vais devenir une habituée, moi aussi.

Maintenant, La Pieuvre (par ici la page myspace). J'en avais beaucoup entendu parler, mais je ne l'avais jamais entendue.

Je m'attendais à de la musique expérimentale avec des instruments classiques. C'était pas tout à fait ça. Il y avait toutes sortes d'instruments : entre autres beaucoup de cuivres, deux batteries, une contrebasse, plusieurs guitares électriques, une clarinette, des voix et des trucs non-identifiés. Et un chef d'orchestre.

J'ai pensé à deux choses pendant ce concert : Ex Orkest (projet de The Ex avec un orchestre), et la Croisière s'amuse. Bon, j'explique pour cette dernière, c'est une bête association d'idées : cuivres => fanfare => brass band => brasse => natation => marine => croisière => love boat.
On peut aussi dire : cuivre + pieuvre => musique + mer => marine => croisière => love boat.
Ou encore : Cuivres => fanfare => uniforme => marine => croisière => love boat.
Bon, je reconnais, c'est n'importe quoi. Passons.

Côté musique, voilà comment j'ai interprété ce qui se passait : pour le premier morceau, le chef d'orchestre est un dompteur. Les musiciens sont des oiseaux qui piaillent dans le désordre, par petits groupes. Les sons sont produits, par exemple, par des petits coups donnés sur les instruments. Le chef d'orchestre les apprivoise au fur et à mesure. La tension monte, et au bout d'un moment, sans que l'on ne s'en rende compte, une ligne de basse structure l'ensemble. Chacun s'intègre là-dessus, par petites séquences, répétitions d'éléments simples. Ca fonctionne, c'est même jubilatoire.

Le deuxième morceau est plus "classique". Les instruments entrent progressivement dans le jeu, chacun jouant quelques notes en boucle.

Pour le troisième, attention, changement de placement : tous les musiciens s'installent en cercle. Le chef d'orchestre n'est pas au milieu, comme on pourrait s'y attendre, mais sur le côté. Le morceau s'intitule Démocratie Participative (!). Ce sont les musiciens qui donnent les indications de jeu aux musiciens. Tous ceux qui ont déjà vu l'assemblée nationale à la télé peuvent facilement s'imaginer que c'est le bazar, et ce malgré les règles imposées. On se coupe la parole, on interdit à quelqu'un de jouer, on se venge en interdisant à son tour... bref. C'est très drôle, pour les musiciens comme pour le public (en tout cas, moi, j'ai bien rigolé, d'autant que j'aime beaucoup quand les musiciens s'amusent pendant leur concert).
Pour le son que ça donne, j'ai vu ça comme la capture aléatoire des sons d'une ville, comme quand on cherche une radio en tournant le bouton. Finalement, la démocratie, la plupart du temps, c'est une cacophonie, mais de temps en temps, on tombe d'accord : Là, on a de la musique, parfois quelques notes solennelles. Mais ça ne dure jamais.
J'ai beaucoup aimé cette pièce-là. (Par contre, pour les conclusions politiques, je crois que beaucoup préfèreraient le totalitarisme, où seul le chef d'orchestre décide)

La quatrième et dernière pièce présentée commence comme une dispute d'alinéas, à mourir de rire. Le reste est assez rock, un peu funk, excellent.

Bref. Un super concert. Ca fait du bien après les tous les trucs merdiques que j'ai vus ces derniers temps, et surtout avant le vide musical de l'été. Comme on dit chez les vieux : "A voir et à revoir".

mardi 26 juin 2007

Clara Sheller vs Sex & the City

Jeudi dernier, l'émission "J'ai mes sources" sur France Inter avait pour sujet le déclin de France 2.
Colombe Schneck avait demandé à une de ses chroniqueuses de regarder cette chaîne toute la soirée de la veille (ce que, hasard des hasards, j'avais fait aussi). Programme de la soirée : Clara Sheller. Pour la journaliste, un goût de déjà vu, pour la raison que c'est une rediffusion d'il y a deux ans. Pour moi, goût de déjà vu, parce que ça ressemble énormément à Sex & the City.

Bon, l'intro de cet article est une sorte de mea culpa intellectuel. Ouiiiiii, je saaaaaaaaais, c'est des conneries tout ça... Mais France Inter en parle !

Bref, voilà une petite étude comparative entre les deux séries. Dans le désordre :

Dans les grandes lignes, les deux séries ont pour héroïne une journaliste, célibataire, fin de vingtaine (les débuts de Sex & the City étaient peut-être début de trentaine, mais peu importe), jolie, sexy, bien dans ses pompes (qu'elle collectionne, d'ailleurs), qui vit vraissemblablement au dessus de ses moyens, et à la recherche du prince charmant.
Ce qui prend 5 ou 6 saisons à New York, prend seulement 6 épisodes à Paris. Qu'en conclure ? Que la production française ne pouvait (ou ne voulait) pas s'engager sur une si longue période, ou qu'on trouve plus facilement un prince charmant à Paris ? Va savoir.

Pour les petits détails scénaristiques :
- Clara Sheller n'a qu'une seule meilleure amie, alors que Carrie Bradshaw en a trois.
- Clara Sheller a une relation fusionnelle avec son meilleur ami et colocataire homosexuel : JP. Carrie et Charlotte ont chacune un meilleur ami homosexuel (respectivement, Stanford et Anthony).
- Clara Sheller tombe enceinte de JP, juste au moment où sa meilleure amie Jeanne apprend qu'elle ne pourra jamais avoir d'enfant. Ca rappelle Miranda qui couche avec son ex Steve, et tombe enceinte, alors même que Charlotte apprend qu'elle n'aura jamais d'enfants.
- Par contre, l'histoire de la série Clara Sheller est centrée sur le personnage de Clara. On voit très peu les autres personnages sans elle (à part JP, et encore). Alors que dans Sex & the City, les quatres filles ont leur place (même si on sait que Carrie est l'héroïne).

Pour les petits détails de mise en scène :
- Clara Sheller est nettement moins bien habillée que Carrie Bradshaw et comparses. Sûrement un manque d'argent de la production, ou un soucis de réalisme. M'enfin, si on regarde ces conneries, c'est pas pour la réalité, et le moins qu'ils puissent faire, c'est de ne pas lui remettre la même robe trois épisodes de suite.
- Chaque épisode de Clara Sheller commence par les réflexions futiles de l'héroïne en voix off, qui ne sont pas sans rappeler les extraits de chronique de Carrie Bradshaw. Sauf que c'est moins intéressant.
- La dernière scène de Clara Sheller : un baiser sur un pont de Paris. Un petit clin d'oeil à l'une des dernières scènes de Sex & the City... ?

Bon, évidemment, dans l'ensemble, je préfère Sex & the City à Clara Sheller, mais à vrai dire, on ne peut pas vraiment comparer, pour la simple raison que les budgets ne sont pas comparables.

Par contre, pas besoin de comparer Clara Sheller à une autre série française pour dire que la qualité en est nettement supérieure. C'est bien filmé, bien joué, bien rythmé, etc. Seul le facteur temps est décevant pour le déroulement des évènements, car tout arrive trop vite, en rapport avec le nombre restreint d'épisodes (bon, elle tombe enceinte au troisième épisode, trouve le prince charmant au sixième, et ils n'ont même pas le temps de se disputer avant que tout soit fini).
On peut voir tout ça comme une expérience timide de la part des producteurs français, pour essayer de faire une série "à l'américaine" avec un vrai effort de mise en scène.

Si je n'avais pas la télé que pour quelques mois, parce que je vis chez quelqu'un d'autre, je souhaiterais presque que l'expérience soit renouvelée...

jeudi 21 juin 2007

Il n'est que 22 h, mais je déclare officiellement cette journée comme la pire fête de la musique que j'ai jamais vécue (c'est l'année des pires, on dirait).

Je ne sais pas si c'est d'avoir vécu trois ans de suite la fête de la musique de Berlin, avec tous les podiums de la Wiener Strasse (Wild at Heart, Madonna, Weisse Taube...) et la scène du Marabu dans la Oppelner Strasse (rockabilly, psychobilly, punk, rock'n roll, rock tout court et dans toutes ses variétés), mais j'ai vraiment été hyper déçue par cette soirée à Lille. Tout ce que j'y ai vu de rock, c'était du métal, du heavy metal ou des trucs en "death" et en "core"... Tout ce que je déteste.

De toute façon, dans l'ensemble, je crois que Lille est moins rock'n roll que Rennes. J'ose avancer une explication : il y a trop d'écoles de commerce et d'ingénieurs (qui aiment bien écouter de la merde débile, Chantal Goya et Casimir). On porte moins facilement le pantalon léopard à Lille qu'à Rennes...

Enfin voilà, après cette soirée plus que médiocre, j'ai décidé de fêter la musique toute l'année (comme avant, en fait), sauf le 21 Juin.

Décidément, je suis de plus en plus associale.

BoNNe fEte de la MusIQuE !

La fête de la musique est la seule fête collective que je ne snobbe pas. Noël, Pâques, Nouvel An... Non merci (De là à dire que la musique est ma religion... ça sonne un peu cliché) (en fait, je suis vachement laïque et républicaine, finalement) (je pratique même le jogging, mais on s'éloigne du sujet).

Cette année, ça sera à Lille, pour la première fois depuis 4 ans. J'ai un assez mauvais souvenir de la dernière fois (genre, à partir de onze heures, ça craint et tout le monde se fout sur la gueule), mais je suis assez optimiste pour aujourd'hui (profitons-en, ça n'arrive pas souvent). C'est aussi l'occasion de découvrir les bars qui ont ouvert pendant mon absence (ex : La Rumeur) et de voir ce que sont devenus ceux que j'aimais bien avant (ex : Le Carré des Halles), pour voir quel bar pourra remplacer le Mondo Bizarro dans mon emploi du temps...

Impressions à suivre.

vendredi 15 juin 2007

Bye Bye Rennes...

J'aurais pu choisir un jeu de mots à la con pour le titre. A vrai dire, j'en ai trouvé un particulièrement mauvais : "Je sors de la Rennes". Mais bon, c'est pas Rennes Métropole, ici (pour les non-rennais, Rennes Métropole, c'est le magazine mensuel de la ville de Rennes. Chaque titre d'article comporte un jeu de mot ; c'est un challenge.)
Mais je me fais plutôt une petite auto-référence. Il y a moins d'un an, je disais Bye Bye Berlin, et j'ai l'impression que ça fait beaucoup plus.
Je savais que j'aurais vite fait le tour de Rennes, mais je ne pensais pas que j'aurais envie de partir avant d'avoir fait le tour complet. Certes, il y a de nombreuses raisons pour ce départ, mais ... elles sont personnelles ! (Eh non, ça n'est pas un blog-journal intime !).
Bref. Deux endroits vont me manquer à Rennes : Le Mondo Bizarro, bien-sûr, et le parc des Gayeulles. Deux choses qui manquent à Lille : le rock'n roll et la verdure.
Pour le premier, je vais essayer de le faire vivre au moins pour moi, pour l'autre... ça va être dur. Mais soit. Il y aura, je l'espère, de nombreuses compensations.

mercredi 30 mai 2007

Le FanZine sort de sa cage

Attention, le numéro 4 de Célionne va être mis en liberté dans les jours qui suivent...

mardi 15 mai 2007

Time Out

Côté concerts, la semaine dernière a vraiment été une catastrophe. Trois concerts, tous mauvais (je vous épargne les dates, noms et lieux, j'ai pas envie de cracher mon venin de bon matin).

Alors c'est décidé : Je jette l'éponge, je rends mon tablier, je claque la porte et je mets la clé sous le paillasson !

Ce mois-ci (voire plus), je n'irai plus voir aucun concert, et je resterai chez moi à lire des livres et regarder des DVDs empruntés à la médiathèque. Voilà. Et comme ça, je ferai des économies.

mercredi 2 mai 2007

Lundi soir, le mois d'avril s'est terminé en beauté au Mondo Bizarro avec les Breastfeeders et Experimental Tropic Blues Band.

Les Breastfeeders sont canadiens et chantent en français. J'avoue, je n'attendais rien de ces gens-là. Mais qu'est ce que j'ai rigolé ! Déjà, ils ont avec eux un drôle de petit bonhomme, du doux nom de Johnny Maldoror, si j'ai bien compris (j'ai pas le temps de vérifier, sorry), un tambourin-man à ressorts qui porte la peau de bibi-phoque comme personne (synthétique, Brigitte, je te rassure).
A partir du moment où je l'ai vu arriver, je ne pouvais plus arrêter de sourire tellement il était amusant : il s'échauffait le poignet avant de monter sur scène. Je ne sais pas pourquoi ça m'amusait, mais vraiment, il était rigolo. Sur scène, il sautait partout et battait son tambourin comme un dingue. Il doit avoir une consommation de tambourins, j'ose pas imaginer, et les mains toutes caleuses...

Le reste du groupe était assez terrible aussi, vraiment marrants. Ils sautaient tous partout dans tous les sens, ils rigolaient et chantaient des chansons franchement cons aux paroles toutes trouvées et facile à retenir : "Dansons le ya", "Viens avec moi", "tout va pour le mieux dans le pire des mondes"... Une vraie cour de récré. C'était rafraichissant. Le chanteur s'est même forcé à dire "tabernacle" au moins une fois pour nous faire plaisir à nous, cons de français mécréants.

Un bon moment, ça changeait des Morlocks (tiens, j'ai oublié de faire un post là-dessus, tant pis) (c'était le 27, si ma mémoire est bonne) qui, à part le chanteur à la Iggy Pop qui s'accrochait partout, avaient vraiment l'air de se faire chier.

Bref bref.

Après les comiques de Breastfeeders, il y avait donc les belges pipi-caca de Experimental (excremental ?) Tropic Blues Band.
Le chanteur brun aimait bien se cracher des glaviots blanchâtres sur la veste et faire des blagues vaseuses scatologiques, le blondinet, aussi chanteur en fait, préférait les blagues de sodomites et sur la pédophilie aussi, le batteur n'avait pas de micro mais n'en pensait sûrement pas moins...

Mais à part ça, bon concert.

J'ai pu remarquer un jeu de batterie très intéressant, avec trois variantes :
-Boum Boum Boum Boum, version boîte belge, ça m'a rappelé mes jeunes années à l'H2O à Tournai,
-Ta Ta Poum Ta Ta Poum, plus rockab, disons
-Schlack Poum Schlack Poum, punk rocker.
Sans compter les maracas, trop dur à transcrire.

Bref. Un post vraiment con, pour un concert vraiment con, mais qu'est-ce que c'était rigolooooo !

lundi 23 avril 2007

La fête à neuneu

En référence à un concert, la dimension critique d'un tel titre n'échappera à personne... Mais comme je n'ai pas spécialement envie de jouer les langues de vipère (envie, en fait, si, mais suis-je capable d'assumer un tel rôle ? Non. Et puis, savoir s'attacher au positif, c'est pas mal non plus.)

Vendredi soir, Electric Bazar Cie jouait au Mondo Bizarro pour la soirée d'inauguration des nouveaux locaux de Canal B (pouette, pouette.). J'avoue que j'attendais ce concert avec une certaine impatience, ce qui, malheureusement bien souvent, est gage d'une certaine déception. Mais oui, on me dit "C'est un peu du Tom Waits", "C'est un peu du cabaret berlinois", c'est un peu ci, c'est un peu ça... C'est surtout placer la barre un peu haut.

Ce que je raconte n'est pas du tout positif, là...

Reprenons depuis le début.

Electric Bazar Cie est une fanfare brestoise, qui maîtrise parfaitement son répertoire tzigane. Elégants, dynamiques, drôles, ces messieurs teintent leur musique balkanique de quelques emprunts au Rock'n Roll. Comprendre ainsi dans cet ordre : Fanfare Tzigane avec un peu de l'énergie rock'n roll, quoi que c'est débile, parce que la musique tzigane en soi est déjà tellement énergique que c'est suffisant... Alors pourquoi coller l'étiquette Rock'n Roll sur tout ce qui transpire et qui boit, bordel de merde ???
Bon, j'arrive pas à mesurer mes propos, désolée, mais j'en ai ras le bol qu'on foute tout à la sauce du rock'n roll, même pour des trucs qui se débrouillent très bien sans. Les musiciens d'Electric Bazar Cie sont excellents, mais leurs revendications Stray Cats sont pour moi injustifiées (Mais, sont-ce leurs revendications propres? Leurs influences ? Ou seulement la pub de Canal B...? Cela dit, on peut aimer une musique et faire quelque chose de tout à fait différent, c'est pourquoi donner les "influences" est toujours un peu risqué.).
Et c'est très bien comme ça, finalement, on n'est pas obligé de faire que du rock'n roll.

J'ai même passé un très bon concert, une fois que j'ai accepté que ça n'était pas un concert de rock, et j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder le jeu de scène, surtout quand ils font les choeurs. On voit qu'ils ont un réel plaisir à jouer ensemble, ce qui n'est pas si fréquent. Et ils avaient de très jolies chaussures (comme chacun sait, la qualité des chaussures en dit long sur ceux qui les portent...).

Bref.
C'est dur de découvrir des trucs à travers le commentaire de quelqu'un d'autre.
Il ne faut jamais prendre les propos d'un critique au pied de la lettre (et je suis bien consciente de la subjectivité de mes propos, mon avis n'est que mon avis et vous avez bien raison d'avoir le vôtre). C'est pourquoi il faut toujours aller voir les concerts ou écouter les disques pour se faire son idée à soi.
Si ça, c'est pas un message à deux balles...

mercredi 18 avril 2007

Le bon choix

Hier soir, j'avais le choix entre trois concerts :
- Shannon Wright / The Milk à l'Antipode
- Eric Truffaz à l'Ubu
- The Scientists au Mondo Bizarro.

Devinez pour qui j'ai voté ?

The Scientists, bien sûr, et pas seulement parce que le Mondo est tout près de chez moi, même si c'est un grand avantage (je déteste l'Ubu, et j'avais peur de m'endormir au concert de Shannon Wright... Même si j'aime beaucoup The Milk. Les ambiances calfeutrées, c'est pas toujours terrible, d'autant que j'ai tenté le Scaramouche la semaine dernière et j'en suis ressortie pas charmée du tout... A force de fréquenter des endroits aux murs peints en rouge ou en noir, on panique face aux murs beiges avec des tableaux abstraits et un éclairage de restau (normal, c'est aussi un restau...)Trop smart pour moi).

Bref.
Pour l'histoire, The Scientists, c'est un groupe de garage australien, culte, apparemment. Ils auraient influencé pas mal de groupes sévissant actuellement.
Moi, j'm'en fous un peu que ça soit culte ou pas, je suis trop jeune pour que ce genre de catégories ait une emprise sur mes envies, ce qui compte, c'est que ça soit bien.

Je n'ai pas été déçue de mon choix, super concert.
Même pour la novice que je suis, leurs morceaux sont tous très différents les uns des autres, avec un super jeu basse-batterie, limite tribal (Assez Voodoo Rhythm, finalement ! Primitive rock'n roll ! ). On est loin du binaire de certains groupes de garage...et leurs morceaux durent le plus souvent plus de 3 minutes 30... Après, c'est pas forcément un gage de qualité, mais là justement, certains passages étirés en longueur étaient un vrai bonheur pour les danseurs que nous sommes !

J'allais vous conseiller d'aller les voir, mais je vois que c'était leur seule date en France... On est quand même gâtés, à Rennes !

lundi 16 avril 2007

Avril me plaît

Un petit récapitulatif d'un début de mois d'avril assez riche :

5 Avril : The Monsters au Klub. Ai-je encore besoin de présenter le Reverend Beat-Man et son label Voodoo Rhythm ?
Un concert d'anthologie.
Le Klub est trop petit pour un groupe comme ça, mais ça fait rien.
J'ai failli me faire écrabouiller dans le pogo, mais ça fait rien.
Les premières parties ? Je ne sais plus, mais ça fait rien (si, en fait, je sais : Brain Eaters et Whodunit, c'était pas mal mais j'en pouvais plus d'attendre les Monsters).
Un concert pareil, il faut juste le vivre pour le croire. Tant pis pour vous !
Et n'oubliez pas : IF YOU ACT LIKE A BEAT-MAN THE WORLD WILL LOVE YOU LIKE A BEAT-MAN. Comprend qui peut.

6 Avril, attention, double concert :
- The Boonaraa's à la Féline, je ne m'épanche pas là-dessus.
- Jad Wio à la Fléche d'Or. Alors là, je dis zut. J'ai raté la majeure partie du concert, et les trois chansons que j'ai vues étaient magnifiques. Dans ces cas-là, on se rend vraiment compte qu'on n'a pas passé la soirée là où on aurait du la passer.
Ce qu'il y a de bien avec Jad Wio, c'est la complicité de Bortek et Kbye sur scène. C'est fabuleux. Ils s'amusent vraiment et ne sont pas dans un "jeu" de scène, quand jeu signifie faire semblant. Une espèce de candeur les anime, qui contraste avec le fort côté malsain de leur musique (le beat des années 80). Tout cela est très étrange...

7 Avril... J'en parle pas, j'ai pas aimé.

8 Avril : une tuerie : les Washington Dead Cats à la Féline (photo de Xavier, plus de photos ici)
Le lien pour les Wash est une page myspace, c'est loin d'être ce que je préfère. Il y a un site officiel, mais - va comprendre, Charles- le serveur sur lequel je me trouve ne me permet pas d'y accéder (encore un coup de l'état policier ?). Donc, cherchez, de toutes façons, tous les chemins mènent aux Washington DC.
Ce concert devait être un petit truc tranquille pour le dimanche de Pâques, en bonus du vernissage de l'expo des -superbes- affiches de concert du groupe. La température a atteint des sommets et le chanteur s'est vite retrouvé en slip sur le bar (en gardant la classe, respect).
Les morceaux enregistrés me laissent froide, mais le live, quelle surprise ! Magnifique !

9 Avril : The Ronnie Rockets au Klub.
Un petit concert rockab sympa pour clore le week-end, avec un public de 15 personnes si on compte le staff du Klub. Ils méritaient un peu plus, mais disons que les conditions (long week end + beau temps) ne s'y prétaient pas.

lundi 26 mars 2007

I'm back (j'vous aurais prévenus !)

Me revoilà avec plein de musique dans les oreilles... J'ai passé 10 jours à Paris et j'ai pas chômé (enfin, j'ai fanfaronné, surtout).

Dans l'ordre chronologique, voilà les concerts que j'ai vus :

Le 15 Mars, Frustrations (Il y a un groupe américain qui porte le même nom, et j'ai pas le temps de chercher un lien pour le groupe que j'ai vu) à la Java (rue du Faubourg du Temple). Un groupe de garage parisien. Ou un groupe parisien de garage.... C'était pas mal, mais je ne me souviens de rien, sauf de la première partie, plutôt cold wave, et plutôt mauvaise. La soirée a comporté son lot de frustrations, mais ça n'est pas le sujet de ce blog...

Le 16 Mars, Object à la Féline. C'était pas mal du tout, surtout les titres en anglais, et surtout les reprises de Joy Division. Le reste, j'avoue que ça faisait un peu variétoche.

Le 17 Mars, une vraie tuerie : The Mighty Gordinis à La Féline. Alors ça, c'était vraiment un chouette concert. Allez écouter "Mustang Driving Woman" sur leur site. C'est rien comparé au live mais c'est toujours ça.
C'est pas du surf, c'est pas du garage, c'est pas du rockab, et c'est tout ça à la fois, avec le sourire et du plaisir à jouer.

Le 22 Mars, j'ai vu un autre truc mais j'ai pas aimé. N'en parlons pas.

Le 24 Mars, retour à Rennes, et autre claque : soirée rockab/psycho au Mondo Bizarro, avec dans l'ordre d'apparition Grease Rockers, The Mutant Wolf et The Frantic Flinstone.

Les Grease Rockers, malgré leur nom assez niais, étaient vraiment très chouettes. Je dirais qu'ils n'ont rien inventé, mais ils font leur truc et le font bien. Quelques reprises bien placées : "Brand New Cadillac", "Rockabilly Rebel", plus du Johnny Cash, ce qui fait toujours plaisir.
Je les reverrai avec grand plaisir.
Un petit regret : ils n'ont pas joué la chanson d'une pub de banque ("c'est la vie...ouap ouap... mon crédit... ouap ouap"), malgré les réclamations du public...ça aurait été rigolo.

Les belges de Mutant Wolf ont commencé fort avec un titre obscène : "Marylin Monroe". Si on fait abstraction des paroles, vraiment trop crues, c'est absolument terrible. Psycho trash et déjanté, un truc de malades. J'ai adoré. Vivement qu'ils repassent.

Après ça, les Frantic paraissaient mous et vieux. C'est dommage, je suis sûre que j'aurais adoré s'ils avaient joué avant les Wolf. C'est pas grave, j'aurais sûrement une autre occasion de les voir, ils se rattraperont !!!

mardi 6 mars 2007

TV Men

C'était un concert d'adieu, et c'était vendredi dernier. Je sais, mes posts arrivent de plus en plus longtemps après les évènements, mais je rappelle à ceux que ça intéresserait (et aux autres) que j'ai une vie à côté (enfin, j'essaye).

TV Men est un groupe mythique de Rennes (avec dedans le grand chef du Mondo Bizarro, Bruno). Bon, je n'en avais jamais entendu parler avant ça, mais c'est pas comme si je m'intéressais à la musique. Sur le programme, c'était annoncé comme du "energy rock'n roll", ou quelque chose comme ça.
Mais en fait, ça avait tous les ingrédients du hard rock :
- les longs cheveux frisés
- la sueur
- la voix qui part dans les aigüs
- les solos de guitare
- le guitariste qui fait des moulinets avec les bras
- les T-Shirts des années 80 avec une typo à la Kiss
- et même, une blague sur l'Holocauste.

Bref. Ai-je déjà dit que je n'aimais pas le hard rock ? C'est dit.

Restons-en là.

De toutes façons, comme c'est un concert d'adieu (et que c'était gratuit), je leur dirais juste : "Au revoir et merci".

vendredi 2 mars 2007

Un fanzine est né

Ben voilà, je fais les choses à l'envers. Après le blog, je fais un fanzine : 3 feuilles recto-verso, pliées en format A5, reliées par une fabuleuse couture à la machine (en noir et rouge, ou l'inverse).

C'est gratuit, et pour les chanceux qui habitent à Rennes, j'en ai déposé pour l'instant quelques exemplaires à Rockin' Bones (rue... je ne sais pas, cherchez) et aux Troubadours du Chaos (Je ne suis pas sûre que ça soit le nom du magasin, à vrai dire, mais c'est rue de St Malo) (Deux adresses très complètes, mais ici, c'est pas les pages jaunes !).

A priori, ça devrait être un mensuel, mais on n'est jamais à l'abri d'une catastrophe naturelle ou universitaire, qui en empêcherait ou retarderait la publication.

Mais de toute façon, rien d'important n'y est dit, alors personne ne souffrira d'une absence de publication un mois ou deux...

Brigitte Bop etc.

C'était samedi dernier au Mondo... Et comme c'est plus très frais dans ma tête, je ne mets que les liens des groupes :
Brigitte Bop, où il n'y a étonnamment que des mecs (on peut lire sur leur site un compte-rendu de la soirée, c'est assez marrant).
Gilbert et ses problèmes, cherchez vous-mêmes, j'ai la flemme. Pareil pour Bimbo Killers.

Dans l'ensemble, c'était pas mal. Pogo violent et viril pendant le concert de Brigitte Bop. Voilà. C'est dit.

lundi 19 février 2007

Crazy Beach Party

Jeudi dernier au Mondo, soirée garage surf... Petit résumé express :

En première partie, les Psycho Witches de Nantes. D'aucuns ont dit "45 minutes, mais 45 minutes de trop". Et bien je ne suis pas d'accord, c'était très chouette. Surtout la chanson où c'est le batteur en chapeau haut de forme qui chante, parce qu'elle est bien sombre...
J'ai bien aimé aussi la reprise des Ramones ("hey ho let's go", un classique) avec les Longboards.

Bon. Par contre, les Longboards tous seuls... Je ne mets pas de lien en signe de protestation. C'était chiant. Mais chiant. Je vous la fais en quelques phrases descriptives :
- le guitariste avait un pull rayé.
- le bassiste avait aussi un pull rayé.
- le guitariste transpirait beaucoup.
- le batteur avait un t-shirt vert.
- la batterie était sur le devant de la scène.
- le guitariste a cassé une corde pendant le rappel.
- ils ont joué "batman" pendant le rappel, et c'est la seule chanson qui était bien.
- etc etc...

Je me suis vraiment emmerdée. Pourquoi ? Parce que la musique "surf" instrumentale, c'est pas suffisant. Il faut
- soit un film de Quentin Tarantino pour aller avec,
- soit une plage et beaucoup de cocktails et des colliers de fleurs,
- soit ...ben j'sais pas, il y a sûrement toute une liste de substances psychotruc qui aideraient, mais bon.

Enfin voilà, une soirée tranquillou, avec une petite ambiance (les gens se sont sûrement réservés pour le concert du lendemain, que j'ai snobbé parce que j'avais pas envie de payer 10 €).

dimanche 11 février 2007

The Pros and Cons of Hitch Hiking

En général, j'essaye de faire un post par concert, mais là, j'ai pris du retard faute de connexion... Petit résumé d'un week end riche en rebondissements :

Bon, le week end a commencé mercredi, en fait, avec le concert de Jancee Pornick Casino au Mondo Bizarro. En première partie, il y avait un groupe brestois - je crois- de rockabilly, très chouette, ça swinguait bien. (bon, problème éditorial : comment s'appelle ce groupe ? Dans La Griffe, c'était écrit "The Maggots". Or, un groupe suédois s'appelle comme ça, et les types que j'ai vus n'étaient pas suédois... Ou alors ils maîtrisent vraiment bien le parler-cru français ! Mystère et boule de gomme).
Jancee Pornick Casino n'était pas mal non plus, dans le genre musique de film de Quentin Tarantino, surf rock avec beaucoup de variations de rythme et des petits bouts empruntés aux différents folklores mondiaux : un thème salsa, un thème russe (le groupe étant américano russe... oui, la guerre froide est finie).
"Voooooooka vodka ka vodka ka vodka ka Beer " à chanter sur l'air de "kaline kamaya" (en phonétique). C'était sympa, mais j'ai quand même préféré la première partie (et ce malgré le magnifique costume du chanteur, à la flash gordon).

Jeudi, j'ai décidé de vivre mon road movie à moi : The King Khan and BBQ Show à St Nazaire avec Petit Vodo en première partie (souvenez vous, je l'avais vu avec sa miss Caroline -la batteuse- avant les Dead Brothers en novembre au Batofar), pour seulement 5 € ?!!! Il ne faut pas me le dire deux fois ! J'ai pris mon petit baluchon et m'y suis rendue dans la joie et la bonne humeur.
C'était au VIP (prononcer "vippe"), une drôle de salle dans le port. Drôle de salle, car l'aménagement me semble peu pratique. La porte d'entrée est à droite de la scène, un escalier descend vers les toilettes à gauche de la scène, ce qui fait un espèce de couloir fictif juste devant la scène, c'est très perturbant. Surtout quand on est trente pékins, et qu'une seule personne (suivez mon regard introspectif) danse, je crois que le groupe doit se sentir un peu isolé. Enfin bon, je me suis vraiment éclatée.
Petit Vodo, dont le charme est grand, nous a offert son blues brut, sans surprise quand on l'a déjà vu, mais sans déception non plus, ce qui est déjà une gageure en soi. Il a évité de faire sa chanson "all right" qui nécessite la participation du public...Bonne idée, il aurait riqué le fiasco, vu le manque d'affluence !

C'était la première fois que je voyais le BBQ Show, vachement plus brut et rock'n roll que King Khan and the Shrines, mais (pourquoi mais ?) tout aussi efficace. King Khan, avec son collier de crevettes, sa robe rouge, et sa perruque violette... Quel homme ! Comment un type aussi peu naturellement sexy (quoi que franchement, il est finalement pas si mal) peut-il faire une musique au mojo si puissant ?!!!
Un concert magnifique. D'autant que des amis m'ont raconté son concert à Paris la veille, qui n'a duré que 32 minutes !!! Ca vaut parfois vraiment la peine d'aller dans un trou paumé.

J'en viens maintenant au titre de ce post. Je suis rentrée de St Nazaire en stop, et j'ai été prise à Nantes par un type qui m'a proposé de passer le week end à Paris. Après quelques calculs de probabilités sur mes chances de me retrouver en tranches dans 17 sacs poubelles, j'ai accepté, et je suis toujours entière.
Le bon plan s'est tout de même révélé être un vrai faux plan, et je me suis retrouvée quasi à la rue samedi à Paris. Enfin, par chance, j'ai trouvé un canapé compatissant pour samedi soir, et j'en ai profité pour aller à la Féline, où il y avait un concert (Princes Chameaux, dont j'ai malheureusement peu de souvenirs... Je dirais juste que j'ai beaucoup aimé les dernièrs morceaux qu'ils ont joué, qui étaient plus rock'n roll que le reste) (enfin, sinon, je dirais que c'était un peu style les Négresses Vertes, ça se laisse écouter dans tous les cas), puis DJ set rock'n roll 50's. La soirée n'était pas perdue, donc.

Et j'ai pris le train au petit matin pour retrouver mon confort rennais.... Ca, c'est du week end rock'n roll ! Je vais mettre une semaine pour récupérer, mais je ne regrette rien !

Hit the Road !

lundi 29 janvier 2007

Faut-il en parler ?

Faut-il en effet parler d'un concert quand on a trouvé ça nul ? Déjà, c'est pas sympa, et en plus, c'est pas toujours la faute du groupe : des fois, c'est l'ambiance, des fois, c'est l'accoustique (par exemple : Sonic Youth à l'Aéronef de Lille : merdique, c'est normal, à l'Aéronef, le son est TOUJOURS merdique), des fois, c'est qu'on est de mauvais poil (et oui, la réception esthétique passe par les poils, c'est bien connu).

Comment faire alors, pour engager un débat constructif sans jetter l'opprobe sur des gens, qui finalement, on fait de leur mieux à un moment T ?

Je ne donnerai donc pas de noms, autres que des noms d'oiseaux. Si les gens se reconnaissent, j'en suis désolée, mais remarquez tout de même ma volonté d'un dialogue enrichissant pour chacun.

Alors, le concert dont il s'agit a eu lieu ce week-end. Premier indice.

Je me suis vraiment, mais alors vraiment emmerdée, pire que pendant la première partie des Honeymen, parce que ça a duré toute la soirée. D'aucuns me diront : "Mais, pourquoi es-tu restée ? Pourquoi n'es-tu pas rentrée chez toi regarder un film ?"
Et je leur répondrais que premièrement, je me demande encore pourquoi je suis restée (alors que sur le fond, je le sais très bien, je suis restée avec l'espoir d'un évènement, d'une amélioration, bref, d'un quelque chose qui sauverait cette soirée de la noyade). Et deuxièmement, j'avais effectivement un film à la maison : "Chien enragé" d'Akira Kurosawa. Mais le DVD, emprunté aux Champs Libres, était rayé, et bloquait à la 10e minute. Voilà pourquoi je ne suis pas rentrée.

Tâchons maintenant de savoir pourquoi c'était nul. J'en viens à une anecdote de cette soirée : Quelques minutes avant le début du concert, alors qu'il était selon moi encore trop tôt pour se prononcer, un spectateur crie "C'est nul !". Le bassiste de répondre : "Ouais, mais c'est cinq euros".
C'était, ma foi, une réplique bien pensée vue sa position, mais je crois quand même qu'on touche à un des noeuds du problème : il ne faut pas confondre prix et valeur. J'ai vu des concerts gratuits (ex, The Milk, pas plus tard que la semaine dernière ; Mardi Gras Brass Band, en 2003 à la kermesse de Seclin ; ou Marcel et son Orchestre sur la Grand' Place de Lille en 2001, pour ne citer que ça) qui étaient mille fois mieux que certains concerts payants (ex : les Yeah Yeah Yeahs en 2003 à Maria am Ostbahnhof à Berlin, We Are Scientists en décembre 2006 à l'Ubu de Rennes, etc.).
Donc, messieurs, c'est pas parce que votre public n'a payé que cinq euros, si on retourne le problème dans l'autre sens, qu'il faut se permettre de le mépriser et ne pas se donner la peine de le séduire.

Maintenant, parlons chaussures.

Dorénavant, avant d'entrer dans une salle de concert (et surtout avant de payer ma dîme), je regarderai les chaussures du public, qui, dans ce monde du conformisme rebelle, en disent long sur la musique écoutée.
Ce soir là, le public portait, à quelques rares exceptions près (dictées elles-aussi par la mode, mais ainsi va la vie), des espèces de baskets difformes pour faire du skateboard. Quand j'étais encore au lycée, c'était les Van's qui étaient à la mode, avec une autre marque très chères, avec un nom qui fait un peu chimique, genre Oxmo, je ne sais plus (si quelqu'un veut me renseigner, c'est bien, mais je m'en fous). Bref, lacets défaits, genre.

Alors soit, ces jeunes gens avaient des lacets défaits, vous m'en direz tant. Mais en plus, ils étaient mous. Je ne sais pas si la musique les ennuyait autant que moi, mais ils dansaient à peine, tapaient à peine dans leurs petites mains propres... Ca devait être la période molle de l'adolescence.

Encore une fois, j'ai regretté les petits ados ENERGIQUES qui pogottent d'habitude toujours dans cette salle.

Mais où va le monde si les enfants sont aussi peu débordants d'enthousiame ?

Tout ça pour dire, et ça sera ma conclusion :

C'ETAIT UNE SOIREE DE MEEEEEEEEEERDE !

vendredi 26 janvier 2007

The Milk

Mardi soir au Mondo (je me demande pourquoi je précise encore...), The Milk.

The Milk, c'est le grand projet d'une fille, toute seule, mais avec beaucoup de ressources : du talent, déjà, et puis des guitares, un violoncelle électrique, des petites machines et des pédales pour enregistrer des boucles, une voix, des textes mélancoliques...

Le résultat ?

Magnifique ! Ca n'est pas sans rappeler Venus, pour le côté insoutenable légèreté de l'être : des mélodies douces, ponctuées de sons qui font mal dans les aigus bien aigus ou dans les graves bien graves et des textes durs et poétiques.

Même le slam intempestif du trublion Blam Blam n'a pas réussi à démonter la machine en marche.

Une affaire à suivre, donc.

dimanche 21 janvier 2007

The Honeymen

La soirée a mal commencé, avec l'ambiance la plus déprimante qui soit. Je me disais déjà "ça y est, le blues c'est pour les vieux alors on se fait chier". J'en venais presque à regretter les petits ados qui pogottent d'habitude au Mondo.

Le premier groupe n'était certes pas réellement mauvais, mais ça ne décollait pas.

Un son trop propre, à mon avis, pour être vraiment blues. Trop de musiciens, trop bonne technique, guitares trop accordées, chanteuse en trop bonne santé... j'en sais rien.

Il faut quand même les saluer pour la plus mauvaise reprise de "No Fun" que j'ai jamais entendue. Bravo (bon, je reconnais, c'est un peu méchant ce que je dis, mais on ne touche pas à Iggy impunément !)

Par contre, The Honeymen ont relevé le niveau. Magnifique set, comme on dit dans une certaine presse, qu'on s'empresse de ne pas lire. Et quelle endurance messieurs ! Ils ont bien joué jusque 1h30 du mat', et ils étaient toujours frais comme des roses. Enfin, si on veut.

J'en profite pour faire de la pub (je ne touche pas de commissions, mais j'ai bon espoir de recevoir un jour quelque chose en retour de mes communications généreuses) (eh eh) :
La soirée était organisée par l'association Roazhon Blues (ouais ouais, je sais, les noms bretons, c'est très surfait, mais qu'est ce qu'on y peut, hein ? Y z'ont un patrimoine à défendre, ces braves gens...).

Et sans rapport aucun, voilà une occasion de découvrir le Videobus.

samedi 20 janvier 2007

Brassens Not Dead... Mouais.

Hier soir au Mondo Bizarro... Brassens Not Dead. Groupe toulousain (d'après l'accent et les multiples références faites par le chanteur (à la coiffure hideuse) à la ville rose, mon esprit de fin limier en a déduit que) spécialisé dans la reprise de... Enfin, c'est compris dans le nom, faîtes aussi un effort de déduction.

Je n'avais pas prévu d'y aller, mais je me suis retrouvée embarquée comme par enchantement par des joyeux drilles, qui n'étaient plus très joyeux arrivés là-bas (surtout une en fait, sans vouloir balancer qui que ce soit), alors que moi, je me suis finalement bien amusée.

La musique était bien mais pas top (ce qui n'engage que moi, comme d'hab). Trop reggae, en fait. Et puis faut dire que je ne suis pas super fan de Brassens. (Eh ! J'ai dit que je ne voulais pas y aller, hein !).

Mais l'ambiance était très chouette, alors ça a bien compensé le manque de rock'n roll de l'histoire.

lundi 15 janvier 2007

Bonne année, etc...

On commence l'année tout doucement et avec un peu de retard...

Un seul concert depuis début janvier : c'était samedi 13 Janvier au Mondo Bizarro pour leur anniversaire (combien ? Je ne sais pas, mais dans tous les cas, ça ne nous rajeunit pas !).

Deux groupes spécialisés dans des reprises des Ramones, la tête d'affiche s'appelant à juste titre "Tribute to The Ramones". Ma foi, une belle imitation.

Bon, je dois dire, j'y suis plus allée pour la sortie, je ne suis pas fan des Ramones. Paraît qu'ils ont tout inventé, mais je trouve ça quand même bien gentillet.

Enfin, l'ambiance et la bousculade étaient bonnes, et je m'en suis tirée avec des habits et les bras tout collants de bière, ainsi que quelques bleus... ça fait partie du jeu, paraît-il.