mercredi 30 janvier 2008

Saturday Night Fever

Samedi soir, donc, il y avait Heavy Trash au Grand Mix. Oui, mais pas que. Il y avait aussi Genjini à la Cave aux Poètes. J'ai vu les deux.

Début de soirée, donc, rock'n roll version classique, en provenance du pays des cowboys. La première partie était assurée par les canadiens The Sadies. Un petit côté country, sans grande audace. Un bon orchestre de mariage : ils mettent l'ambiance, mais ne cassent pas la baraque.
Heavy Trash, à proprement parler, c'est seulement Jon Spencer et Matt Verta-Ray. Pour les concerts, ils s'acoquinent avec les groupes qui assurent leur première partie (parfois Power Solo, parfois The Sadies).
Pour la suite, Jon Spencer et Matt Verta-Ray ont donc rejoint les Sadies sur scène, avec leur répertoire à eux, un rock teinté de rockab, à la fois propre et sexy... C'était pas aussi bien qu'avec Power Solo, mais bon, c'était super quand même, grâce au charisme légendaire de Jon Spencer.

Après ça, déplacement en bande à la Cave aux Poètes, pour l'électro-rock de Genjini, au pays des chaussures et des vestes Adidas. Un super set (sans doute le meilleur des trois que j'ai vus), malgré un plantage informatique. Mais comme dirait Dominique (la géniale chanteuse), quand une corde casse, le public n'a pas le choix, il attend. Alors on a attendu patiemment et ça valait la peine. On a dansé comme des petits fous et tout le monde était content.

Comme quoi, dans la vie, faut pas être sectaire. On peut aimer le cuir, les bottes, et aussi les baskets, et comme ça, on a vachement plus d'occasions de s'amuser dans la vie. Et ouais.

lundi 21 janvier 2008

Un plus grand plouf

Hier soir, ciné : A Bigger Splash, un film autour de l’artiste David Hockney et de son tableau du même nom. Je ne dirais pas que c’est un mauvais film… Mais diable, qu’il est chiant. Une heure et demie de soupirs. Il ne se passe pas grand-chose dans la vie de Hockney, tout comme dans celle de ses amis. Tout le monde s’emmerde et tout le monde se demande ce que David en pense. Mais David n’a pas l’air de penser beaucoup plus loin que les pointes de ses cheveux platine. Il étale ses couleurs vives avec anxiété. J’aurais aimé que le film fasse une part plus belle à la peinture et à l’art, plutôt qu’à tout ce petit monde qui gravite autour de l’artiste.


Comme j’ai un peu de retard dans mes chroniques ciné, en voilà de brèves, dans le désordre :


Into the Wild de Sean Penn : Excellent film. La fin est parfaite.

J’avais lu il y a quelques années un article sur Sean Penn (je n’arrive pas à me rappeler si c’était dans Vogue ou Courrier International !!!), qui faisait état de son engagement politique à l’encontre du gouvernement Bush. On retrouve dans le film, en arrière plan, une critique acerbe de la société américaine. Surconsommation, fermeture des frontières (notamment mexicaines), interventionnisme militaire, extrême pauvreté de certains américains… tout y passe.

Ceci mis à part, c’est une superbe aventure à travers les USA, et les dingues de road-movies n’auront qu’une envie : partir sur les traces d’Alexander Supertramp.


La Visite de la Fanfare (Israël): Pas mal, mais j’ai regretté que ça n’aille pas plus loin. Certaines scènes du début sont hilarantes, mais le film m’a un peu laissée sur ma faim. C’est comme si le réalisateur n’avait pas eu assez de sous pour dire tout ce qu’il voulait.


California Dreamin’ (Roumanie) : Bon film, même si ça sent un peu le déjà vu (Kusturica).


XXY (Argentine) : Bon film, très sensible, autour d’une ado hermaphrodite. Le film reste toujours très décent et ne tombe pas dans un show à la Elephantman. Le sujet est traité avec beaucoup de délicatesse, mais je crois que si la fille avait eu une tache de naissance sur le visage, des lunettes en cul de bouteille, ou tout autre marque de différence, le film aurait pu être le même. Cette fille traverse la même crise que tous les ados, finalement. Affirmer sa personnalité, apprendre à aimer et être aimé, etc.

Cela dit, si j’ai apprécié le film, c’est en grande partie grâce à l’actrice principale, magnifique.


Cowboy, de Benoît Mariage (Belgique) : un film à chier, à chier, à chier. C’est pas marrant, c’est long, c’est niais, bref : un navet.

mardi 8 janvier 2008

*******G*E*N*J*I*N*I*******L*I*V*E*********

JEUDI 10 JANVIER
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20h30
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G*E*N*J*I*N*I
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*L*I*V*E*
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SUR
*MYGROOVYPOD*