samedi 23 février 2008

funky loosy wenesday night

Mercredi soir, je suis allée au Grand Mix. On va dire que j'ai raté la première partie (comprend qui veut).

Pendant la pause, ils ont mis un disque de Finley Quaye... Décidément, encore un rappel de mes années lycée.

Ensuite, c'était The Heavy. Je ne connaissais pas, mais le clip qui était sur le site du Grd Mix me plaisait bien.

J'ai bien aimé les 10 premières minutes, après, ça m'a ennuyée, et je suis partie au bout de 25 minutes...

Il y a des soirs avec, et des soirs sans.

mercredi 20 février 2008

Smashing Surprise

Hier soir, j’ai vu les Smashing Pumpkins au Forest National à Bruxelles.


En fait, deux heures avant, je ne savais même pas qu’ils s’étaient reformés, et encore moins que j’irais les voir. Un ami m’y a invitée par surprise. C'est-à-dire qu’au lycée, j’adorais les Smashing Pumpkins. Entre temps, ma passion s’est plus que tarie, mais c’était quand même marrant de réentendre quelques tubes.


Avant de parler de la musique, quelques mots sur la salle. C’était la première fois (et peut-être la dernière) que j’allais dans une salle aussi grande. C’est une salle ronde. Entourée de deux étages de fauteuils, la fosse peut accueillir environ 3000 personnes (au pif, j’ai pas compté, même si j’aurais pu parce que le public ne bougeait pas beaucoup… Par moments, on aurait cru regarder l’armée chinoise en terre cuite). Au dessus, il y a une énorme boule Coca-Cola avec un bandeau lumineux qui tourne, rappelant que le lieu est non-fumeur.

D’ailleurs, depuis que les salles de concert sont non-fumeur, on a beaucoup moins de ringards qui allument leurs briquets pendant les slows. Oui, mais maintenant, il y a mieux : les téléphones portables. Regarder la fosse depuis les fauteuils pendant un concert, c’est un peu comme de regarder le ciel au crépuscule. On balaye distraitement le ciel des yeux et on aperçoit une étoile (un téléphone portable), puis une autre, et une autre, et une autre, jusqu’à ce que le regard embrasse la vue dans son ensemble et qu’on se rende compte que le ciel est plein d’étoiles. Les étoiles filantes sont les rares briquets qui allument les rares clopes des rares impertinents qui osent encore fumer. J’ai fait quelques vœux hier soir.


Sur la scène, il y avait deux magasins de guitares. C’est normal, quand on en change à chaque chanson…

Après une première partie sans intérêt, les Smash sont arrivés. La bassiste portait une robe tutu noir et rouge, et des cuissardes à talons aiguilles noires. Très joli, d’après ce que je pouvais en voir (de là où on était, elle faisait 5 cm, le chanteur 7).

Le chanteur portait une horrible jupe longue argentée, des espèces de chaussures gothiques compensées, et un t-shirt moulant à longues manches, vert-de-gris. Dans cet accoutrement, avec son crâne rasé, et son grand corps tout maigre, il m’a fait penser à Spock, à Nosferatu et à un grand gourou. Il danse en plus comme le dernier des kékés. Mais, avouons-le, il a une super voix.


Dans l’ensemble, je dois dire que les titres ont été bien exécutés. Le son n’était pas mauvais, bien qu’un peu aigu. C’est une grosse machine bien huilée. Un peu trop. Par moments, la musique frôlait le heavy metal, et avec le jeu de lumières, j’ai cru être à un concert de Ramstein. Et vas-y que je te fais des solos suraigus et que je me branle sur ma guitare et que je fais du larsen pendant dix minutes. La grosse démonstration de puissance, style « Hey, t’as vu tout qu’est-ce que je sais faire avec ma guitare et mes lumières ».

Ça n’est pas tout à fait pour ce genre-là que j’aimais les Smashing Pumpkins, mais plutôt pour les chansons tranquilles et mélancoliques : "Lily", très bien jouée, "1979", magnifique version acoustique par le chanteur tout seul... Par contre, "The World is a Vampire" a été massacrée. Chantée sans aucune conviction, ça faisait vraiment « bon, allez, je vous la fais, mais ça me fait vraiment chier ».


Au final, je suis un peu perplexe. D’un côté, je ne vois pas l’intérêt de voir un concert dans une aussi grande salle. Quand on n’est pas dans la fosse, on a l’impression de regarder la télé. C’était un peu chiant, et je n’étais pas tout à fait mécontente qu’une seule chanson soit jouée au rappel (même si ça n’était pas celle que je voulais, "Bodies" avec le refrain qui dit "Love is Suicide"...).

D’un autre côté, je suis quand même contente de les avoir vus… et puis bon, je ne vais pas cracher dans la soupe, c’était tout compte fait une chouette virée surprise.

dimanche 17 février 2008

Rockin' and Rollin' Saturday Night

Dans le cadre des Nuits de l'Aligator, il a eu hier soir le très attendu concert d'André Williams. Une bonne soixante-dizaine d'années de vie dissolue de sex, drugs and rock'n roll... Cet homme là a tous les vices. On dit même qu'il a été proxénète. Après plusieurs tournées annulées, c'est une chance de l'avoir enfin eu à Lille.

En toute première partie, il y avait Ramsey Midwood. Un blues un peu folk super sympa, frais et simple. C'était vraiment très chouette, d'autant que je ne m'attendais à rien de bon.

Ensuite ont joué les Flash Express, un rock très énergique, assez proche de Jon Spencer Blues Explosion, pour donner une référence. Il y avait quelques petits changements de registres que je n'ai pas trouvés terribles, mais dans l'ensemble, ça bougeait bien, rien à redire.

Ils sont restés sur la scène pour accompagner André Williams, qui est arrivé dans un horrible costume trois pièces à rayures bleu électrique ton sur ton, avec une chemise en soie (?) rouge de chez rouge... Ce mauvais goût revendiqué lui conférait une sorte de classe, pas tout à fait étrangère non plus à son maintien nonchalant, ponctué de quelques mouvements de déhanchés évocateurs...

Ces détails scéniques mis à part, le set était vraiment excellent, super énergique (l'énergie venant, à vrai dire, des musiciens, le pauvre André a eu beaucoup de mal à tenir pendant la durée du concert), et surtout super sexy.