samedi 31 janvier 2009

Glam Bisounours

Hier soir, il y avait Of Montreal et Casiokids à l'Aéronef.

J'étais d'excellente humeur (c'est exceptionnel). C'est pourquoi j'ai accueilli avec joie le set de Casiokids, une petite bande de norvégiens, où on retrouve Bisounours Vert, Bisounours Orange, Bisounours Jaune, etc. Ils sautent dans tous les sens et font une espèce de pop électro rock. Comme pour la liste des ingrédients sur un emballage alimentaire, le composant principal est mis en premier. J'aurais même pu mettre "pop, électro, rock (arôme artificiel à base de guitare électrique et de batterie). Peut comporter des traces de lait."
C'était donc un set joyeux et sautillant, avec des sons aigus qui partent dans tous les sens. Quand on est de bonne humeur, ça passe sacrément bien.
Bon, et puis, grâce à eux, je peux rayer une question de ma liste des mystères non-élucidés. Quand j'avais cinq ou six ans, mon père nous avait offert, à mon frère et moi, un petit synthé. Il y avait plusieurs modes, qui, activés, modifiaient le son quand on appuyait sur les touches (j'explique pour ceux qui connaissent pas). Il y en avait un ou deux qui s'appelaient, me semble-t-il, "voice". Et ça faisait vraiment un son tout pourri. Je me demandais vraiment ce qu'on pouvait faire avec ça.
Et bien les Casiokids l'utilisent avec brio.
Plus que deux à trois cent mille mystères à élucider.

Après ça, il y a eu Of Montreal. Les dix premières minutes, j'étais enthousiaste. Ils étaient bien drôles avec leurs costumes. Et puis il y avait une petite bande qui mettait l'ambiance sur scène, à faire un peu n'importe quoi avec des costumes loufoques. Mais bon, le son était méga pourri, super agressif, beaucoup trop aigu. Les chansons, qui se voulaient apparemment un peu glam et malsaines, étaient juste mièvres. Bref. la musique ne valait pas tout ce remue-ménage, qui n'avait l'air d'être là que pour faire diversion. C'est efficace le temps d'un clip, mais pour tout un concert, c'est un peu long.
Donc, voilà, un petit tour au bar, et puis retour dans la salle à la fin du concert, pour voir un nuage de plumes d'oie, soufflé par des mecs à masques de cochons. Un peu trop club dorothée pour le coup. Mais c'était peut-être les musclés qui se cachaient sous ces masques.

Allez, assez de références de merde pour aujourd'hui. Le prochain concert sera plus rock'n roll, du moins je l'espère.


jeudi 1 janvier 2009

Bonne année deux mille neuve !

En ce début d'année, que je vous souhaite radieuse, voici une petite sélection des concerts à venir autour de Lille dans les mois qui viennent :

23 janvier : Afrojaws / Genjini / Naive New Beaters à l'Aéronef
24 janvier : Théo Hakola à la Cave aux Poètes.
11 février : Black Lips à l'Aéronef
17 février : The Jim Jones Revue au Grand Mix dans le cadre des Nuits de l'Alligator
15 mars : The Ex au Grand Mix avec The Ililta Band
20 Mars : Jonathan Richman à l'Aéronef

Je ne connais pas tout, mais je sens qu'on va bien s'amuser.

Bon, j'ai pas raconté tous les concerts que j'ai vus récemment. Rien à voir avec les bonnes résolutions, c'est juste que là, j'ai le temps, alors j'y vais (vite fait quand même):

Le 26 Novembre à la Maison Folie de Wazemmes, il y avait un concert des groupes de la Marmitte.
Pour commencer, La Jonction. Je ne suis pas fan de hip hop, mais j'ai été super impressionnée par le show. Cinq petits mecs qui ne payent pas de mine, mais qui dépotent.
Après, il a eu Narrow Terence. J'ai trouvé ça pas mal au départ, et puis j'ai vite trouvé ça chiant. En fait, ce qui m'a énervée, c'est quand le chanteur-batteur s'est lancé dans un truc qui me paraissait être une imitation de Tom Waits. C'est sûr, c'était bien fait, mais bon. Si je veux écouter Tom Waits, j'écoute Tom Waits, pas Narrow Terence. J'ai été aussi énervée par une espèce de glorification de l'alcoolisme. Enfin bon, ça c'est personnel, ça n'a rien à voir avec la musique.
Après ça, je suis partie, j'en avais marre.

Le 29 Novembre, il y avait entre autres Mouse on Mars au Tri Postal, dans le cadre du festival du court métrage (je ne vois pas le rapport, m'enfin).
Contre toute attente, il n'y avait pas grand monde. Ils ont apparemment oublié de faire la com'.
Alors, Mouse en Mars, c'était vraiment bien, mais que dire ? Deux beaux gosses qui tripotent des boutons en secouant vaguement la tête. Je n'ai aucun souvenir de la musique, mais je sais que j'ai dansé tout le temps. Bon, c'était bien, quoi.

Le 4 décembre, j'ai vu Ramsay Midwood et Giant Sand à l'Aéronef.
Au départ, j'y allais pour voir Ramsay Midwood. Je l'avais vu en février faire la première partie d'André Williams, et j'avais beaucoup aimé. Là, même avis. Un bon moment. C'était pas tout à fait pareil, puisque les musiciens de Giant Sand se sont joints à lui progressivement. Un guitariste, un contrebassiste, un pianiste et un batteur. Mais c'est quand même dans la version la plus brute (guitare / batterie) que j'ai pris le plus de plaisir.
Après Ramsay Midwood, le chanteur/pianiste/etc de Giant Sant, Howe Gelb, s'est pointé et a introduit une jeune chanteuse sur scène. Malheureusement, j'ai oublié son nom, mais elle était très touchante, avec une super voix.
Juste après elle, Howe Gelb a introduit une autre chanteuse, beaucoup plus énervante. Quand elle chantait, elle prenait une voix et une attitude qui disait "pardon pardon, je ne suis qu'une pauvre petite blonde qui ne sait pas ce qu'elle fait, gna gna gna". Ce truc de la femme enfant, ça me gave. C'est bon, t'es une bombe, t'as mis ta robe argentée, alors assume, soit une femme. Enfin, sa voix, son chant, je trouvais ça chiant de chez chiant, mais apparemment, son style plaisait, puisque ça sifflait dans la salle dès qu'elle arrivait sur scène (le style bebête, ça plait, on dirait).
Enfin, Giant Sand a joué. Bon. Je peux le dire ? C'était chiant aussi. C'était de la belle musique mais... un peu trop jazzy pour moi. Et puis, Howe Gelb, il est plutôt lourd dans son style crooner-à-la-voix-chaude-un-peu-cassée. Il a tout le temps l'air de dire "Are you feeling lonely tonight ?" Avec sa nunuche blonde, c'était un duo parfait, c'est certain.
Enfin bon, dans l'ensemble, c'était quand même une bonne soirée.

Pour terminer, le 19 décembre, il y avait le Club Sandwich à la Malterie. C'est le fameux rendez-vous de fin d'année, où un musicien est invité à en inviter plein d'autres pour faire ce qu'ils veulent.
Bon, j'étais un peu distraite, parce que je fêtais autre chose en même temps, alors j'ai un peu tout raté. Et en plus, comme j'aime pas le jazz et qu'il y en avait beaucoup, je ne vais pas en parler.
J'ai beaucoup aimé Martin Granger et Antoine Defoort, pour leur prestation très drôle et débile et vraiment bien chantée (c'est fort, quand même, de faire des chansons aussi connes et aussi bien chantées).
Et puis aussi, j'ai bien aimé Pan Pan : Barnabé Mons (alias Weissmuller) et sa belle (J'ai essayé de retrouver son nom, mais tapez pan pan dans google, et vous verrez que ça ne donne rien. Avec pan pan et club sandwich, on peut retrouver la recette du pan bagnat, mais ça n'aide pas).
On peut le dire, c'était le set le plus rock'n roll du club sandwich. Ils portaient des combinaisons moulantes de couleur chair, qui laissaient croire aux myopes qu'ils étaient nus (ça crée une petite émotion, tout de même !). Le duo guitare (ou basse ? je ne sais plus) / batterie fonctionne bien, très énergique. Après, je ne sais pas s'il était vraiment nécessaire de faire une chanson sur le trou du cul de Brad Pitt... mais bon, admettons.

Voilà. C'est tout ce que j'ai vu fin 2008. Pas grand chose. Mais c'est de ma faute, j'ai raté plein de concerts, j'étais fatiguée. J'espère que ça ira mieux cette année.