tag:blogger.com,1999:blog-168588902024-03-20T23:13:57.224+01:00Intérieur CuirEXTERIEUR ZEBRE.Unknownnoreply@blogger.comBlogger173125tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-84815436502725085782013-03-21T09:16:00.001+01:002013-03-21T09:16:35.944+01:00"Je dessine comme un robot"<b>Pierre C. dessine depuis 2006 sous le pseudonyme de The Pit. Son travail est exposé à la galerie La poussière dans l'œil à Villeneuve-d'Ascq.</b><br />
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Céline L. -<b> Quand as-tu trouvé ton style ?</b><br />
The Pit - Je ne cherche pas vraiment un style... Je suis fidèle à un truc : dessiner au pinceau et seulement des contours. Pas de zone d'ombre. Je ne sais pas pourquoi je fais ça. Peut-être pour faire comme Hergé. Ça vient de ce que je regardais il y a longtemps. Ensuite, le dessin évolue... Parce que je dessine mieux. Un style ne se forge pas, il y a la technique, et il y a ce que tu regardes.<br />
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C. L. - <b>Tu cherches à déconstruire l'image ?</b><br />
The Pit. - Oui. J'essaye de dessiner de manière super clean, un peu comme du dessin industriel ou de la ligne claire : les formes sont délimitées par un contour et en même temps j'essaie de le trafiquer pour que ça devienne super compliqué. Après on ne sait plus très bien ce qui est devant, derrière. Oui, ça déconstruit un peu, ça fait des systèmes de raccourcis bizarres, pas du tout réalistes. Sur un visage, il peut y avoir un tout petit œil et un vachement gros, un bras qui est mille fois trop petit, ou mille fois trop long. Ici, la jambe va vers l'avant mais ce n'est pas très logique parce que la cuisse devrait passer derrière le mollet... En fait, elle passe derrière. Pourtant, c'est bien le gros pied, donc on se dit que c'est celui qui va devant. Ce sont des torsions. Les filles sont un peu tordues.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.flickr.com/photos/introthepit/8249747659/" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" title="jalouse footsucker de introthepit, sur Flickr"><img alt="jalouse footsucker" height="500" src="http://farm9.staticflickr.com/8346/8249747659_04db3723e0.jpg" width="377" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Jalouse Footsucker, The Pit</td></tr>
</tbody></table>
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C. L. - <b>Quelles sont tes références ?</b><br />
The Pit - Au début, c'était Charles Burns. Pour les traits. J'ai aussi regardé à fond Tomi Ungerer, le bouquin qu'il a fait dans les années 60, Fornicon. Il a dessiné de façon super clean des nanas qui se font baiser par des machines. D'ailleurs il disait qu'il essayait de dessiner un peu comme un robot. J'aime bien dire que je dessine comme un robot. Même si après, comme c'est du dessin au pinceau, c'est un peu souple. Ça garde une certaine sensualité... de robot ! De robot en plastique qui fond facilement. Après j'aime bien le dessin des années soixante. Comme Heinz Edelmann, qui a dessiné la pochette de Yellow Submarine. Avec des formes assez rondes, un peu gonflées, et en même temps assez géométriques. Hairy Who. Le dessin punk aussi… Et des tonnes d’images…<br />
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C. L. - <b>As-tu des références en littérature ou cinéma ?</b><br />
The Pit - Non, la littérature et le cinéma, pas trop. Ou alors... Si... Les trucs un peu gores. La musique est présente, parce que je trouve que mes personnages sont comme des danseuses. Il y a de l'hystérie, comme quand tu danses et que tu rentres en transe. C'est présent, comme le fait de crier...<br />
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C. L. - <b>Et tu ne dessines que des filles ?</b><br />
The Pit - Des robots aussi ! Il y a des robots ! Il y a des motos, ce ne sont pas des filles. J'ai dessiné des têtes de mort. C'étaient des crânes de mecs, je pense. C'est un peu le truc des pin-up à mon avis. Je dessine des pin-up. C'est un peu con, mais...<br />
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C. L. - <b>Elles ont quand même des espèces de bites.</b><br />
The Pit - Non, ce sont des chaussures, des talons. Mais oui, il y a de la bite ! En fait il y a des hommes ! En ce moment je mets de plus en plus de trucs qui pourraient suggérer... des gros boudins.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.flickr.com/photos/introthepit/6633872763/" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" title="pussy galore de introthepit, sur Flickr"><img alt="pussy galore" height="500" src="http://farm8.staticflickr.com/7019/6633872763_2e6820022b.jpg" width="375" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Pussy Galore, The Pit</td></tr>
</tbody></table>
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C. L. – <b>Comment ça se passe quand tu dessines pour des fanzines ?</b><br />
The Pit - Les dessins, je ne les fais jamais en me disant « il y a tel mec qui veut telle sorte de dessins pour son fanzine ». C'est super rare que je les fasse comme ça, à la commande. D'abord je les fais pour moi, j'ai mon programme dans la tête, ça marche un peu par séries. Même si ça parait un peu tous les mêmes. Il y a deux-trois thèmes, j'essaye d'aller au bout. Les bagarres de filles, je pense que je suis arrivé au bout. Elles se mordent, elles s'écrasent les pieds... Après le mec me demande ci ou ça et puis je sélectionne dans mon stock.Si ça ne colle pas tant pis pour moi, je ne serais pas publié…<br />
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C. L. - <b>Tu fais beaucoup de sérigraphie... C'est un choix commercial ?</b><br />
The Pit - Ça c'est l'exploitation des dessins... La sérigraphie, c'est un moyen. En fait je m'en fous. J’aime toutes sortes de supports. Comme être imprimé dans un livre en quadri. Ou sur un pouf… Je suis trop content qu’on me demande des dessins.<br />
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C. L. - <b>Tu t'en fous, tu ne vois pas de différence de valeur ?</b><br />
The Pit - C'est pas que je m'en fous, mais la préparation des fichiers pour la sérigraphie est fastidieuse. J'aime bien que les dessins soient imprimés tels quels en noir et blanc sur du beau papier, c'est cool. Qu'ils soient colorés, j'aime bien aussi. L'offset, j'aime bien, parce que c'est propre, les couleurs peuvent être assez complexes. La sérigraphie je suis moins fan parce que... c'est toujours un peu galère à préparer, à se faire une idée de ce que ça va être, c'est pas évident... Ou alors il faut que j'aille un peu plus loin, que j'en fasse plus. Ce qui me gêne avec la sérigraphie c'est qu'il y a souvent des décalages. T'as toujours un demi millimètre qui bouge, c'est difficile à caler.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.flickr.com/photos/introthepit/5101024493/" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" title="I'm dead, I'm dead, I'm dead de introthepit, sur Flickr"><img alt="I'm dead, I'm dead, I'm dead" height="350" src="http://farm2.staticflickr.com/1106/5101024493_fc081e4a2d.jpg" width="500" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">I'm Dead I'm Dead I'm Dead, The Pit</td></tr>
</tbody></table>
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C. L. - <b>Pourquoi c'est trash comme ça ?</b><br />
The Pit - Ce que j'aime bien dans l'image, c'est qu'elle ait un gros impact. Les images que je préfère regarder, ce sont les images qui pètent, qui te font réagir. Où le message est tellement évident que tu te dis « putain c'est trop bon ». En même temps, je ne suis pas sûr que mes dessins soient très impactants, parce qu'ils sont un peu compliqués. Ce qui est représenté n'est pas tout le temps évident. Mais je crois que c'est pour ça que j'aime bien les trucs un peu trash, parce que c'est rigolo. C'est comme un mec qui tombe dans un escalier, il se fait super mal, mais ça fait rire. L'autre jour, on m'a parlé de symbolisme, j'ai dit « non, il n'y a pas de , ça ne signifie rien de plus que ce qu'il y a. » Il y a une nana, elle a le pied dans la gueule de l'autre, et c'est tout. Il ne faut pas aller chercher du sens. Il n'y a pas de sens. C'est plus de l'ordre de l'illustration comique.<br />
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C. L. - <b>Hara Kiri ?</b><br />
The Pit - Oui, et aussi par rapport au sexe, parce qu'il y a quand même plein de sexe là-dedans. Ce qui me fait marrer dans l'imagerie porno, surtout le porno déviant, c'est que ça paraît souvent ridicule vu de l’extérieur. Se faire prendre en photo dans des trucs... Tu te dis « au secours » et en même temps, les mecs, ils y vont. Ils ont une sorte d'inventivité qui est amusante. C'est comme le gore. J'aime bien quand c'est too much. J'aime bien l'excès.
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-46086141212662368052012-12-15T11:39:00.000+01:002013-03-18T11:43:53.383+01:00Réchauffé de cold wave sauce cabaret <b>En 1982, le duo nancéien Kas Product, pionnier de la cold wave française, sortait son tube Never Come Back. Ce soir, Mona Soyoc et Spatsz font leur retour à l'Aéronef.</b><br />
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Le public est tout en noir. Ceux qui le peuvent encore portent une longue mèche, noire et raide, raie sur le côté. D'autres ont le crâne rasé. Les manteaux en cuir sont tendus sur des ventres arrondis. Les fans de cold wave ont vieilli et grossi, mais leur garde-robe n'a pas changé. Ils portent la panoplie de l'époque où ils étaient amoureux de la belle Mona. Il plane comme un air de retrouvailles. <br />
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D'abord il y a la première partie, l'échauffement avec Guerre Froide, groupe de cold wave aussi ancien que Kas Product, mais moins connu. Une musique vaguement wagnérienne retentit. Le groupe entre sur scène. La musique s'arrête et le chanteur dit « bonsoir, ça va ? » Derrière moi, quelqu'un ricane : « ça valait bien la peine d'envoyer une musique aussi grandiloquente, pour commencer aussi platement. » Ils jouent, basse-guitare-chant sur boîte à rythme, tandis que des images de films allemands et de chantiers - allemands aussi - défilent derrière eux. Le chanteur arbore la même coupe qu'il y a trente ans, mais argentée. « Il a de beaux restes, dit une fille sur ma gauche, mais on sent qu'il est mal à l'aise. » Voix tremblante, mouvements coincés, paroles mimées.<br />
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Quelques minutes après le début du set, Jean, un jeune quarantenaire, me dit « c'est marrant de le voir en mode cold wave. Je le connais plutôt en version parent d'élève, pantoufles et tartines de confiture », ajoute t-il. Venu pour Kas Product, Jean a réservé plusieurs mois à l'avance. Guerre Froide, ça ne l'intéresse pas tellement.<br />
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Le public reste calme pendant la prestation, les applaudissements sont polis. A la fin du set, Mathieu, hipster à rouflaquettes vêtu d'une veste en peau de poulain, me dit qu'il a aimé le concert. « J'ai trouvé le chanteur très sincère, mais tu ne le dis pas, sinon tout le monde va se foutre de ma gueule », précise t-il en riant.<br />
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Pendant la pause, on se rue vers le bar. Boire vite pour tenter de trouver l'ambiance que Guerre Froide n'a pas réussi à installer. Energie post-industrielle, excitation adolescente, transe robotique.<br />
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On s'agite en coulisses. La musique de fond s'arrête, signe que le concert va vite reprendre. On se presse pour trouver une bonne place, près de Mona. La boîte à rythme est lancée. Un écran cache l'avant de la scène. « Elle est devenue tellement moche qu'elle est obligée de chanter derrière une bâche », dit une mauvaise langue, déclenchant l'hilarité de son entourage. <br />
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Quelques secondes plus tard, Mona apparaît à travers son écran, qu'elle déchire avec un couteau en chantant. Voix chaude, sensuelle, légèrement cassée. Le kitsch de la mise en scène laisse un peu sceptique, mais le public apprécie la vue. La coiffure légendaire est devenue un mi-long commun, mais elle est superbe. Ligne parfaite en slim noir et top à sequins, pommettes sublimes, yeux en amande pour regard de braise. Spatsz, en retrait, pilote les opérations depuis son ordinateur. En quelques minutes, plusieurs personnes me disent : « t'as écrit Patricia Kass Product ? » Je questionne Fred, un vieux fan casquette vissée sur la tête, sur cette tendance music-hall à laquelle je ne m'attendais pas. « Ça a toujours été comme ça, me dit-il, c'est son truc, le cabaret. »<br />
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Face à la scène, le public est en folie. Mona fait son effet. Je m'éloigne un peu. Postée derrière deux armoires à glace en tenues militaires (ils parlent de Charlemagne, d'empire, de Pangermanie), je sens un regard porté sur mes notes. C'est Chris, un grand belge plus jeune que la moyenne. Il s'est engagé pour trois dates de cette tournée. « Dès le troisième morceau du premier concert, j'ai été déçu, me confie t-il. Ce côté music-hall... Mais on en reparle à la fin du concert, je te dirai tout en détails. »<br />
Never Come Back commence. Stéphanie, une brune pétillante adossée au bar, est déçue elle aussi. « Je ne peux pas leur en vouloir, dit-elle avec indulgence, c'est ma chanson préférée au monde, je l'ai écoutée tant de fois en version studio que c'est normal d'être déçue. » <br />
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Le show continue. Mona se jette plusieurs fois dans le public, silhouette gracile portée par des dizaines de mains. Elle sort un pistolet, un mégaphone, miaule, ondule. <br />
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Après le rappel, je rencontre Terpan, qui a passé le concert collé à la scène, en adoration. « Elle n'a pas changé, dit-il les yeux brillants. Voix chaude, sensuelle, magnifique. J'ai fait deux cents photos. Je t'en enverrai si tu veux. » Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-51975037728420594052012-06-24T22:35:00.000+02:002012-06-25T09:16:58.462+02:00Tagada Thuin Thuin<div style="text-align: justify;">
Parce qu'il fallait vraiment une soirée hors normes et parce que j'ai retrouvé le goût du blogging en écrivant ailleurs, laissez-moi vous narrer la fête de la musique à Thuin.</div>
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Thuin, charmante bourgade fortifiée à l'ouest de Charleroi, rafraîchie par la Sambre, qui est un cours d'eau, pas une bière. Au pied du beffroi, le comité des fêtes avait installé un chapiteau tout à fait fonctionnel mais non moins confortable, qui nous aurait bien abrité s'il avait plu, ce qu'il n'a pas et c'est aussi tant mieux.</div>
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Et sur cette scène pour le moins bucolique, qui avons-nous vu, que l'on croyait déjà mort depuis dix ans ? Marcel Zanini. Eh oui. Tu veux ou tu veux pas ? On ne voulait pas spécialement, mais on n'a pas eu vraiment le choix, vu qu'on voulait voir <a href="http://thejackets.ch/" target="_blank">The Jackets</a> et qu'il fallait bien patienter. Heureusement, à Thuin, on pense à tout, et pour dix jetons de bière achetés, il y en a un gratuit. Ça nous a fait, à quatre, presque trois tournées complètes, ce qui n'était pas si mal pour ce petit tour de jazz. Marcel Zanini, la classe quand même, était accompagné (dixit) des meilleurs musiciens de France. Clone de Bernard Menez, le guitariste, la cinquantaine, était le petit jeune de la troupe. Il jouait assis en tirant une drôle de tronche ("laissez-moi faire caca tranquille"). Le batteur, très vieux, très chauve, avec une chemise jaune pâle, faisait sans cesse de grands gestes aux techniciens, pour leur signifier qu'il n'avait pas de retour. Le pauvre ne s'avouait pas que s'il n'avait pas de retour, c'est parce qu'il est sourd. C'est pas bien d'engueuler les autres pour des choses auxquelles ils ne peuvent rien. Cette petite heure de concert s'est passée plutôt agréablement. C'était riant, même. </div>
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Quand le deuxième groupe a fait sa balance, nous avons su qu'il était temps pour nous de découvrir la gastronomie locale, et nous avons dérangé une dame de son match de foot et de son verre de vin blanc pour nous enquérir d'une bonne adresse : "alors comment je vais te dire ça ? Tu suis le mur de Thuin, en bas du mur, tu vas à droite et un peu à gauche, tu descends, tu arrives à la boulangerie et après à la voûte, tu passes sous la voûte et tu tournes à droite, là tu vas voir un premier snack mais faut pas y aller ils vendent pas d'alcool ça moi j'aime pas, tu vas au deuxième j'ai déjà été les frites sont bonnes."</div>
<div style="text-align: justify;">
Juste à côté dudit snack, il y avait le restaurant gastronomique de Thuin, sur une péniche. A l'occasion...</div>
<div style="text-align: justify;">
De retour au chapiteau le ventre plein, nous avons retrouvé une foule en délire (une petite foule, en petit délire) au son de cet horrible combo allemand de musique bruyante et inaudible avec une chanteuse qui chante très fort et nous nous sommes félicitées, mes amies et moi, d'avoir profité de ce moment pour nous restaurer.</div>
<div style="text-align: justify;">
Un rappel et une balance plus tard, les <a href="http://www.myspace.com/thejacketsbern" target="_blank">Jackets</a>, from Bern, Switzerland, ont enfin joué, et nous avons compris pourquoi nous étions venues. Quel bon groupe ! Quelle chouette nana ! Quelle belle moustache ! Certains morceaux étaient peut-être un peu mous, mais dans l'ensemble, j'ai adoré. Jack Torera, la princesse à moustache, est belle, chante bien, joue bien de la guitare, se contorsionne occasionnellement, et dessine aussi les pochettes de leurs disques. Et en plus, elle est drôle. Moi, je dis, y a des nanas, heureusement qu'elles n'habitent pas trop près de chez nous, autrement, on serait obligés d'être jalouses d'elles, ou alors copines avec elles (en étant secrètement jalouses). Les gonzesses, quelle connerie. </div>
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Enfin, le concert nous a aussi donné l'occasion de voir à l’œuvre quelques gloires locales (notamment une jeune femme qui ressemblait fort à Nadine Morano, en jeune). On sait s'amuser à Thuin. Après que mes amies m'aient fait la surprise de m'offrir un disque pour mon anniversaire, et après que j'ai trouvé par terre un badge avec la tête d'un gars que j'ai d'abord pris pour Jean-Pierre Sauser mais qui était le bourgmestre de Thuin, nous avons discuté avec une demoiselle qui nous a conseillé de revenir à l'occasion dans la région pour voir Mister Cover. "C'est un groupe, il font des reprises, généralement c'est assez rock, et on se croirait vraiment au vrai concert de celui qui est repris. Comme par exemple, quand ils jouent U2, on croirait vraiment qu'on est au concert de U2." Alléchant, n'est-ce pas ?</div>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-77976035850865703192012-02-23T16:04:00.003+01:002012-02-23T16:32:44.667+01:00Hanny The Cat<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Mardi soir, Hanni El Khatib est venu faire le matou pour le public du Grand Mix. En première partie il y avait Coming Soon et ce n'est pas la peine de revenir, merci. </p><div style="text-align: justify;"><br />Hanni El Khatib, c'est un mélange de Jon Spencer et Chris Isaac. Physiquement, il pourrait participer avec mérite à un concours de sosie d'Elvis (sachant que le costume fait souvent beaucoup). Peut-être pas à Las Vegas, mais à Hénin-Beaumont, il a ses chances. </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Dans le but généreux de nous offrir, à nous, les filles, un rock'n roll sexy et suintant, Hanni El Khatib mise entièrement sur sa voix caressante, mais il néglige le rythme. The Rhythm, I mean ! Il nous fait des petits intermèdes à la limite du jazz, sans être assez virtuose pour le guitare héroïsme, et ce sont des breaks interminables (non, j'exagère, c'était pas si long) sur lesquels il n'y a pas la moindre possibilité d'être suffisamment ému pour bouger ne serait-ce qu'un genou. A peine un battement de tête. On sent que c'est surtout un truc pour titiller les gonzesses et les fans des Cramps les moins intégristes. Ceux qui sont contents de montrer qu'ils sont contents d'avoir reconnu une reprise des Cramps, et que c'est pas grave si elle est mauvaise. Human Fly en l’occurrence. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Pendant qu'Hanni El Khatib essayait d'humidifier de la dentelle avec sa voix de velours, j'ai eu une pensée émue pour Kid Congo and the Pink Monkey Birds, dont la musique lancinante, ultra rythmée, et pour le coup ultra sexy entraîne irrésistiblement tout le corps dans une transe indécente. Et là, y'a pas photo. Hanny. Mon grand. Trouve toi un bassiste. Fais quelque chose. Reste pas tout seul avec ton batteur. Il est excellent, mais t'as besoin d'être plus entouré. Je sais que c'est compliqué, plus on a de musiciens, moins les tournées sont rentables, mais c'est pas avec ce genre de calculs que tu vas trouver la voie. Fais un investissement pour l'avenir !</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Maintenant, je retire tout ce que j'ai dit, pour parler du tube : Dead Wrong. C'est une super chanson. Très efficace, très accrocheuse. Je suis juste un peu vexée, moi, cible marketing, de tomber dans le panneau aussi facilement. Arg. Heureusement que le reste de ses chansons n'est pas à la hauteur de ce petit bijou de romance rock, sinon, je serais réduite à l'état de groupie aux pieds de ce petit homme indifférent. Médiocre perspective.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br /></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-74846132338822123522011-10-25T21:28:00.004+02:002011-10-25T21:40:37.624+02:00Sono mondiale<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je le dis haut et fort : je n'aime pas le jazz. Enfin, je l'ai dit haut et fort pendant longtemps. Il fut même un temps ou je disais « je déteste le jazz ». Maintenant je nuance. J'ajoute que je n'ai rien contre. Que cela dépend des circonstances. Avec le temps -de là à dire avec l'âge, de là à dire que c'est une musique de vieux- j'apprécie un peu mieux le jazz.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Une exception cependant : depuis que je connais Mulatu Astatke, c'est à dire depuis la sortie du film <span style="font-style: italic;">Brocken Flowers</span> en 2005, en effet, je ne suis pas, contrairement à certains de mes amis, une pionnière de la découverte de la musique éthiopienne ; ainsi donc, depuis que je connais Mulatu Astatke : je l'aime. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">C'est pourquoi je suis allée le voir au Grand Mix le 30 septembre, et pas seulement parce que c'était gratuit pour les abonnés. Je suis même arrivée trop tard pour le pot, et pas seulement par snobisme. </p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La première partie, Imperial Tiger Orchestra, était très bien. Ils ont tenu la promesse de leur nom, même si les musiciens ressemblaient plus à Philippe Laville qu'à Indiana Jones (et puis les tigres vivent en Asie, pas en Afrique). </p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Quand Mulatu Astatke a commencé à jouer, les premières notes ont suffi pour entrer dans une atmosphère seventies trépidante. Un petit air de maraude dans une ville endormie, au volant d'une voiture longue et souple. Mulatu Astatke, petit bonhomme écureuil, s'active sur son xylophone, il porte un pull en jacquard dans lequel il doit littéralement crever de chaud. Il prend la parole de temps à autres, on n'y comprend pas grand chose mais il a l'air content et c'est bien.</p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Mulatu Astatke a étudié très jeune la musique au Royaume-Uni et a créé un mix entre jazz occidental et musique traditionnelle éthiopienne. C'est pour ça, j'imagine, qu'il faut parler d'éthio-jazz, et non de jazz éthiopien ("éthio-jazz", j'ai lu ça quelque part, mais je trouve ça assez moche comme nom). C'est un son vraiment particulier, porté par d'autres musiciens comme Mahmoud Ahmed ou Getatchew Mekurya, chez qui on retrouve les mêmes rythmes, la même fluidité, la chaleur des cuivres... Cette musique a une couleur bien à elle, qu'on reconnaît instantanément.</p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Le concert était super, dans l'ensemble, malgré quelques passages un peu longs : les moments où chaque musicien fait le instrument-héros. Le trompette-héros était époustouflant, par contre, le violoncelle-héros... je n'oserais pas dire qu'il jouait mal, mais en tout cas, ça ne sonnait pas super, et cette partie-là était plutôt chiante. C'était le bon moment pour aller faire le plein d'essence. C'est peut-être juste à ça que servent les solos interminables du jazz.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br /></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-72576019511057212452011-10-17T12:49:00.007+02:002011-10-17T13:14:06.806+02:00Celle de trop<div align="justify">La première fois que j'ai vu Experimental Tropic Blues Band, c'était après un groupe que j'avais trouvé excellent, alors je ne les avais pas adoré. La deuxième fois, j'étais malade. Je brûlais, mais pas pour eux. Je n'en garde pas un mauvais souvenir pour autant. La troisième fois aurait dû être la bonne. C'était vendredi à l'aéronef, au club. Toutes les conditions étaient réunies... Mais c'était pas bien. Surtout le lendemain du concert de C. W. Stoneking, la comparaison est trop raide.<br /></div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify">Un concert brouillon, avec un son horrible. La musique en elle-même était moins bien que d'habitude, plus grunge, moins dansante, moins Cramps, moins Gun Club. Et les quelques reprises étaient des massacres. Notamment sur la fin, <em>Pussy Stank</em> d'André Williams, un carnage... sans parler des gens qui sont montés sur scène pour ajouter leur touche poisseuse à cette interprétation déjà médiocre (j'avais d'abord écrit minable, j'hésite). </div><br /><br /><div align="justify">C'est franchement dommage, parce que le groupe a une bonne base. Le blond a une belle voix, à la Jeffrey Lee Pierce. Le brun est un peu plus trash, mais il a une bonne présence, et ils sont capables de faire de super morceaux. Mais avec des blagues à deux balles et une musique qui ne roule plus comme avant, Experimental Tropic Blues Band est en train de franchir la frontière qui le séparait de la catégorie rigolo-rock. C'est bien, ils pourront jouer au festival rire et rock, mais j'irai pas (ça tombe bien, me diront-ils, ils n'ont pas besoin d'une connasse qui fait la gueule dans un coin). </div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify"></div><br /><div align="justify"></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-59866659770677840082011-02-09T09:38:00.002+01:002011-02-09T09:40:54.247+01:00Nashville PussySi vous voulez vraiment, mais vraiment, savoir ce que j'ai pensé du concert de Nashville Pussy le 2 février au Grand Mix à Tourcoing, vous pourrez trouver ça dans le PepperBack de Février.Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-60768075097566727282011-02-02T15:32:00.004+01:002011-02-07T09:40:50.616+01:00Un groupe cul-culte<div style="text-align: justify;">Vendredi soir, il y avait un groupe culte au Grand Mix : The Vaselines.<br /><br />C'était une soirée gratuite pour les abonnés. Pour les autres, c'était l'occasion de s'abonner. Pour 10€, il était donc possible de manger des cacahuètes et des toasts au tarama, arrosés d'un ti punch ou d'une tite bière. Et puis de découvrir la programmation de la saison. Et enfin, de voir un groupe culte. Je disais donc : the Vaselines.<br /><br />Il y a eu une première partie, qui condensait tous les défauts de la tête d'affiche, alors je n'en parle même pas.<br /><br />J'ai dit que The Vaselines était un groupe culte ? Oui, mais ai-je dit pourquoi ? Et bien c'est simple. Ils ont fait seulement deux albums en vingt ans, et Nirvana a repris trois de leurs chansons (<span style="font-style: italic;">Son of a Gun</span>, J<span style="font-style: italic;">esus doesn't want me for a sunbeam</span> et <span style="font-style: italic;">Molly's Lips</span>).<br /><br />Malheureusement, je ne connaissais pas assez bien Nirvana pour reconnaître ces dites chansons, et j'ai raté la séquence émotion des trentenaires. J'ai bien aimé la chanson <span style="font-style: italic;">Son of a Gun</span>, parce que j'adore cette expression, mais ça n'avait rien à voir avec Kurt Cobain.<br /><br />A part ça, la musique est vraiment pas mal. Avec trois guitares et une basse, encore heureux. Par contre, le chant (surtout la voix de la fille) assagit à fond la partie, pour un résultat beaucoup plus pop que rock. Les intros sont souvent prometteuses, mais dès qu'elle commence à chanter, tout fout le camp, ça devient gentil. On dirait une maman. Je ne dis pas que c'est mal, je dis juste que ça m'ennuie. A l'écoute de leur MySpace (je ne suis pas allée plus loin que le premier morceau), j'avais attendu quelque chose dans le ton de Sonic Youth. C'était pas tout à fait ça. Je suis bête moi aussi d'attendre des trucs.<br /><br />A mon avis, The Vaselines, c'est de la musique qui est bien pour les films indépendants américains (ceux qui passent au Sundance). Ça donne envie de traverser le pays dans un véhicule qui tombe souvent en panne, de couleur orange ou jaune un peu passé. Battre la mesure sur le tableau de bord et bouger la tête sur le côté, ébouriffer les cheveux d'un enfant.<br /><br />A ce propos, le bassiste avait un look un peu... différent. Je crois qu'il a voulu jouer avec les New York Dolls, mais Sylvain Sylvain lui a dit "dégage, t'es trop maigre". Quel jaloux, celui là.<br /><br />Au final, ces gens, ils étaient sympas, mais pas très rock'n roll. Il vaut mieux les inviter à manger chez soi (pour une raclette par exemple. Évitons la viande, ils sont peut-être végétariens) que d'aller manger chez eux. On risque de ne pas avoir assez à boire, et peut-être même d'avoir encore faim en sortant.<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-59930013329810822652010-09-22T13:06:00.003+02:002010-09-22T13:30:49.516+02:00Si si, c'est possible<div style="text-align: justify;">Tout de suite, que les choses soient claires : oui, un bon son à la Chimère, c'est possible. Jusque là, j'avais pas vu, et je n'y croyais pas, mais les <a href="http://www.myspace.com/blackdiamondheavies">Black Diamond Heavies</a> m'ont prouvé qu'il était possible de faire une balance et d'envoyer un son tout à fait correct dans ce trou à rats.<br /><br />Les Black Diamond Heavies sont aussi la preuve que le Kentucky ne produit pas que des poulets frits, et c'est plutôt rassurant.<br /><br />Deux hommes : un clavier, une batterie. Juste ça et déjà merveilleux. J'avais craint le côté blues, trop blues, mais c'était pas trop blues, il y avait une énergie dingue et la sueur coulait à flot sur le visage du chanteur. Faut dire que la petite salle était pleine comme un œuf, d'où la chaleur, d'un public pas seulement d'habitués, on voyait bien que le groupe avait rameuté pas mal de monde, jusqu'à nos amis d'Outre-Quiévrain. Ça change un peu, pour une fois que ce n'est pas nous qui les envahissons.<br /><br />Ce que j'ai préféré je crois, ce sont les passages les plus calmes, ambiance Big Time. C'est plutôt cool, en fait : la soirée d'avant, on a vu un Nick Cave au rabais au Pit's, et là, c'était un Tom Waits à la Chimère. Étant donné que ces chanteurs sont maintenant impossibles à voir dans des conditions décentes de jauge et de prix (on ne me verra plus foutre les pieds dans un Zénith), il est plaisant de pouvoir s'offrir de bons moments avec des groupes qui ressemblent sans pour autant être de pâles copies. On perçoit comme ça ce que ça pouvait être de tomber par hasard sur un Nick ou un Tom au cours d'une tournée de bars. Moi j'aime bien.<br /><br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-1530204146029271222010-09-22T12:34:00.003+02:002010-09-22T13:04:56.709+02:00Et la rentrée fut<div style="text-align: justify;">Il y a déjà plus de trois semaines que je dois chroniquer deux excellents concerts de rentrée, et j'oublie, je remet au lendemain, je flemme et flemme encore et résultat, j'ai oublié les dates, les détails et les deux concerts se mélangent un peu dans mon souvenir. Mais je vais m'efforcer de faire deux articles distincts, sinon c'est le bazar.<br /><br />Il y a donc eu <a href="http://www.myspace.com/graveyardtrain3051">Graveyard Train</a> au Pit's. Ne pas confondre avec le groupe californien éponyme augmenté d'un the, qui propose une musique fort inspirée de Led Zeppelin, le souffle en moins.<br />Graveyard Train, ceux dont il est ici question, sont beaucoup plus intéressants, surtout en live. J'ai compté combien ils étaient, pour donner des valeurs chiffrées qui rendent tout de suite l'information plus sérieuse, mais entre temps j'ai oublié, et je dirais de mémoire photographique qu'ils étaient six. Deux guitares, un banjo, une planche à laver, une basse, une chaine avec un marteau. Ça fait six. La chaine avec le marteau, c'est intrigant, hein ? C'est juste un gars, avec des muscles ma foi fort proéminents, qui porte une chaine nonchalamment abandonnée sur l'épaule, et qui donne des coups dedans avec un marteau. Et bien sûr, ça fait du bruit, ambiance travaux forcés. La planche à laver, pour ceux qui connaissent pas, c'est un bout de tôle encadré dans du bois, et sur laquelle on frotte avec des dès à coudre en métal.<br />Le chanteur est le seul du groupe a avoir un style vestimentaire à peu près recherché (faut encore aimer les amish, cela dit). Il a par ailleurs et c'est non négligeable une très belle voix d'outre tombe qui rappelle fort un autre chanteur australien un peu plus connu (Nick Cave). Les chansons parlent essentiellement de morts et d'enterrements, ça me rappelle les Dead Brothers et c'est plaisir. J'ai noté aussi une excellente reprise de Fever. C'est pas toujours que c'est réussi, les reprises de Fever, mais celle là l'était.<br /><br />Et à la fin du concert, même si j'avais les habits mouillés de la bière qui pleuvait, je me suis dit que j'étais bien contente, parce que la dernière soirée que j'avais faite au Pit's était un peu nulle, alors là, je suis bien réconciliée.<br /><br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-81497326019267935992010-06-28T17:35:00.002+02:002010-06-28T18:09:17.595+02:00Affreux, sales et motards<div style="text-align: justify;">Vendredi soir, une petite virée pour voir les Lords of Altamont à Opwijk en Belgique. Vous ne savez pas où c'est ? Ben moi non plus. Heureusement qu'il y a des GPS, sinon, on n'y serait jamais arrivées. Et ça aurait été se priver de quelque chose de fort intéressant.<br />Déjà, notre entrée dans le village a été ralentie par une course de vélos. Logique. Un vendredi soir. Normal. Dans le village même, tous les espaces ouverts (places et parkings) étaient occupés par des manèges et autres attractions foraines. Il y avait même un stand d'auto tamponneuses avec Elvis, et un stand de tir qui s'appelait New York. C'était peut-être des forains américains. J'ai pas pu vérifier, parce que tout était fermé, et qu'il n'y avait en vue pas l'ombre du bout du nez du moindre forain. Ils faisaient peut-être la course cycliste, pour s'arrondir les fins de mois. Ou alors ils étaient tous dans les cachots du shérif local. Ou du Bourgmestre. Ou à la mosquée (vu que c'était vendredi... c'était peut-être des forains américains musulmans obligés de s'exiler en Belgique, l'autre pays le plus américain du monde).<br />Bref. La fête foraine commençait apparemment le lendemain. Des petits groupes de jeunes en bermudas s'observaient mutuellement, et tournaient avec leurs vélos. La tension était palpable dans cette ville autrement déserte, écrasée par le soleil. En bref, ça puait l'ennui et l'élastique était tendu.<br />On s'est accordé un dîner à base de frites et de croquettes au fromage avant d'aller au concert. Si on avait voulu manger autre chose, on n'aurait pas pu.<br />C'est seulement après que nous avons découvert le Nijdrop, une MJC tout en brique. On a évité les deux premiers groupes, par pur snobisme.<br />Et quand les Lords of Altamont ont joué, je ne sais pas, la mayonnaise n'a pas pris. Étais-je anesthésiée par la frite ? Peut-être. La configuration de la salle n'aidait pas du tout, c'est certain. Elle était coupée en deux, et le vide s'ouvrait derrière le groupe. On aurait dit que le son allait s'y perdre, c'était terrifiant.<br />Les projections, tellement attirantes avec leurs dangereux motards, étaient sur le mur à gauche de la scène, et j'avoue que ça me perturbait et m'empêchait de rentrer vraiment dans le concert.<br />Enfin, il y avait une gogo danseuse avec le groupe. Je trouve ça super, dans l'idée, mais là, elle faisait vraiment poseuse, et elle avait tellement l'air de se faire chier que ça gâchait tout. Mes compagnes de route la trouvaient laide et vulgaire, ce avec quoi je ne suis pas tout à fait d'accord. Elle était belle, mais inutile. C'est dommage. Tout le contraire de la danseuse qui était avant avec King Khan. Moche mais explosive. Une boule d'énergie, et pas une dilettante de la danse. La passion, c'est le minimum. Et c'est ça qu'on veut.<br /><br />Bref. Un manque d'intensité flagrant pour tout ce concert. Je ne crois pas que je retournerai dans cette salle, le rapport qualité / distance étant vraiment faible. Mais je retournerai quand même voir les Lords of Altamont, dont ce concert n'a pas entamé le capital sympathie.<br /><br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-47193289479865520722010-06-28T17:00:00.002+02:002010-06-28T17:34:09.223+02:00Il y a déjà trois semaines<div style="text-align: justify;"><a href="http://www.myspace.com/xiuxiuforlife">Xiu Xiu</a>, c'était le 7 juin à la Cave aux Poètes. Ce n'était pas encore l'été, on pouvait déprimer en toute liberté, et même tous ensemble. La musique de Xiu Xiu est d'ailleurs idéale pour l'introspection. Torturée sur le fond et sur la forme. J'aime beaucoup. C'est une musique qui m'aide à me concentrer. Ainsi, quand j'ai conduit ma voiture pour la première fois, alors que je n'avais pas conduit depuis l'obtention de mon permis plus de trois ans auparavant, je chantonnais pour moi-même <a href="http://www.youtube.com/watch?v=7UBcIu1Eq84">Sad Pony Guerilla Girl</a> ("I like my neighbourhood / I like my gun / Drive in my little car / I'm your girl and I will protect you")<br /><br />Avant le concert, je ne m'étais pas spécialement intéressée à l'esthétique (SM) du groupe ni à la personnalité (morbide) de Jamie Stewart, le chanteur. Mais, si vous allez les voir un jour, sachez que si la musique de Xiu Xiu respire le mal-être, c'est pas pour rien. Dear God, Jamie hates himself. Ne vous attendez donc pas à un show généreux, ni à un échange quelconque (ou alors, c'est qu'à Roubaix, on n'a vraiment pas eu de bol). Inutile aussi de réclamer un rappel, ou votre chanson préférée, le chanteur n'est jamais un juke box, et surtout pas celui-là. Le set n'a pas duré plus de 45 minutes, pour ne pas dire 30. Un peu court.<br /><br />Ceci mis à part, j'ai eu beaucoup de plaisir à les voir. J'aime cette musique, les sons dissonants, la voix bizarre, les rythmes indus, ce petit côté Joy Division, en plus glam. C'est parce que je suis multo dark, comme on m'a dit en Italie. Mais sûrement pas autant que Xiu Xiu. J'ai encore un effort à faire dans la dépression, si je veux arriver à quelque chose.<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-75188730846083780052010-05-31T20:34:00.006+02:002010-09-22T21:43:49.335+02:00Avec un peu de retard...<div style="text-align: justify;">Quelques mots sur les quelques concerts que j'ai vus ces dernières semaines, et que je n'ai pas pris le temps de chroniquer.<br /><br />Il y a eu Kitty, Daisy and Lewis, André Williams, the King Khan and BBQ Show, Spectrum... et tant d'autres dont j'ai oublié les noms et les visages.<br /><br />Le 24 avril (si je me souviens bien), rendez-vous à la salle des fêtes d'Aulnoye-Aymeries. La salle a peut-être un autre nom, mais celui-ci lui va bien. Il y avait comme ça un petit festival auréolé d'une foire aux disques, où c'était tellement serré dans les bacs qu'on pouvait rien regarder, et d't'façons, quand on regardait et qu'on voyait les prix, on avait comme ça un petit sursaut tellement tout était cher. C'est ça quand les vendeurs de disques se regroupent. C'est pas les prix braderie, ils savent ce qu'ils vendent, les cochons.<br />Bref. Pour commencer très en retard, il y a eu les <a href="http://www.myspace.com/thecaezars">Caezars</a>. Un groupe d'anglais avec des vrais gueules d'anglais (grandes oreilles, grandes dents, yeux trop rapprochés. Le Prince Charles, vous connaissez ?) qui jouait du rockab comme des américains. C'était tellement américain qu'on aurait dit la Belgique. Je ne dis pas ça pour les blagues. Ni parce que le chanteur avait une guitare qui n'était pas branchée. Juste une affaire de style.<br />C'était pas mal, cela dit. Ils se sont bien démerdés. Le chanteur a un certain charisme, il se donne bien. Le batteur est le beau gosse de la troupe. Il n'a pas l'air trop consanguin. Ca restait quand même très bateau.<br /><br />Après ça, <a href="http://www.myspace.com/kittydaisyandlewis">Kitty Daisy and Lewis</a>. Les trois nommés sont les enfants. Maman est à la contrebasse, papa à la guitare, et les enfants, bien dressés, s'échangent avec une certaine virtuosité les multiples instruments disposés sur scène (banjos, percus, guitares, clavier, harmonica...).<br />Je dois dire qu'à la première chanson, j'ai commencé à flipper : c'était complètement faux, avec un gros problème de rythme. Je me suis dit "v'là donc le groupe de studio qui ne sait pas jouer en live". Heureusement, ça s'est arrangé par la suite, au moins musicalement. Les filles ont des voix magnifiques, un peu rauques, et elles envoient bien. Les mélodies sont super, les chansons inoubliables. Par contre, sur scène, tout ce petit monde à l'air de bien se faire chier, ça manquait un peu de fluidité et de laisser aller. A vrai dire, je les ai trouvé tristes à voir. Kitty, Daisy et Lewis se concentrent à fond sur leurs instruments, et je me demande où est le plaisir là dedans. Le regard des parents doit peser bien lourd sur leurs épaules. Et puis à leur âge (entre 16 et 20 ans), ça doit être chiant de partir en tournée avec ses vieux.<br />J'ai eu donc cette petite déception sur le moment, mais étrangement, je garde un bon souvenir du concert... Sans pour autant être restée pour le troisième groupe.<br /><br />Le 1er mai, il y avait <a href="http://www.myspace.com/68691228">André Williams</a> à la cave aux poètes. Ça faisait sacrément plaisir de revoir ce vieux bougre, c'était assez inespéré en voyant l'état dans lequel il était lors de sa tournée de début 2008. Il y a donc de l'avenir pour la désintox.<br />Dédé, accompagné des <a href="http://www.myspace.com/thegoldstars">Goldstars</a>, était vraiment très touchant dans son costume en satin rouge. Je dois dire que pour l'instant, c'est le meilleur concert que j'ai vu cette année. Vraiment excellent. Je ne sais pas à quoi ça tient, mais il y avait une réelle intensité, un truc incroyable. On sent que quand il chante "let me put it in", il le veut vraiment. C'est fort.<br /><br />Le 13 mai, petite virée à Bruxelles pour voir The King Khan and BBQ Show, Black Lips et The Almighty Defenders, au festival botanique.<br />Ayant tourné pendant un moment pour me garer, je suis arrivée à la fin du King Khan and BBQ show. De toute façon, pour ce que j'en ai vu, mes adorés n'étaient pas à leur place sur la grande scène de l'orangerie. Ils ont besoin d'un cadre un peu plus intime.<br />Black Lips a joué après eux. Et c'est apparemment pour eux que le public de teenagers s'était déplacé. Bon, je ne vais pas en faire une tartine, mais j'ai détesté. Trop pop. Trop niais. Trop chiant. Beurk. Horrible.<br />A la fin de leur set, les Black Lips sont allé enfiler des robes de moines, et sont revenus avec King Khan et Marc Sultan, pour former les <a href="http://www.myspace.com/thealmightydefenders">Almighty Defenders</a>. Et c'était vachement mieux. Une bonne moitié du public avait disparu, et on pouvait respirer. Je ne sais pas vraiment pourquoi King Khan s'allie avec ces petits péteux, mais bon, c'est pas mon problème. Le groupe qui en résulte sonne beaucoup plus King Khan que Black Lips, et c'est tant mieux. King Khan m'a bien fait rire quand il a annoncé une chanson en disant "this song is dedicated to the Pope... "He Touch Me" ! " La chanson n'était pas inoubliable, mais bon, c'est pas si grave.<br />J'ai bien aimé les Almighty Defenders, mais sans plus, ça tenait quelque peu de l'autopersuasion, je ne voulais pas me dire que je m'étais déplacée pour rien. La soirée, au final, était assez décevante. Les concerts très courts, pas de rappels, tout semblait chronométré. C'est l'effet festival. C'est dommage.<br /><br />Le 19 mai, je suis allée voir <a href="http://www.myspace.com/spectrumofficialpage">Spectrum</a> à la Knitting Factory à Brooklyn. J'y suis pas allée exprès, je vous rassure. En première partie, il y avait Vacant Lots, suivi de Cheval Sombre. C'était chiant comme la pluie. Tous les groupes. Mais je vais faire un peu dans le détail.<br /><a href="http://www.myspace.com/thevacantlots">Vacant Lots</a>. Un groupe d'intros. Vous voyez une intro comment s'est fait ? Une musique qui commence et on se dit que ce qui va suivre va être super ? Et quand rien de suit et que ça continue toujours pareil ? Ben on est frustré. Du rock progressif qui ne progresse jamais, c'est chiant. Surtout quand on est en plein décalage horaire et qu'on a 6 heures de plus dans le corps que sur la montre. Ce groupe nous fait ressentir à peu près 12 heures de plus. Des morceaux longs et répétitifs, avec énormément de réverb sur la voix, une voix monotone qui chantait toujours pareil. Et chaque morceau se terminait par un interminable larsen. Bravo les mecs. C'était super.<br />Après ça, <a href="http://www.myspace.com/chevalsombre">Cheval Sombre</a>, c'était une sinécure. Nan. C'est pas vrai. C'était pire. Le chanteur de spectrum au clavier accompagnant un chanteur-guitariste acoustique. Genre auteur compositeur interprète mélancolique mou et déprimant. Ça appelait à sortir profiter de la douceur de la nuit de Williamsburg.<br />Je suis quand même rentrée pour voir <a href="http://www.myspace.com/spectrumofficialpage">Spectrum</a>, qui a achevé de m'achever. Quel potentiel, j'ai envie de dire. Mais quelle frustration. Des intros, que des intros. Voilà ce qu'ils nous ont offert, les salauds. Juste au moment où ça monte, bim, c'est la fin du morceau et on passe à autre chose. Honnêtement, ce sont d'excellents musiciens, et qui aime le style aurait été ravi. On peut leur faire honneur et qualifier leur musique de planante. Mais moi, je n'avais pas envie de planer, mais de rocker. C'est bête, hein. Il n'y a qu'à la fin où ils se sont lâchés un peu. Mais il faut quand même dire qu'ils se sont totalement chiés dessus avec leur reprise de Ghost Rider. Encore une fois, bravo les mecs, c'était super.<br /><br />D'autres concerts ne valent pas la peine d'en parler, comme ce Honkey Tonk BBQ, à la Public Assembly à Brooklyn. C'était presque plus jazz que rockabilly, c'était à mourir d'ennui. Heureusement, dans la back room, il y avait du grind core. Personne n'a compris pourquoi. Mais ça permettait de mettre un peu de grind dans son rockab à papa, et du rockab dans son grind. Bref. Ce soir là, il valait mieux rester près du barbecue.<br /><br /><br /><br /><br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-20404602047545395282010-04-18T16:42:00.003+02:002010-04-18T17:28:41.924+02:00Un long mercredi soir de fiançailles<div style="text-align: justify;">C'était au Pit's avec <a href="http://www.myspace.com/hipboneslim">Hipbone Slim and the Knee Tremblers</a>, Sir Bald and his Crown Toppers et The Kneejerk Reactions. Trois groupes avec les mêmes mecs, dans les mêmes rôles. Avec des répertoires un peu différents, certes, mais bon, pas tellement. Si j'avais fait un peu attention, si j'avais lu les CV de ces gens avant d'y aller, je l'aurais su, bien sûr, j'aurais su aussi que le batteur a joué avec les Milkshakes et Holy Golightly, et que dans la bande de Billy Childish, on est super fort pour trouver des nouveaux noms de groupes tout en faisant à peu près toujours la même musique, mais moi, je suis pas du genre à me documenter, préparer les concerts, faire des fiches et écouter les myspace. J'aime bien les surprises. Et j'ai toujours de la tendresse pour Voodoo Rhythm alors j'y vais les yeux fermés.<br />J'ai un album d'Hipbone Slim and The Knee Tremblers (Have Knees, Will Tremble), dont l'histoire de l'acquisition est peut-être plus intéressante que le concert en lui même. C'était chez le disquaire Born Bad à Paris, il y a trois ou quatre ans. Dans le magasin il n'y avait que le vendeur, un type, et moi. Le type parlait avec le vendeur et j'essayais de ne pas entendre leur conversation, toute à mes achats. A un moment, j'ai quand même entendu le vendeur qui disait "t'embête pas la jeune fille, Daniel" et il a répondu "ah non, mais je regarde ce qu'elle achète et je trouve qu'elle a bon goût". Quand je suis passée à la caisse, il m'a regardée et m'a dit "t'es riche ?" J'ai dit que, euh, non, que j'étais pas à plaindre mais que, euh... "bon, t'es riche ou pas ?" il a insisté, j'ai répondu un "non" plus franc, alors il a dit "bon, je te paye un de tes disques". Le vendeur a dit "t'es sûr Daniel ?" Il a dit oui. J'ai vu ses manches, des bras bleus d'un tatouage uni. Il a demandé quel était le disque qu'il me payait, et c'était cet album de Hipbone Slim and the Knee Tremblers. Il a dit "ah, c'est bien, c'est un bon disque." J'ai payé les autres, je suis partie, il ne m'a pas suivie.<br />Dans la soirée, j'ai raconté ça à des amis. Il m'ont fait décrire le type. C'était Daniel Darc. Si je faisais des fiches, je l'aurais reconnu.<br /><br />Mais revenons à ce concert.<br /><br />Hipbone Slim est aussi Bald Diddley. Ce qui veut dire que c'est un type chauve avec la guitare de Bo Diddley. Ils ont commencé le concert avec des trucs un peu rockab sans grand intérêt, suivis par des morceaux surf garage beaucoup plus intéressants. Ça s'est gâté quand ils ont fait monter un saxophoniste sur scène. C'est devenu totalement chiant et ringard, j'avais l'impression d'être à un mariage. Hipbone Slim est monté d'une octave, et ça craignait sacrément. Ils ont terminé le premier set là dessus et j'étais bien anxieuse pour la suite.<br />Mais finalement ça a été. Ils sont revenus avec leur répertoire surf garage, qui ne cassait pas des briques mais permettait de danser quand même. C'est sûr qu'ils n'ont pas un charisme de dingue, et qu'ils ne sont pas très inventifs, mais ils jouent bien et pour une fois le son était correct, sans larsen ni saturation.<br /><br />Pour tous les concerts de merde avec un son pourri qu'on a pu voir au Pit's, je trouve que c'était pas si mal. Une bonne petite soirée sans prétention.<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-90168276806111206622010-03-22T19:17:00.005+01:002010-04-08T21:16:21.665+02:00The Fleshtones ! The Fleshtones !<div style="text-align: justify;">Décider de courir à Calais pour voir les <a href="http://www.myspace.com/fleshtones">Fleshtones</a> le 12 mars, c'était avoir la foi en la possibilité de passer une bonne soirée... C'était d'un optimisme naïf, presque touchant.<br /><br />On est arrivés pile à l'heure. On a pris nos tickets, et comme on était sûrs, mais certains, que les Bellrays joueraient en premier, on a filé à la friterie pour voir ce que ça dit les frites à Calais, découvrir leurs sauces et, pour certains, leur cervelas ou la brochette-pro. La patronne a pris son temps, elle discutait pantalons de sudation avec une autochtone. On a bouffé nos frites pas assez cuites dans la bagnole, tranquillement. Et puis on s'est dirigés, repus, heureux, prêts à rocker, vers la salle, et là, on a entendu les Fleshtones. Les frites ont commencé à danser dans nos bides. Merde. On a tout raté.<br /><br />Il a fallu montrer la papatte à l'agent cynophile qui gardait l'entrée de la salle Gérard Philippe, passer le contrôle du sac et le contrôle du ticket, pour enfin entrer dans cet endroit horrible au son monstrueux, mais avec sur scène les magnifiques Fleshtones, c'était au moins ça.<br /><br />Les Fleshtones, pour ce que j'en ai vu (15 minutes), étaient en forme, et ils ont donné de leur personne pour ce concert. En descendant sans arrêt dans le public, ils ont fait flipper les deux armoires à glace au visage figé qui encadraient la scène (ils empêchaient les gens d'y poser leur verre ou leur manteau, on n'a jamais vu ça). Avec de longues transitions psychédéliques entre les chansons, les Fleshtones savent se faire applaudir, et ils le méritent.<br /><br />Vraiment, je ne comprends pas pourquoi les Fleshtones ont joué en première partie. Les Bellrays sont tellement moins bons. Il y a dix ans, les Bellrays étaient plus garage. Enfin, c'est le souvenir que j'en ai. Là, j'avais l'impression d'être à un concert de Tina Turner qui aurait viré au hard rock. Des solos de guitares chiantissimes, trop de notes trop de notes arrêtez de jouer autant de notes c'est monstrueux on dirait Van Halen. Et avec ça, le son était trop fort, les bouchons d'oreilles étaient indispensables pour s'en sortir sans dégâts auditifs. Protégeons nos oreilles pour pouvoir encore écouter de la bonne musique. Et pas pour s'emmerder avec les Bellrays.<br /><br />Alors, le son affreux, plus le service d'ordre disproportionné, je ne crois pas que je me taperai encore la route pour aller voir un concert à Calais. Sympa, les gars, mais non merci.<br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-77098126843199131842010-03-04T18:20:00.002+01:002010-03-04T18:24:06.456+01:00Mercredi punk rockHier soir, je suis allée voir les <a href="http://www.myspace.com/ashtonesfrance"> Ashtones</a> et <a href="http://www.myspace.com/thederellas1">The DeRellas</a> à la chimère.<br /><br />Le bruit ne m'a pas dérangée.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-33449021315457455902010-02-22T10:15:00.007+01:002010-02-22T11:12:59.530+01:00Een avond in Antwerpen<div style="text-align: justify;">Jeudi 11 février, virée à Anvers pour <a href="http://www.myspace.com/thekingkhanbbqshow">the King Khan and BBQ Show</a>, au <a href="http://www.trixonline.be/site/content/home.asp">Trix Musiekcentrum</a>.<br /><br />Imaginez une MJC dans un quartier industriel. Une grande avenue balayée par la neige, en bordure de ring. Quatre lillois et une quarantaine de flamands (et pas des flamands en quarantaine, même si l'endroit pourrait faire office de pavillon abandonné). Statiques parce que pas encore assez bourrés pour bouger leurs jolis culs au son incroyable de King Khan... Une ambiance post-industrielle pour le décor, mais plutôt détendue et agréable... les gens ne dansaient pas, mais ils ne faisaient pas non plus la gueule comme des parisiens (c'est aussi pour ça que j'ai préféré aller à Anvers qu'à Paris pour voir King Khan et BBQ).<br /><br />Point n'est besoin pour moi de dire encore à quel point j'aime ce groupe, à quel point j'adore King Khan, même s'il n'arrête pas de grossir et que le téton qui dépasse de sa robe bleue à paillettes commence à prendre une forme vraiment triste, comme un vieux gant de toilette qui pendouille au bord d'un lavabo.<br /><br />Magnifique concert malgré les problèmes de son et l'apparente lassitude de King Khan et Marc Sultan. On voit qu'ils traînent un peu les pieds, mais ils assurent quand même à fond pour la musique, avec leurs chansons super accrocheuses, simples et stupides. Et ils gardent pas mal d'humour pour porter des costumes hilarants et raconter des conneries entre les chansons.<br /><br />Je n'aurais décemment pas pu rater ce concert, et je n'ai vraiment pas été déçue. Vivement la prochaine fois. Open the door, come on in, and let the animal party begin.<br /><br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-10772569570827748172010-02-01T20:30:00.005+01:002010-02-01T21:15:08.695+01:00Maximum Booga Wooga<div style="text-align: justify;">Deux fois n'est pas non plus coutume, même à une semaine d'intervalle : Jeudi dernier, il y avait encore un concert à la maison des étudiants de Lille 1. Cette fois, c'était <a href="http://www.myspace.com/tonytruant">Tony Truant</a> qui s'y collait, avec ses <a href="http://www.myspace.com/lesdeuxsolutions">Deux Solutions</a>. Apparemment pas le groupe d'origine, mais s'ils ne l'avaient pas dit, je ne l'aurais pas su : je n'avais pas révisé avant de venir. Mais maintenant je puis l'affirmer : le bassiste était des Deux Solutions, le batteur non (paraît qu'il était de la Mano Negra, mais il y avait tellement de monde là-dedans...).<br /><br />Tony Truant, ex-guitariste des Dogs, actuel guitariste des Wampas, a aussi joué avec les Fleshtones. Et ici, il chante.<br /><br />Ce n'est vraiment pas le genre de qualité que je loue habituellement sans ironie, mais Tony Truant est vraiment un mec sympa, tout comme ses deux acolytes. Ou en tout cas ils en ont l'air. Ils ont joué sans se démonter sur la scène ridicule de ce qu'il convient d'appeler une cafète d'étudiants, et ont répondu poliment non quand des étudiants éméchés leur ont réclamé du Nirvana. Tony Truant est un vrai gentleman. Et c'est pas sa chemise à poids qui dira le contraire.<br /><br />Un rock garage direct et élégant, juste ce qu'il faut de travaillé et d'accrocheur. Des chansons en français, simples et stupides, qui ne se la jouent pas poète maudit du rock'n roll, mais plutôt bon vivant un peu destroy, et tout ça sans le côté potache des Wampas. J'aime.<br /><br /></div><br /><div style="width: 220px; height: 55px; text-align: justify;"><object width="220" height="55"><param name="movie" value="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=3766686&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0"><embed src="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=3766686&colorBackground=0x525252&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" type="application/x-shockwave-flash" width="220" height="55"></embed></object><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:78%;" >Découvrez <a href="http://www.deezer.com/fr/tony-truant.html">Tony Truant</a>!<br /><br /><br /><br /><br /><br /></span></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-14163951122795561542010-01-27T19:34:00.003+01:002010-01-27T19:57:23.400+01:00Aloha from Villeneuve d'Ascq<div style="text-align: justify;">Jeudi dernier, il y avait les <a href="http://www.myspace.com/sweethollywaiians">Sweet Hollywaiians</a> à la maison des étudiants de Lille 1. Ça, c'est de l'improbable.<br /><br />Des japonais tirés à quatre épingles qui reprennent les classiques de la musique folk hawaïenne. Discrétion, élégance et virtuosité. Et avec le sourire, tant pis si ça fait mal aux doigts.<br /><br />Chaleureux et soporifique, un petit air de sieste sous les cocotiers, en plein hiver sur le campus de la fac de sciences. Aloha...<br /><br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-69258482357941793462010-01-14T14:40:00.009+01:002010-01-14T15:32:31.816+01:00Suicide collectif d'oreilles en hommage à Jim Jones<div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBMBwyPTBpl-OKvFDV0KOUOEVl1Pj_n3P9IOqFnHMUnrpXt7C95VddsibOGT-EprJk4HmsSFjqP6dluJvpztx0HVyMbKqJZgzEi8Ty87UIeqlhJXgIEPLUcB9ecjxF8TmsnH9s3g/s1600-h/P1000506.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 150px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBMBwyPTBpl-OKvFDV0KOUOEVl1Pj_n3P9IOqFnHMUnrpXt7C95VddsibOGT-EprJk4HmsSFjqP6dluJvpztx0HVyMbKqJZgzEi8Ty87UIeqlhJXgIEPLUcB9ecjxF8TmsnH9s3g/s200/P1000506.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5426601424564346786" border="0" /></a><br /></div><br /><br /><div style="text-align: justify;">Hier soir, il y avait <a href="http://www.myspace.com/thejimjonesrevue">The Jim Jones Revue</a> à la Boîte à Musique à Wattrelos, et j'imagine que ça s'entendait de loin. J'avais pourtant un bon souvenir du concert des Fleshtones dans cette salle, en juin dernier. Mais hier, le son était trop fort et saturé, la balance mal faite. Surtout au début. On entendait à fond la basse et la batterie, et ça faisait vraiment rock à papa, bien ringard. Après ça s'est arrangé, heureusement, on a pu entendre un peu mieux le clavier-fou, pièce maîtresse du groupe.<br /><br />La plupart des titres sont des resucées de Little Richard ou Jerry Lee Lewis. Un peu redondant, pas très inventif, mais quand même une bonne énergie.<br />Le chanteur est sympa mais n'a pas un grand charisme. Il a essayé plusieurs fois de nous faire chanter et taper dans les mains, et ça, alors ça, mais ça m'énerve ! Je ne suis pas venue voir Guignol, je n'ai pas envie de lui crier de faire attention, et tout comme je n'aime pas l'art participatif, je n'aime qu'on me dise ce que je dois faire à un concert. C'est au groupe de se démerder pour que l'ambiance monte, et c'est la musique qui doit le faire, pas les réclamations du chanteur. On n'est pas au club med, on n'a pas besoin d'un gentil organisateur qui nous dit de lever les genoux plus hauts. Enfin, c'est mon avis, je sais qu'il y a des gens qui aiment ça, ça les rassure de savoir quoi faire à quel moment, ça leur fait croire qu'ils ont une relation privilégiée avec le chanteur.<br /><br />Bref. Revenons à Jim Jones Revue. A mon cœur défendant, je suis un peu déçue de ce concert, tant j'avais aimé leur show au Grand Mix en février 2009, et tant j'avais milité autour de moi pour leur promotion dans le cercle des bons groupes qui déménagent. Mais si je me rejoue le concert vierge de tout a priori, alors je suis quand même contente, c'était un bon mercredi soir.<br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-12835324097003875592010-01-04T11:15:00.003+01:002010-01-04T11:59:47.640+01:002010<span style="font-size:180%;">Rock'n roll New Year !</span><br /><br />Pour ce faire, quelques dates de concerts :<br /><br />13 janvier : <a href="http://www.myspace.com/thejimjonesrevue">Jim Jones Revue</a> à la Boîte à Musique à Wattrelos<br /><br />4 février : <a href="http://www.myspace.com/bananemetalik">Banane Metalik</a> / <a href="http://www.myspace.com/peterpanspeedrock">Peter Pan Speedrock</a> à la Boîte à Musique à Wattrelos<br /><br />11 février : <a href="http://www.myspace.com/thekingkhanbbqshow">The King Khan and BBQ Show</a> au <a href="http://www.trixonline.be/site/content/programma.asp?dag=morgen&id=542">Muziekcentrum</a><a href="http://www.trixonline.be/site/content/programma.asp?dag=morgen&id=542"> Trix</a> à Anvers (J'espère qu'entre temps, ils seront programmés un peu plus près de Lille...)<br /><br />23 février : <a href="http://www.myspace.com/boblog111">Bob Log III</a> à la péniche du pianiste à Lille (les Nuits de l'Alligator)<br /><br />25 février : <a href="http://www.myspace.com/themagnetix">The Magnetix</a> à la Lune des Pirates à Amiens (les Nuits de l'Alligator)<br /><br />12 mars : <a href="http://www.myspace.com/fleshtones">The Fleshtones</a> / <a href="http://www.myspace.com/thebellrays">The Bellrays</a>, salle Gérard Philippe à CalaisUnknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-92074447099846295132009-12-03T14:19:00.005+01:002009-12-03T15:46:21.491+01:00Sex Beat and French Cuisine<div style="text-align: justify;">French Beat and Sex Cuisine, <a href="http://www.myspace.com/kidcongoandthepinkmonkeybirds">Kid Congo and the Pink Monkey Birds</a>, c'était hier soir à l'Alcatraz à Roubaix. Et c'était génial ! Encore mieux qu'<a href="http://interieurcuir.blogspot.com/2006/12/bars-en-trans-mondo-bizarro.html">il y a trois ans, au Mondo Bizarro</a>.<br /><br />Certes, Kid Congo n'est toujours pas un grand chanteur, mais il a le mérite d'être un excellent guitariste, et de savoir bien s'entourer. Et pour cause ! Les morceaux sont souvent longs, très instrumentaux et sacrément planants. Entre rock'n roll, psyché, blues et surf, on se retrouve très vite parcouru de spasmes involontaires et on crie "I'm cramped !" Hommage oblige à Lux Interior sans qui Kid Congo (dixit lui-même) n'aurait pas été là, et nous non plus. Et puis au Gun Club avec, dès le troisième morceau, une magnifique reprise de Sex Beat (l'une de mes chansons préférées du monde entier).<br /><br />Kid Congo and the Pink Monkey Bird n'est pas un groupe absolument original ni absolument inventif, mais ce qu'il fait, il le fait à merveille. Kid Congo Powers joue un peu au dictionnaire de citations du rock'n roll (par exemple, la pochette de son disque "Bad English", copie conforme de "Broken English" de Marianne Faithfull), mais en le voyant sur scène, on sent qu'il le fait avec humilité, toujours en train de remercier ceux à qui il fait ses clins d'œil admiratifs. Alors que lui-même ne manque pas de talent. Ce drôle de petit bonhomme a joué avec le Gun Club, les Cramps, et Nick Cave and the Bad Seeds. Je ne sais pas pourquoi il a autant changé de groupe, peut-être qu'il voulait être le front-man et qu'il ne pouvait l'être dans aucune de ces formations (on ne peut pas le blâmer, comment lutter contre Lux Interior ou Nick Cave ?) mais je préfère penser à lui comme à un électron libre, plutôt qu'à un jaloux avide de reconnaissance.<br /><br />Enfin voilà. Je divague un peu sur le personnage, qui est fort intéressant, et peut-être que j'aurais pu lui poser ces questions s'il s'était montré dans le bar après le concert, mais non. Je ne crois pas que j'aurais osé de toute façon. Et le mystère est souvent mieux que des explications minables.<br /><br />Bon, sinon, en première partie, il y avait <a href="http://www.myspace.com/tinylegstim">Tiny Legs Tim</a>. Dès que j'ai entendu sa voix, j'ai su qu'il était belge (un truc dans l'intonation, qui rappelle à fond Deus, Venus, Zita Swoon, etc). Je ne suis pas restée plus de trois chansons, il me faisait trop penser à l'un des remplaçants qui venaient à mon école maternelle quand Roger, l'instit, était malade. Ce remplaçant (qui n'avait d'autre nom que "Le Remplaçant") venait toujours avec sa guitare et nous chantait quelques tubes extraits du Diapason Rouge. Faute d'Yves Duteil, Tiny Legs Tim a un répertoire blues : on sait comment ça commence, comment ça finit, et même comment c'est au milieu, même pas besoin de l'ouvrir. C'est dégueulasse ce que je dis, parce qu'apparemment, c'est un bon musicien, il connaît bien son truc, mais bon, quand on vient pour du rock'n roll, on n'a pas trop envie et on fait un tour au bar en attendant la suite. C'est vicieux, mais c'est comme ça.<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-26243721893899712952009-11-26T11:19:00.005+01:002009-11-26T12:39:48.168+01:00Zombie Clubbing<div style="text-align: justify;">Vendredi dernier, il y avait <a href="http://punishyourself.free.fr/">Punish Yourself</a> aux 4 écluses à Dunkerque. J'avais déjà vu <a href="http://www.myspace.com/punishyourself">Punish Yourself</a> (en juin à la maison des enfants à Lomme, dans le cadre du festival Chicon Gratin) et j'étais vraiment très contente de remettre ça.<br /><br />Que dire sur leur musique... ? C'est un mélange de métal, indus, hard-core, électro, drum'n bass, glam... ça fait beaucoup et pas grand chose. A vrai dire, leur musique en elle-même m'intéresse assez peu. Je trouve seulement que l'ensemble se tient, même si certains pensent qu'ils ne vont pas assez loin, dans aucun des styles. Moi, je m'en fous, je n'ai pas de référence dans tout ça, je déteste le métal, alors je suis bien contente qu'il n'aillent pas à fond là-dedans, ni dans leur musique, ni dans leur décorum. Oui, parce que bon, moi, je n'ai aucune envie d'aller voir des gros balourds avec des longs cheveux noirs ondulés et une barbichette.<br /><br />Ce que je préfère dans leur musique, ce sont leurs moments glam, qui sont sexy sans être dégoulinants, plus <a href="http://www.jadwio.com/">Jad Wio</a> que T-Rex. Le chanteur a alors une voix très proche de celle de Peter Murphy (Bauhaus). Et ce style s'accorde parfaitement avec la théâtralité de la mise en scène.<br /><br />Parce que c'est vraiment ça qui est excellent chez Punish Yourself : le SHOW. Des néons, des lasers, de la peinture corporelle fluorescente, des torches enflammées, du bondage... Vous me direz ok, Ramstein fait ça aussi, et alors ? Alors, le truc qui est vraiment génial chez Punish Yourself, c'est que le spectacle est hyper drôle aussi et ça vient complètement contrecarrer le côté malsain de la musique. L'autre fois, il y avait un danseur zombie-chippendale, avec des chaps et un chapeau de cow-boy. Cette fois-ci, il y avait une zombie pom-pom-girl. On est plus dans la série Z que dans le gore. Le chanteur a une gestuelle fantastique, digne d'une vraie reine du disco.<br /><br />C'est un show et une ambiance pleine de petits détails entre drôles, trash et sexy. Loin du mal être adolescent du métal, il y a un esprit bon enfant dans cette mise en scène. Un lâcher-prise jouissif.<br /><br />Voilà, c'est dit.<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-15218731594742833422009-11-18T19:45:00.004+01:002009-11-18T20:27:42.338+01:00Second Round<div style="text-align: justify;">Hier soir, les <a href="http://www.myspace.com/diggerthepussycats">Digger and the Pussycats</a> ont rejoué au Pit's, comme annoncé la dernière fois. Vous me direz, quel intérêt d'y retourner ? C'est à dire que la première fois, j'y suis allée toute seule, et cette fois-ci, j'ai ramené des copains. Voilà l'intérêt.<br /><br />Cette fois, Digger and the Pussycats étaient en première partie de Sonic Chicken 4.<br /><br />Ils étaient beaucoup plus calmes, Sam et Andy... Un peu fatigués de leur tournée ? Le public (plus ou moins le même que la dernière fois) était sensiblement le même, mais sensiblement moins sensible à l'humour des deux loulous. Plusieurs de leurs vannes lourdingues sont tombées à l'eau, ils avaient l'air désolés mais compréhensifs (<span style="font-style: italic;">Excusez nous, on croit qu'on est drôles mais on n'est pas drôles</span>). Était-ce le calme du mardi soir ? Va comprendre. La bière, en tout cas, n'a pas autant jailli que la dernière fois, où elle était partout, sauf dans les verres (ou presque).<br /><br />Qu'importe, ce deuxième service de Digger m'a plu. Et leur premier vinyle, <span style="font-style: italic;">Young, Tight and Alright</span> (chez <a href="http://beastrecords.free.fr/index.php">Beast Records</a>, ces Rennais découvreurs de talents), est tout bonnement excellent.<br /><br />Dur dur, de passer après eux... Les <a href="http://www.myspace.com/sonicchicken4">Sonic Chicken 4</a> sont en fait cinq, et je pense que c'est un problème. Pourquoi être cinq ? C'est trop nombreux. Ils gaspillent de l'énergie en coordination. Bon, je le reconnais, c'est une théorie sûrement très vaseuse, mais après avoir vu deux types qui dépotent juste à deux, on se demande pourquoi ils ont besoin d'être aussi nombreux... Oui, bon, d'accord, ça permet d'avoir plus d'instruments... Mais est-ce qu'on a besoin d'autant d'instruments ? A débattre. Ou pas. Plutôt pas, parce qu'on ne s'en sortira pas.<br /><br />Bon, bref. Sonic Chicken 4. Je dirais que c'était bien, mais qu'ils auraient dû jouer en première partie. Pour la disponibilité de cervelles. Après Digger, j'avais plus envie. Mais s'il faut revoir les Sonic Chicken 4, je les reverrai, et j'écouterai mieux. Revenez s'il vous plaît. Je le promets j'écouterai cette fois-ci.<br /><br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-16858890.post-64952288880515602882009-10-31T09:47:00.006+01:002009-11-02T11:32:35.961+01:00Digger and the Pussycats<div style="text-align: justify;">Vendredi soir, le duo australien <a href="http://www.myspace.com/diggerthepussycats">Digger and the Pussycats</a> s'est déchaîné sur la petite scène du Pit's, sous une tempête de bière. Sam et Andy, un duo guitare batterie, deux mecs d'une petite trentaine, assez charmants dans leur genre... Le genre "bons copains", qui racontent plein de blagues au ras des pâquerettes (style : "je vous préviens les filles, je ne me suis pas lavé les couilles depuis trois jours... On dit que la France est le pays du fromage, mais vous verrez, on peut aussi en avoir en Belgique").<br /><br />Me fiant à l'appréciation de connaisseurs, je n'avais pas écouté leur myspace avant d'aller au concert, et j'ai bien fait. Ce qui sonne très post-punk teenage sur l'enregistrement est beaucoup mieux en live, sans que je sache vraiment ce qui fait la différence. Une énergie de dingue, et une bonne humeur apparemment inébranlable, même trempés, ça fait toujours plaisir à voir. Les chansons sont assez courtes, les paroles plutôt marrantes et les mélodies accrocheuses, pour ne pas dire catchy.<br />C'est peut-être un détail pour vous, mais le batteur jouait debout. A la fin du concert, il a tenté un coup à la <a href="http://www.myspace.com/monotonix">Monotonix</a>, en montant sur le bar, la batterie portée par le public, mais ledit public était bien trop énervé, et le bar beaucoup trop glissant, ça n'a pas duré deux minutes.<br /><br />Enfin bref, c'était un bon concert. Pour tous ceux qui les ont raté, Digger and the Pussycats rejouent au Pit's le 17 novembre. D'ici là, celles qui ont couché avec Sam et Andy sauront si elles sont enceintes ou pas (une autre de leurs blagues).<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0