mercredi 9 février 2011

Nashville Pussy

Si vous voulez vraiment, mais vraiment, savoir ce que j'ai pensé du concert de Nashville Pussy le 2 février au Grand Mix à Tourcoing, vous pourrez trouver ça dans le PepperBack de Février.

mercredi 2 février 2011

Un groupe cul-culte

Vendredi soir, il y avait un groupe culte au Grand Mix : The Vaselines.

C'était une soirée gratuite pour les abonnés. Pour les autres, c'était l'occasion de s'abonner. Pour 10€, il était donc possible de manger des cacahuètes et des toasts au tarama, arrosés d'un ti punch ou d'une tite bière. Et puis de découvrir la programmation de la saison. Et enfin, de voir un groupe culte. Je disais donc : the Vaselines.

Il y a eu une première partie, qui condensait tous les défauts de la tête d'affiche, alors je n'en parle même pas.

J'ai dit que The Vaselines était un groupe culte ? Oui, mais ai-je dit pourquoi ? Et bien c'est simple. Ils ont fait seulement deux albums en vingt ans, et Nirvana a repris trois de leurs chansons (Son of a Gun, Jesus doesn't want me for a sunbeam et Molly's Lips).

Malheureusement, je ne connaissais pas assez bien Nirvana pour reconnaître ces dites chansons, et j'ai raté la séquence émotion des trentenaires. J'ai bien aimé la chanson Son of a Gun, parce que j'adore cette expression, mais ça n'avait rien à voir avec Kurt Cobain.

A part ça, la musique est vraiment pas mal. Avec trois guitares et une basse, encore heureux. Par contre, le chant (surtout la voix de la fille) assagit à fond la partie, pour un résultat beaucoup plus pop que rock. Les intros sont souvent prometteuses, mais dès qu'elle commence à chanter, tout fout le camp, ça devient gentil. On dirait une maman. Je ne dis pas que c'est mal, je dis juste que ça m'ennuie. A l'écoute de leur MySpace (je ne suis pas allée plus loin que le premier morceau), j'avais attendu quelque chose dans le ton de Sonic Youth. C'était pas tout à fait ça. Je suis bête moi aussi d'attendre des trucs.

A mon avis, The Vaselines, c'est de la musique qui est bien pour les films indépendants américains (ceux qui passent au Sundance). Ça donne envie de traverser le pays dans un véhicule qui tombe souvent en panne, de couleur orange ou jaune un peu passé. Battre la mesure sur le tableau de bord et bouger la tête sur le côté, ébouriffer les cheveux d'un enfant.

A ce propos, le bassiste avait un look un peu... différent. Je crois qu'il a voulu jouer avec les New York Dolls, mais Sylvain Sylvain lui a dit "dégage, t'es trop maigre". Quel jaloux, celui là.

Au final, ces gens, ils étaient sympas, mais pas très rock'n roll. Il vaut mieux les inviter à manger chez soi (pour une raclette par exemple. Évitons la viande, ils sont peut-être végétariens) que d'aller manger chez eux. On risque de ne pas avoir assez à boire, et peut-être même d'avoir encore faim en sortant.