mercredi 14 mai 2008

Electro (very) Cute


Jeudi dernier, il y avait Electrocute en concert à la Malterie.

Electrocute, c'est une américaine et une autrichienne, plus un barbu aux machines.

La première (et dernière) fois que je les avais vues, elles n'étaient que deux, avec une boîte à rythme assez proche du bon vieux radiocassette. C'était en 2004 au Mudd Club à Berlin, juste avant Boy From Brazil (le mari de l'une de ces dames). C'était un peu bancal, un peu trash, plutôt minimaliste, c'était bien.

Cette fois, je dirais que c'était plus complet. Un assortiment de sons beaucoup plus varié et des arrangements rigolos, genre synthé pour un effet twist.

Le groupe porte en tout cas bien son nom : c'est de l'electro vraiment très mignonne, pour les filles, quoi. Le look un peu manga de ces deux Alices - un peu trop belles pour être vraies - réhausse cet aspect gentil, mais tout n'est pas tout rose au Pays des Merveilles Electroniques, et une ombre perverse plane toujours sur la scène.

Un mélange subtil d'innocence et de vice.

Bon concert, donc.

lundi 12 mai 2008

jeudi 1 mai 2008

Margaret Bill Bloodshot Doll Rod



Hier soir au Pit's, il y avait Margaret Doll Rod et Bloodshot Bill.

Margaret est la chanteuse des Demolition Doll Rod, un excellent groupe malheureusement séparé depuis peu. Elle joue maintenant en solo, mais j'aurais bien du mal à parler de sa prestation, vu que nous sommes arrivés pour la dernière chanson, alors qu'il n'était même pas 21h.
Alors, je suis tentée de pousser un coup de gueule envers ce bar qui commence ses concerts trop tôt, mais bon, ça ne changera pas grand-chose (mais quand même, merde, quoi !).

Heureusement, Bloodshot Bill a été une bonne surprise. Apparemment, le public était là surtout pour lui, ce qui m'étonne pas mal, parce que Margaret Doll Rod, c'est une vraie pointure, mais bon, passons.
Bloodshot Bill, c'est un one-man-band (on va finir par croire que je me spécialise dans les one-man-bands...), dans un style plutôt hillbilly / rockabilly.
Un petit quelque chose d' Hasil Adkins, un soupçon de Reverend Beat Man, un répertoire vocal hétéroclite (du lalala-itou tyrolien au petit cri de vierge effarouchée à la Gene Vincent), un peigne pour se recoiffer la banane pendant les pauses... Bref.
Quelqu'un qui a plus d'un tour dans son sac pour nous faire passer un bon moment, et nous faire presque oublier qu'on est arrivé en retard... Un joli lot de consolation.

Par contre, là, je vais devoir râler un peu : je comprends qu'ils doivent respecter leur voisinage mais les sets sont vraiment trop courts au Pit's (en plus de commencer tôt). Etre rentré chez soi à 23h, c'est gentil, mais faut pas déconner, on n'est pas des rombières...