dimanche 10 décembre 2006

Bars en Trans, suite et fin

Samedi après-midi, conférence d'Ignatus au champs libres sur le songwriting. Je lui fais un peu de pub parce qu'il était vraiment sympa, ce type. Ca changeait des conférences où on se décroche la machoire à force de bailler.

La conférence a été suivie d'un concert de The Bishops. Pop anglaise menée par deux jumeaux à la basse, à la guitare et au chant, et un batteur tout à fait charmant (moi qui n'avais d'yeux que pour les bassistes, je suis de plus en plus souvent charmée par des batteurs...). La musique ? Bon ben, je l'ai dit, pop anglaise, dans toute sa splendeur. Du beau boulot pour ceux qui aiment (pas moi).



Samedi soir, je me suis laissée voguer vers un bar, le Chatam (je n'y avais jamais mis les pieds, et vu le prix des consos, je ne les remettrai pas de si tôt), qui est assez joli, il faut l'avouer, tout en bois comme un bateau (enfin, du plastique, ça aurait été pas mal non plus, et la bière aurait été moins chère) (I'm in a baaaaad moooood, dirait Tom Waits, excusez du peu).

Bref, je n'y suis pas allée pour raler, mais bien pour un concert, celui des dijonnais de Projet Vertigo. Un guitariste chanteur et un contrebassiste avec une loop box (et qui chante aussi, cet homme là a plus d'un tour dans son sac).

C'est le moment de faire un petit couplet sur la loop box, cet outil merveilleux dont je viens d'apprendre le nom. Alors je ne sais pas exactement comment ça marche, mais en gros, ça permet d'enregistrer un beat (trop jeune, dirait Aude) et de le passer en boucle. Il y a même certaines loop boxes qui permettent d'en enregistrer plusieurs (il me semble) et on peut se faire tout un accompagnement musical tout seul et relativement simplement, ce qui est assez fantastique, quand on y pense. J'en ai déjà vu plusieurs fois en concert, notamment chez Fantazio ou Son of Dave, plus récemment, et c'est vraiment sur scène que ça prend tout son sens.
En tant que spectateur, on assiste à la fabrication de la musique, étape par étape, ce qui crée une magie qui n'existe pas à l'écoute d'un CD. Et pour le musicien, ça permet d'avoir un fond sonore complexe avec peu de moyens (les musiciens, ça coûte cher et ça boit beaucoup).

Pour en revenir à Projet Vertigo, donc, c'était vraiment chouette d'assister à leurs bricolages. Après, j'ai pas forcément accroché à l'ensemble : j'ai un peu de mal avec les textes en français, qui ne me touchent pas du tout. Du coup, j'aurais bien éteint la voix (pour les chansons en français) et gardé que les instruments, surtout la contrebasse, bien exploitée, à l'archet et en pizz, avec beaucoup d'inventivité. Certaines chansons sont quand même très chouettes, en anglais : Tribute To A Woman et Sad Woman (on peut écouter cette dernière sur leur page Myspace).

Projet Vertigo, une affaire à suivre, en espérant qu'ils cultivent leur côté trash bricolo blues et ne basculent pas dans la chanson.

vendredi 8 décembre 2006

Bars en Trans, Mondo Bizarro

Ce soir, Rodeo Massacre et Kid Congo & The Pink Monkey Birds ont joué au Mondo Bizarro, et c'était excellent !

Rodeo Massace, pour commencer, un groupe franco-suédois avec une très jolie chanteuse (genre Niko du Velvet), belle voix en plus, musique chouette, batteur terrible, guitariste pas mal (là, je parle de look, parce que je serais bien en mal de dire si quelqu'un joue bien de la guitare)... Une bonne surprise, un petit air sixties et surtout une belle présence sur scène. J'ai bien apprécié quand ils ont joué accoustique, avec des guitares sèches, en chantant tous ensemble, c'était un break décalé, très sympa.

Kid Congo est un ex en série (dont ex Cramps), mais il n'a, selon moi, pas besoin de toutes ces étiquettes et se suffit à lui-même. Il parle plus qu'il ne chante, mais ça se tient, et ponctue chaque fin de chanson de moulinets avec les bras à la Brigitte Fontaine. La musique des Pink Monkey Birds est assez planante, surf psychédélique mais pas mal rock'n roll, accentuée de méchants larsens. Yeaaaaah !

jeudi 7 décembre 2006

Son of Dave


Dans le cadre des Transmusicales, concert de Son of Dave aux Champs Libres de Rennes cet après-midi, après une conférence sur le thème "Etre seul en scène".

Une salle de conférence, c'est pas top pour un concert, mais quelle fabuleuse découverte que ce Son of Dave !!! Un fabuleux homme orchestre blues, avec une pointe d'humour et un p'tit verre de blanc !

Allez le découvrir vous même par-là !

Moi aussi j'veux l'faire ! Et quand un musicien donne envie de savoir faire la même chose, c'est vraiment bon signe...

mardi 5 décembre 2006

Give me a "Hey"

Un week-end de folie vient de se terminer après plusieurs concerts, dont deux tout à fait mémorables : King Khan et Jad Wio.

King Khan and the Shrines, c'était dimanche soir au Nouveau Casino. C'était groovy, c'était funky, c'était trash et rock'n roll, c'était dément ! Si King Khan passe dans votre ville, allez-y les yeux fermés - mais rouvrez les une fois sur place pour voir le style inimitable de ce fou dingue. Turban rose, torse nu (ventre rebondi, mais le sieur s'est excusé plusieurs fois auprès des filles pour avoir mangé trop de chease burgers !), colliers fétiches (dents et autres), sceptre orné d'un crâne... Une vraie bête de scène avec ça, avec une énergie d'enfer et un humour libidineux. Le groupe qui l'accompagne n'a pas à rougir non plus : les Shrines ont une bonne humeur communicative. Presque deux heures à se trémousser au son des cuivres, ça vaut vraiment la peine de se déplacer !
Un merveilleux concert, et un after avec le groupe à la Féline, un chouette bar rock de Ménilmontant. King Khan a encore fait des siennes (des photos se sont perdues ce soir là, je ne dirais que ça !) et la population de verres a été décimée au son d'un rock'n roll des plus sixties !

Sans transition, Jad Wio, c'était lundi soir à la Flèche d'or. Et c'est aussi lundi prochain et lundi d'après, car Jad Wio est en résidence, et c'est gratuit !!! Pour ceux qui ne connaissent pas, attention, la musique du site de Jad Wio ne correspond pas du tout à ce qui est joué sur scène ! Le concert était mille fois mieux !
Je ne vais pas trop en dire sur le groupe, j'aurais trop peur de raconter des bêtises, et si un vrai fan passe par là il me taperait sur les doigts (oui, hier soir, j'y étais avec des vrais fans, qui m'ont présentée à d'autres vrais fans, comme une novice. J'adore. Vous percevrez l'ironie.). Mais en fait, j'm'en fous, j'dis encore ce que je veux sur mon putain de blog, ceux qui sont pas contents n'ont quà pas lire (na !) :
Alors Jad Wio, c'est Bortek (chant et guitare) et Kbye (guitare), plus un ordinateur (tout le reste). Mais c'est surtout un groupe mythique des années 80, punk et glam, qui a fait son come back il y a quelques années. Bortek est absolument hallucinant, androgyne et charmant (quelques photos toutes fraiches du concert sur le forum de Jad Wio). Les textes sont assez sexe, et il y en a pour tous les goûts (il y a même une chanson zoophile, Ophélie).
C'était un excellent show, mais un vieux con me l'a gaché en se frottant contre moi pendant tout le concert... C'est ça de porter une robe en zèbre à un concert zoophile !!!

mardi 28 novembre 2006

Antisocial

Par ici la video d'antisocial par Violon Profond, du collectif lillois Trash et Tradition.

C'est un peu long à charger, mais on ne regrette pas !

lundi 27 novembre 2006

We Girls Rock Too !!!



You Guys Rock, c'est le vendredi sur RCV (radio lilloise) entre minuit et deux heures.

C'est aussi à télécharger sur le site d'Afrojaws et sur You Guys Rock (donc).

Let's dance !

dimanche 26 novembre 2006

Banane Metalik / G-String

C'était hier soir au Mondo Bizarro. J'y suis allée un peu par hasard, like a bad girl should, en stage d'observation de contrebasse, dirais-je. J'ai mis un pull à rayures rouges et noires que je venais de finir de tricoter (trop trash, la nana), et je ne me suis pas trompée sur le coup... Les rayures étaient in.

On en revient toujours à la taille du Mondo Bizarro, c'est trop petit.

Pour le début, je ne me suis pas fait avoir comme la veille et me suis collée tout devant. C'était super pour la première partie (G-String), parce que je pouvais bien voir la contrebasse (et le contrebassiste dégoulinant de sueur), un vrai numéro de cirque, soit dit en passant, section acrobates (peut-être que j'ajouterai des croquis si j'ai le temps).
La musique était, disons, basique, mais pas mal du tout, avec une très bonne énergie sur scène.

Banane Metalik a tout déchiré, tant et si bien que je n'ai pas réussi à rester devant, et à partir de là, j'ai encore plus lutté dans le bar pour essayer de tenir debout au milieu de cette faune d'excités, sans plus pouvoir suivre le concert. J'ai lâché l'affaire et je suis partie, avec quand même une excellente humeur et aucune déception de ce concert dont je n'attendais rien !

Comme quoi, faut parfois se laisser surprendre.

samedi 25 novembre 2006

The Lords of Who ?


Hier soir, concert de The Lords of Altamont.

On dit que tout vient à point à qui sait attendre, mais des fois, quand on attend trop trop trop, il se peut qu'on soit surtout trop trop trop déçu à l'arrivée.

Voici ce que me dis le courier des lecteurs : "Finalement le concert de Lords Of Altamont a eu lieu (pour la quatrième fois en deux ans au Mondo Bizarro si j'ai bien compris). C'était bien et mal, je m'explique : bien parce qu'ils sont passés après arctarus et sa bande (le groupe de première partie était déguisé à la Golgorak, sans avoir une musique à la mesure de la puissance des fulgoro poings, bref). En comparaison, le style vestimentaire médiocre de nos seigneurs ne s'en est donc pas ressenti. Mal car musicalement (...). En résumé, c'est à chier mais les gens étaient contents, moi aussi finalement."

Le première partie, donc, c'était le bal costumé, probablement pour cacher un certain manque de charisme. Tout le monde n'est pas Texas Terri Bomb, et tout le monde ne fait pas peur quand il monte sur le bar, même avec un masque de serpent (je cherche encore l'analogie avec leur nom, Bikini Men, mais passons).
Mais la musique n'était pas si mauvaise, dans le genre surf rock gentil à deux balles. Sauf quand il a essayé de chanter. Get a singer please.

Pour les Lords, je suis dubitative. Est-ce moi qui ne suis pas adaptée au Mondo Bizarro, ou le Mondo Bizarro qui n'est vraiment pas adapté à ce type de concert ? Il y avait vraiment beaucoup trop de monde pour une salle qui fait deux fois mon salon. Je n'ai rien vu, rien entendu, alors je suis partu... au bout de 10 minutes. Pour un concert que je voulais vraiment voir, ça fait mal. Une grande déception, donc. C'est un peu la faute à pas de bol, dans ma série poisseuse des concerts ratés. Suis-je devenue trop exigeante ?

jeudi 23 novembre 2006

Ci Né Ma

Shortbus de John Cameron Mitchell.

Magnifique.

J'avoue que j'avais un peu peur que ça soit glauque ou trop cru, mais c'est très bien dosé.

La réalisation est très chouette, avec des glissements aériens sur une maquette naïve et colorée de New York, qui donnent un petit air à la fois universel et innocent à tout ça.

Un film qui invite à se libérer, à déculpabiliser et à se prendre en main ! (sans jeu de mot).

Tout ça arrosé de quelques litres de s...uper musique ! Qu'on peut écouter sur le site du film. Les plus prudes sauront au moins s'en délecter (ma préférée: "The End", magnifique scène de fin du film).

mardi 21 novembre 2006

Cinéma !



Hier soir, j'ai vu Bab' Aziz - Le prince qui contemplait son âme de Nacer Khemir (Tunisie).

Plusieurs histoires, fables ou simples fictions s'entremêlent, portées par des paysages magnifiques, et de très beaux acteurs, notamment la petite fille qui joue Ishtar.

Un film de derviches, un film zen.

samedi 18 novembre 2006

La chute d'un empire

Pourquoi, mais pourquoi fallait-il qu'autant de concerts tant attendus tombent à l'eau ? Le destin se joue de nous.

King Kahn : erreur de programmation.

The Washington Dead Cats et Power Solo : annulé faute de réservations (12 réservations en tout, misère !).

A quand la prochaine catastrophe ?!!! Je tremble pour The Lords of Altamont... Pourrais-je voir ce concert sans encombre ou la malchance jouera t-elle encore ses cartes dans ma partie ?

D'autant que la frustration peut pousser à aller voir de mauvais concerts... C'est d'ailleurs ce que j'ai fait mercredi soir : soirée Inrock à l'Ubu de Rennes avec You Say Party We Say Die (pas mal du tout, en fait, la chanteuse est pétillante) et We Are Scientists. Meilleur groupe de rock 2005 ? Mon c. ! Un groupe à minettes, ouais ! Bon, chacun ses goûts, hein... Mais les soirées inrocks, je ne me ferais plus avoir, crédieu !

lundi 6 novembre 2006

Festival Lollipop

C'était Jeudi 2 Novembre au Batofar, avec un premier groupe absolument merdique, dont je tairai le nom (parce qu'on n'est pas là non plus pour dire du mal des gens), mais aussi avec une excellente surprise : Petit Vodo. J'avais jamais entendu parler de ce mec, et j'ai vraiment adoré, dans le style blues trash rock'n roll.

Par contre, pour les Dead Brothers, j'en appelle à la piraterie, j'en appelle à la maréchaussée, j'en appelle au vengeur masqué des rockeurs frustrés : le Batofar devra rendre des comptes ! Comment peut-on forcer un groupe à s'arrêter de jouer pour laisser place à une soirée boîte ? Surtout quand le groupe joue à peine depuis une demie-heure, et que c'est vraiment vraiment, mais alors vraiment trop bien ?


Du coup, je suis restée sur ma faim et j'ai acheté leur dernier disque, Wunderkammer, qui porte bien son nom (cabinet de curiosités en allemand, avec une petite teinte de merveille que le nom français ne porte pas).




Bref. Petit Vodo ? OUI !!! Les Dead Brothers ? OUI !!! Mais alors le Batofar...NON !!!

mardi 31 octobre 2006

Le joli mois de Novembre

A moi Novembre et tous ses concerts !

Ca commence jeudi avec les Dead Brothers au Batofar (oui, pour eux, je monte à la capitale), pour un festival au curieux nom de Lollipop.

Ensuite, petite pause d'une quinzaine de jours avant de repartir en trombes :

- Le 18, soirée de sortie du Tribute to les Wampas à l'Antipode de Rennes. Entre nous, je me fiche des Wampas, mais il y a les Washington Dead Cats (que je ne connais pas, mais qui ont un joli nom et une contrebasse, et c'est annoncé comme du rockabilly) et Power Solo ,vus en première partie de Heavy Trash à Berlin, et c'était vraiment chouette dans le style rockabilly, avec une contrebasse bien-sûr (leur site web est excellent, on peut écouter un album entier).

-Le 22, l'incroyable, le fabuleux, je dis bien le sensationnel King Khan à l'Ubu.

-Le 24, The Lords of Altamont au Mondo Bizarro. Il y aura du cuir, je ne dirais que ça.

Et celui qui dit "C'est tout ?", qu'il vienne faire le marathon des concerts avec moi, on verra qui c'est qui fait encore le malin !

NB: Les Lillois, Hellemois, Villeneuve d'Asquois, etcetera... ne manqueront pas The Ex le 17 à Villeneuve d'Ascq, j'espère...

vendredi 27 octobre 2006

Punky Brewster


Il y a des nouveaux sur myspace ! Bon ok , il y en a sûrement tous les jours, mais quand c'est des amis, c'est différent !

Allez donc écouter ça !

mercredi 18 octobre 2006

Texas Terri Bomb


Lundi soir, concert au Mondo Bizarro de Texas Terri Bomb. Sa réputation ne ment pas : c'est bien la version féminine d'Iggy Pop. Sauf qu'elle n'est sûrement pas encore entrée dans la période post-junkie macrobiotique, elle !

Elle fait en effet peur à voir ! Surtout quand elle est montée sur le bar et qu'elle a commencé à se frapper sur les seins avec un cendrier.

Enfin, on ne pourra pas lui repprocher de ne pas savoir gérer la scène : quel spectacle !

Quant à la musique, encore une fois, on peut comparer à Iggy Pop. Basique mais efficace. Du bon gros rock sans fioritures, mais quand même quelques mélodies. Je n'achèterai pas le disque, mais retournerai volontiers la voir en concert si l'occasion se présente.

Enfin, pour le clin d'oeil : avec Nico, on avait déjà vu le bassiste de Texas Terri Bomb au Mudd Club à Berlin, dans le public (J'avais pas aimé le concert, mais petit retour dans les archives de Nico à qui ça avait plu). Je l'ai reconnu (avec sa Brigitte Bardot de copine) quand on est arrivés au Mondo Bizarro, avant de le voir sur scène. Le monde est-il petit, ou seulement le monde du rock'n roll ?

vendredi 6 octobre 2006

Fantazio / DAAU


Hier soir à l'Antipode, il y avait DAAU (tout ce qui a été dit précédemment sur eux est toujours valable, l'accordéoniste est toujours aussi beau), qui, je le répète pour le public rennais NE SONT PAS ALLEMANDS ! Ils sont BELGES ! D'ANVERS !

En première partie, Fantazio (à retrouver ici et ), apparemment plus connu à Rennes... Et quelle première partie, mesdames !
Il est arrivé vêtu de ses seuls tatouages avec la contrebasse en balluchon (voir schéma) et a de ce fait réussi à imposer le silence dans la salle. Alors là, je dis respect. Pas pour le silence, non, mais pour porter la contrebasse comme ça (je sais de quoi je parle, j'arrive même pas à la sortir de l'appart pour l'amener à mon cours !).

Le jeune homme s'est rhabillé après cette première chanson de fou, et le reste à suivi tout seul. Vraiment ... y'a pas de mots, même les superlatifs sont trop pâles pour dire comme j'ai aimé ce concert.

Un mot quand même pour dire que Benjamin accompagne Fantazio aux jouets pour adultes : boîte à meuh, cloches de vaches, banjo, magnétophone, batterie... Ces deux là font preuve d'une réelle inventivité et d'énormément de créativité avec des moyens très simples. Ca donne envie de s'y mettre en rentrant chez soi !

Enfin, quand Fantazio a quitté la scène, il a fallu garder un peu d'energie et d'esprit pour DAAU...Ce qui ne m'a pas posé de problème parce que je les connais et que j'adore leurs concerts. Mais j'imagine que ça a été un peu difficile pour une grande partie du public, car leur musique est un peu moins accessible. D'autant qu'ils commencent souvent assez lentement... La salle s'est donc un peu vidée, mais ça fait rien, c'était formidable.
J'ai quand même un petit regret : La plupart des morceaux comportent une coupure au milieu, où les musiciens jouent tout doucement, laissent monter la pression, avant de repartir comme des dingues dans une montée époustouflante. Ils se concertent et se concentrent pendant cette pause, attentifs au jeu de chacun d'entre eux (surtout le trio accordéon-violon-violoncelle) et le plaisir qu'ils prennent à leur musique est quasi palpable.
La dernière fois qu'on les as vus, à Berlin, on devait être une quarantaine dans la salle. Ces moments de pause dans la musique y étaient alors absolument incroyables : un silence quasi religieux emplissait la salle... Magique !
A Rennes, ce côté là n'a pas fonctionné, on entendait des gens qui parlaient (beuglaient), etc. Dommage. Enfin, ça n'a pas tout gâché non plus, loin de là.

J'ai eu bien du mal à m'endormir après une telle soirée, et suis bien heureuse de commencer ainsi la saison de concerts rennaise.

mercredi 20 septembre 2006

:) :) :) :) :) :) :) :) :) :) :) :)

A tous ceux qui ont trop regardé la télé quand ils étaient petits (ou même plus tard), voici un site qui rappelle quelques petites chansons...Surtout, n'y allez pas si vous avez des choses importantes à faire dans l'heure qui suit !

NB: mon générique préféré, c'est celui des Zinzins de l'espace. Normal, c'est par Iggy Pop !

Voilà la bête

C'est sur ce bel engin (de location) que je vais faire mes premières armes...



Je n'y avais pas vraiment réfléchi, mais c'est très lourd. Heureusement que Nico était là lundi quand je suis allée la chercher chez le luthier, sinon, je n'aurais pas pu la ramener. En fait, c'est pas si lourd, mais la housse n'est vraiment pas faite pour le transport (à pied).



Alors, malheureusement, je ne pourrais pas l'emmener à Gouy. C'est mon drame, car c'est en partie pour Gouy que je voulais apprendre à jouer d'un intrument...
Mais le transport me paraît un obstacle quasi insurmontable. En plus, je préfère éviter tout rique (à moins qu'il n'existe une assurance spéciale grange humide ?) (le luthier a quand même gardé un chèque de 1500 €...).

Enfin, j'ai le temps de changer d'avis !

mercredi 13 septembre 2006

Aujourd'hui, j'ai pris ma première leçon de contrebasse !

Et c'était bien...

dimanche 3 septembre 2006

Cinéma !


Citizen Dog
de Wisit Sasanatieng
Thaïlande

Voilà le premier film thaïlandais que j'ai vu. Et je ne suis pas déçue. C'est loufoque, kitsch, parfois un peu niais mais souvent tordant, avec une pellicule dégueulasse et fluo (comme les posters jaunis de groupes asiatiques ou les affiches de cinéma Bollywood), mais en même temps une grande maîtrise dans la réalisation.

Citizen Dog, c'est ce que Pott risque de devenir en allant à la grande ville : sa grand-mère l'a prévenu, une queue lui poussera au derrière s'il va vivre à Bangkok ! Le « citoyen chien », c'est le monsieur tout-le-monde de la ville.
Mais voilà, Pott est plus proche d'Amélie Poulain que du citoyen lambda, et sa vie est parsemée d'évènements et de gens invraisemblables.

Un excellent film, une grande bouffée d'air frais après Taxidermie !

samedi 2 septembre 2006

Cinémaaaaa !

Taxidermie
de György PÁLFI
Hongrie / France / Autriche, 2006

A t-on jamais vu un film plus dégoûtant ? En tout cas, pas moi. Attention, je ne dis pas que ça n'est pas un bon film, ni que ça ne m'a pas plu. Objectivement, j'ai adoré. Maintenant, pour ce qui est des sensations, il vaut mieux avoir le coeur bien accroché, et peut être voir le film à jeun. De nombreuses images sont insoutenables.
Mais peut être dois-je expliquer pourquoi ça me plaît :
Pour commencer, c'est du jamais vu. Enfin, le cinéphile y verra sûrement des correspondances ou des clins d'oeil, moi, non. Peut être un peu de Kusturica dans le psychédélique des choses graves évoquées avec légèreté. Mais c'est tout.
En plus, en général, j'aime bien les grandes sagas familiales. Je dis en général, parce que je ne tape pas non plus dans les téléfilms de l'été. Bon, trois générations c'est pas énorme, mais ça n'aurait pas pu continuer, de toutes façons.
Enfin, j'ai bien aimé la réalisation, qui jongle bien avec nos tripes. C'est bien filmé ; c'est dégueulasse, mais jamais vraiment gore. Derrière tout ça, on a quand même envie de se marrer. C'est très fort, toujours à la limite, comme un numéro d'équilibriste. Bon, j'avoue que je me suis caché les yeux au moins dix minutes vers la fin, mais bon, ça ne regarde que moi !

Alors qu'on ne prenne pas ce que j'écris de travers : je ne vous conseille pas d'aller voir ce film. Loin de moi l'envie de porter cette responsabilité. Allez-y si vous voulez, mais j'y suis pour rien si vous vomissez dans la salle !

mercredi 16 août 2006

Gouy 2006 en images non retouchées


Loraine en chinoise chic et choc.


Un dj en pleine (ré)création.


Deux mondes se rencontrent : le disco et la campagne. C'est l'esprit Gouy et il est toujours 6 heures dans la grange. Va comprendre Charles.

mardi 15 août 2006

L'Après-Gouy

La vie d'après Gouy n'est pas comme celle d'avant. Il faut un temps de réadaptation. Il faut trier les bonnes résolutions qu'on y prend.

"Oui, cette année, je mangerai bio. Oui, cette année, je ferai mon pain moi-même. Oui, cette année, j'apprendrai à jouer d'un instrument. Oui, cette année, je ferai une thérapie pour être sympa et arrêter de dire des gros mots à tout bout de champ (chassez le naturel...). Oui, cette année, je..."

Bon, j'arrête de mentir. Je ferai un peu de tout ça à petite dose. C'est tout. Ca ne suffira pas à me changer en Loraine, encore moins en Sylvain. Tant pis.

Je reste moi-même et je vais râler un peu : Naaaaan....

Et je vais faire mieux : je dis "Viva la Gouy, et vivement l'année prochaine qu'on fasse encore mieux !"

vendredi 4 août 2006

Bonjour Rennes !


A tout ceux qui ne le savaient pas, Nico et moi allons nous installer à Rennes. Alors oui, on est sur le chemin du retour, mais seulement du retour vers la France, et pas vers Lille...

J'ai commencé la moisson des photos dans les rues, en voici un exemplaire, vous en trouverez bien sûr plus ici.

vendredi 7 juillet 2006

BALANCE TA PATTE !!! Pop Kick (3)

Mercredi soir, Saïan Supa Crew était en concert à Treptower Park, juste avant le match France/Portugal (plusieurs membres du groupe arboraient d'ailleurs les couleurs de l'équipe de France...).
Saïan Supa Crew, c'était mon premier concert et mon premier festival à la fois, à Hénin-Beaumont, juste avant Asian Dub Foundation. Un bon souvenir, donc, et c'est pour ça que j'y suis retournée cette semaine.
Je suis loin d'être fan de hip hop, mais on peut dire que ces cinq garçons là savent occuper leur scène et leur public, l'invitant à chanter, danser, courir à gauche à droite, se mettre à croupis en faisant des sons étranges...Bref, on sort assez vidé de leur performance !
Même un fan de rock'n roll peut en ressortir charmé (pour peu qu'il ait l'esprit un peu plus ouvert qu'un Hell's Angel), ou au moins très étonné par le human beat box (c'est dingue tout ce qu'on peut faire avec sa bouche !).
Hélas, trois fois hélas, pas de photo pour cette fois : partie en coup de vent de chez moi, j'ai oublié de checker les piles de l'appareil photo... (Je vais lancer un appel à la solidarité pour en avoir une quelque part).

mercredi 5 juillet 2006

Gaaaaaame Oveeeeeeer !

Hier soir, un peu avant le début du match Allemagne/Italie, je suis allée en expédition à la recherche de quelques pochoirs pour l'art est dans la rue...J'en ai trouvé de très beaux, d'ailleurs.
Il y avait peu de monde dans les rues, à part des pôles de concentration sur les terrasses et devant des écrans installés ça et là, où on sentait une tension particulière.
Pendant les hymnes, j'ai croisé un vieux type qui traînait son cabas et qui regardait derrière lui en criant à un vieux chien noir "Allez, dépêche toi, tu sais bien que les allemands marquent à la 4e minute !". J'ai pas pu m'empêcher de me marrer, alors il m'a souri de sa seule dent et m'a dit "Mais si ! Ils l'ont déjà fait deux fois !"
Malheureusement pour ce pauvre homme, le chien aurait encore eu le temps de renifler tous les poteaux de la ville avant un but, c'est fini pour l'Allemagne dans cette coupe du monde !

vendredi 30 juin 2006

Faîtes qu'ils perdent !

Hier soir, une amie française me disait au téléphone "vivement que les français perdent, y'en a marre de ce bordel" (je tais volontairement son nom pour éviter un lynchage).
Cet après-midi, j'ai de mon côté croisé les doigts pour la défaite de la Mannschaft (Autrement dit, de l'équipe allemande). On a loué des films avec Nico et on a profité d'un calme absolu pendant un très long moment...Toute la ville retenait son souffle. Jusqu'au moment où l'Allemagne a marqué. Alors on s'est regardé et on a dit : "Et meeeerde !".
A l'heure qu'il est (22h30), ça claque-sonne toujours dans les rues, il y aura sûrement un feu d'artifice d'ici une demi-heure...Et les gens vont se bourrer la gueule tout le week-end pour fêter ça.
Alors, d'accord, la coupe du monde de foot, c'est un évènement et j'ai rien contre le principe (ça m'amuse même), mais est-ce bien une raison pour gueuler toute la nuit et emmerder les gens pour qui le foot n'est pas la solution à tous les problèmes d'un pays ?

PS: Allez les bleus !

samedi 24 juin 2006

L'ascension continue...

Pour combien de temps encore ?

Les 48 heures de Neukölln

Un festival d'art et de culture dans notre quartier ? Et oui, mais il faut se dépêcher, ça ne dure que deux jours !

Le pont juste à côté de chez nous a revêtu un bel habit bleu : "Pont bleu/Pause bleue" de Susann Kienbaum





Et sur un autre pont, à quelques minutes de là: Iceorgan, une installation sonore de Gerd Kornmann et Andreas Wenzlova

jeudi 22 juin 2006

FÊte dE la MuSIquE !



La fête de la musique, c'est avant tout des heures et des heures pour accorder les guitares et régler le son...



C'est aussi l'occasion de croiser quelques personnalités du quartier dans leurs plus beaux atours.



Mais allez surtout voir la vidéo sur le blog de Niko... Même sans le son, ça swing !

mardi 20 juin 2006

Cinéma !


Un petit passage au cinéma pour échapper au f______l, avec Quand la mer monte... de Gilles Porte et Yolande Moreau ("Marraine" dans les Deschiens, entre autres).

Un film sympa, simple et courtois. Sûrement fort incompréhensible pour les gens étrangers au nord et à la Belgique !

D'ailleurs, les sous-titres en allemand étaient souvent fameux: Baïel pour Bailleul, Potchoulet pour Potjevlesch, "j'ai bien envie" pour "c'est bien la vie"... On n'était que deux dans la salle, alors on n'a pas pu demander au gens s'ils avaient compris !

Enfin, en sortant de la salle, on est tombé sur une foule en délire aux couleurs de l'Allemagne (alors que le match était fini depuis plus de deux heures !). S'ils fêtent comme ça pour un petit match, j'aimerais pas voir après une finale ! Heureusement, on n'en arrivera pas là (ah ah ah).


Ah, j'ai ajouté une photo de Potjevlesch, pour ceux qui connaissent pas, c'est un plat de viande(s), une des spécialités (avec les gaufres (dans une boîte en fer) et le carnaval (avec les parapluies)) de Dunkerque (dans ch'nord, au bord de la mer, c'est là qu'on va tous à la plage et les gens sont tout blancs en arrivant et tout rouge en partant et ils mangent des frites et des glaces sur la digue). Ca à l'air dégueu comme ça, sur la photo, mais avec des bonnes frites maison, j'vous dis pas !

(les multiples parathèses de cette dernière phrase montrent bien la richesse de la culture du nord de la France: une phrase ne suffira jamais à l'expliquer !)

lundi 19 juin 2006

Pop Kick (2)


Hier soir, rebelotte à Pop Kick, avec cette fois ci Senor Coconut en concert. C'était sympa, surtout les versions Cha cha cha de Beat it et de Smoke on the Water.

L'autre évènement de la soirée, c'était le match France-Corée du Sud, avec un deuxième but volé à la France par un arbitre aveugle ou complice de l'adversaire. Je n'en parle pas plus, car j'ai le coeur brisé (je m'étais beaucoup investie dans ce match, j'avais construit de mes propres mains un immense drapeau, et j'ai du faire de la musculation pendant toute la semaine pour pouvoir le porter, en vain.)

Nico -ci contre- était aussi très préparé pour le match. On a même réussi à débaucher une allemande, Svenja, pour supporter notre équipe Dricoloreu (comme disent les allemands), alors qu'elle était pour les équipes africaines (enfin, le continent africain est aussi bien représenté dans notre équipe).

Voilà, c'était une soirée plus ou moins réussie. J'ai fait oeuvre de solidarité franco-française en trouvant un téléphone portable français et en recherchant son propriétaire pour le lui rendre. Il est venu chercher son téléphone cet après-midi mais il n'y a pas eu d'effusion de joie. Après tout, c'est qu'un téléphone.

Conlusion: Ben y'en a pas. Les évènements se suivent sans rapport, alors qu'est ce qu'on peut bien en conclure ? (Je vous parlerais bien de mon travail, mais ça m'énerve tellement que c'est pas la peine)

dimanche 18 juin 2006

Les Ex


Hier soir, un copain nous a dit qu'il y avait Mano Negra en concert à Wedding (à l'autre bout de la ville par rapport à là où on était).
Bon, on n'était pas dupes, et on pensait voir Mano Negra sans Manu Chao, mais en tout cas quelque chose dans le genre.

C'était pire. En arrivant, on a vu l'affiche: Carlos de Nicaragua y Familia (ex Mano Negra).

Alors, d'un côté on comprend qu'il ait envie d'attirer du public, mais quand la musique n'a rien à voir avec l'ancien groupe... les mouches risquent d'être un peu déçues. On n'est resté que dix minutes, le reggae mollasson, c'est pas trop ce qu'on recherchait.

Et encore, j'ai pas parlé de la première partie: un beau gosse avec une montagne de dreads blonds sur la tête, qui jouait de la guitare en chantant...comme une casserole, des paroles plus que plates en espagnol ("no al terrorismo, no al terrorismo, no als terrorismo..." et on continue comme ça pendant dix minutes, quand c'était pas "reggae cha cha, reggae cha cha, reggae cha cha..."). Bref, no comment.

Pour en revenir à l'étiquette ex, je pense que les groupes ex-quelque chose feraient mieux d'essayer de se refaire une image sans le nom du groupe précédent (il est clair que ceux qui sont déjà bien connu d'eux-mêmes n'ont pas ce besoin. Par exemple: Sylvie Vartan ne s'est jamais fait appeler Sylvie Hallyday. Et elle n'a jamais eu besoin d'écrire ex de Johnny Hallyday sur sa carte de visite. Par contre, Adeline...). Mais revenons à nos moutons. Après une rapide recherche, j'ai vu que Carlos de Nicaragua n'a été qu'un an avec Mano Negra... Bref, ce fut une aventure rapide...
C'est dommage parce que si j'était arrivée dans l'idée de découvrir quelque chose, peut être que j'aurais aimé, mais là, je suis arrivée avec une attente de Mano Negra, et c'en était bien loin, et ça a complètement pollué ma réception.

Tant pis pour moi, tant pis pour eux, et tant pis pour la congrégation de lesbiennes venues assister au concert dans cette salle bondée et surchauffée de 50 m².

samedi 17 juin 2006

Pop Kick (1)




Le festival Pop Kick à Treptower Park tente de concilier deux passions : le foot et la musique. Le concept: pour 3 ou 7,50 €, deux à trois matches de foot + un concert. Pour les débuts, un groupe originaire d'un pays jouant un des matches de la journée. Les allemands ont bon espoir, ils ont programmé un groupe allemand pour la finale (ah ah) ;-)
La pelouse la plus populaire du parc est investie pour ce festival, qui durera jusque la fin de la coupe du monde.
Hier soir, Tiken Jah Fakoly a chanté sa colère. Ce chanteur originaire de Côte d'Ivoire (dont les Eléphants ont perdu, malheureusement), s'insurge contre l'oppression du Tonton d'America, contre la politique France Afrique, contre l'hypocrisie en général, bref, il en a gros sur la patate, et on le comprend (il ne devrait pourtant pas oublier que l'Afrique doit AUSSI se prendre en main, et ne pas se contenter d'accuser le reste du monde de sa malchance...).

Bref, chouette concert, mais le public était beaucoup moins vivant que pour le concert brésilien (voir plus bas). Le chanteur avait l'air désespéré que personne de chante en choeur "l'Afrique en a marre marre marre marre"...

J'ai prévu d'aller à d'autres concerts, alors suite de Pop Kick au prochain numéro.

PS: La (ré)conciliation des deux passions n'est pas forcément réussie, car la plupart des gens viennent pour le concert et se barrent juste après... C'est ce qu'on a fait, d'ailleurs !

mardi 13 juin 2006

Brasil: Copa da cultura !


Une ambiance de folie ce soir devant la Haus der Kulturen der Welt : Gilberto Gil, AfroReggae, Margareth Menezes und Sandra de Sá en concert gratuit et open air, devant une foule multiculturelle parsemée de brésiliens !


L'ambiance était vraiment chouette, la plupart des gens dansaient (ce qui est très rare en Allemagne), et la musique était aussi excellente (ce sont de vraies stars, on a eu de la chance de les voir comme ça gratos, et d'assez près).

Bref, la coupe du monde de foot n'a pas que du mauvais, car elle est l'occasion de multiples autres évènements plus culturels...

D'autres concerts sont prévus... Affaire à suivre !

vendredi 9 juin 2006

Premier jour !

Hourraaaaah !

Et non, c'est pas le premier jour de la coupe du monde qu'on fête ici !

C'est celui de Léopoldine !

Félicitations à Loraine et Sylvain pour ce beau bébé !

mardi 6 juin 2006

France/Berlin, l'ultime combat

A moins de deux mois de quitter Berlin, je commence déjà à me demander ce que je vais regretter d'ici, et ce que je serais contente de retrouver en France. Le constat est plutôt mitigé. Je crois que comme tous les gens ayant vécu dans plusieurs pays, je voudrais pouvoir conjuguer les différences au grès de mes envies. Point par point:

* LA BOUFFE (ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés que je commence par là): Comme chacun sait, en France, on mange bien. Je sais, c'est cliché, mais vivre en Allemagne m'a fait prendre conscience d'une certaine vérité des clichés.
Ici, les supermarchés sont effrayants, les aliments (en particulier la viande) de plutôt mauvaise qualité (si on ne paye pas très cher) (je ne sais pas si le scandale de la viande est arrivé jusqu'en France, mais c'était un bon argument pour les végétariens). Un point pour la France.
Par contre, il existe de nombreuses variétés de pains complets, aux céréales ou à différentes sortes de graines (graine de citrouille, par exemple) qui sont vraiment délicieux et qui me manqueront (le pain est un élément de base de l'alimentation allemande, avec le salami et le fromage ou autre pâte à tartiner!). Un point pour l'Allemagne.
Et enfin, un dernier point pour la France, les pâtisseries. Miam miam. Enfin, en même temps, ça me fait pas de mal de m'en passer, on enlève le point.
Un partout, donc.

*RESTAURANTS, CAFES, BARS:
Les quelques amis qui sont venus nous voir à Berlin ont été unanimes: "coooooool, c'est pas cheeer !!!" Et oui, en Allemagne, ou au moins à Berlin, les consommations dans les cafés et les restaurants sont vraiment pas cher (un bière de 50 cl en moyenne à 2,50€, un capuccino, café, latte machiatto ou thé maximum 2,50€), les plats non plus (en général, 4 à 12 €).
Il y a aussi un choix énorme de toutes nationalités, notamment beaucoup de restaurants indiens à petit prix, alors que les indiens sont plutôt chers en France. J'ai aussi eu l'occasion de manger japonais, éthiopien, libanais, turc... (oui, bon, c'est pareil partout mais ici, c'est vraiment à tous les coins de rues. Très peu de restaurants allemands, par contre...).
Ca vaut bien 2 points pour l'Allemagne.
Par contre, Berlin manque cruellement de couscous-merguez et de traiteurs chinois (les asiatiques sont ici un peu tous pareils sous les étiquettes thaï, chinois, vietnamiens. C'est dommage).
On a donc 2 points pour la France et 3 points pour l'Allemagne.

*LES LOYERS
Aaaah, que les loyers sont bas à Berlin... On compte 5-6 € le mètre carré ici, contre 24-25 € à Paris. Pas besoin d'en rajouter, Berlin gagne un point de plus.
France 2, Berlin 4 (oui, en fait, c'est plutôt Berlin contre la France, puisque Berlin est une ville unique en Allemagne, très différente des autres).

*LES VETEMENTS, LE TISSU, BREF, LE LOOK
Bon alors là, Berlin perd des points. Contrairement à ce qu'un guide nous disait la semaine dernière, Berlin n'est pas (et ne sera jamais) une grande capitale de la mode. Les gens sont mal habillés, les magasins sont nuls, il est difficile de trouver du tissu de qualité, sans parler des chaussures, bref, aux chiottes l'allemagne ! Sans parler de la beauté germanique, là, je deviendrais méchante, mais vraiment, le français moyen est beaucoup plus beau que l'allemand moyen !
France 3, Berlin 4

*LA QUALITE DE VIE
Par qualité de vie, je veux parler des facteurs de stress, de possibilité de se détendre, d'espace verts. Alors là, c'est Berlin qui gagne. C'est une ville très verte, avec de grands parcs et des arbres dans quasimment toutes les rues, des lacs pas loin du tout pour se baigner (pour avoir vécu à Lille, je peux dire que c'est pas toujours évident d'y trouver un coin de verdure un peu tranquille).
Ici, on peut avoir une vie culturelle complète, et quand même faire une randonnée quand ça nous prend sans s'organiser. On peut aussi se déplacer sans problème à vélo.
France 3, Berlin 5

*LA CULTURE
Là, je peux difficilement comparer, parce que l'offre culturelle d'une capitale est forcément plus grande que celle d'une autre grande ville (Lille, en l'occurence, car je n'ai jamais vécu à Paris). Néanmoins, j'ai un peu l'impression que tout est plus accessible ici. Par exemple, j'ai pu aller plusieurs fois à l'opéra ici.
France 3, Berlin 6

*LES AMIS
Aaaaaah... Un point qui touche au coeur. Quoi qu'il arrive, la plupart de mes amis sont en France. Et ils me manquent ! Vous me direz, en trois ans, j'aurais pu m'en faire d'autre. Et bien c'est pas si facile de rencontrer des gens dans cette ville. Chacun a déjà son cercle et ne veut souvent pas en sortir (c'est l'inconvénient des grandes villes, paraît-il, mais on diraît que c'est aussi un manque de volonté des allemands de s'investir avec des étrangers qui risquent de partir à tout moment). J'ai quand même gagné quelques amis, mais plutôt d'autres étrangers qui rentrent chez eux ou repartent ailleurs après (Gauthier, Conny, Anne (restera t-elle après ce que des allemands ont fait à son chat?), Johanna...).
Alors France 4, Berlin 6

*LES ETUDES
Pour avoir tenté la fac en Allemagne, je préfère de loin le système français (ceux qui connaissent l'organisation merdique de nos universités seraient horrifiés de celles d'ici, c'est pour dire !).
C'est d'ailleurs pour ça qu'on rentre avec Nico: terminer nos études dans nos bonnes vieilles facs !
France 5, Berlin 6

*LE DROIT DU TRAVAIL
Bon, c'est vrai qu'en France, on râle beaucoup et ça fait un peu jaser les autres nations, mais quand même, on a un droit du travail et on essaye de le préserver. Ici, c'est un peu la jungle. Trouver un travail à Berlin est une course d'obstacle souvent sans arrivée. Trouver un stage pas payé est par contre hyper facile, ce qui devient un inconvénient quand on a envie de vivre de son labeur pour de bon. Il y a ici une réserve inépuisable de stagiaires du monde entier, et la ville étant très pauvre, c'est une aubaine: toute l'économie repose sur ces petites mains et ces petites cervelles gratuites. Et cela ne gène personne !
France 6, Berlin 6

Voilà, matche nul. C'est sur cet ex-aequo que je vais rester, et qui tombe plutôt bien : j'aurais trop peur que Berlin ait plus de points, sachant que je dois partir de toutes façons !

samedi 27 mai 2006

Cinéma !


C.R.A.Z.Y. : Un super film québéquois de Jean Marc Vallée, avec de la super musique et de chouettes comédiens, vraiment bien fait, très drôle, très touchant.

Les sous-titres (pour nous en allemand, je ne sais pas s'il est sous-titré français en France) sont parfois d'un grand renfort. Mais je peux dors et déjà vous donner quelques notions de québécois:
-une fiffe = une fifille = un pédé
-développer les cadeaux = déballer les cadeaux
-des niaiseries = des conneries
-manger des graines = avaler le sperme = sucer des bites (pardon)
-sacrifice = vingt nom de dieu
-j'ai rien faite = j'ai rien fait
-ton john = ton petit copain
-ta blonde = ta petite copine
-mon pot(e) = ma beuh
-fermer la trappe = fermer la gueule

Pour l'histoire, vous en avez sûrement tous entendu parler, sinon, dans tous les cas, allez voir ce film, ça vaut la peine (rien que pour "Sympathy for the Devil" chanté à la messe).

samedi 6 mai 2006

J'y va, j'y va pas ?

Venus en concert le 11 Mai à la Maroquinerie à Paris...

Et le 11 Mai, je suis à Paris...

Oui, mais, c'est la veille de mon premier jour d'exam de licence...

Alors, j'y va, ou j'y va pas ?!!

dimanche 30 avril 2006

Découverte


Un drôle de petit bonhomme que ce Devendra Banhart... Quite Peaceful, comme on dit.

A écouter: A Ribbon.

Plus ici.

Ben bravo

"Ben bravo !", c'est ce que je dis quand je vois la liste de concerts qu'on a raté ces derniers temps:

-John Cale
-Souad Massi
-King Kahn
-The Ex (aïe, là, ça fait mal)
-Zeno Tornado

Non mais vraiment, rien ne va plus.

Alors maintenant, il s'agit de ne pas rater entre autres:

-The Brian Jonestown Massacre en juin (la veille de mon anniv)

Mais il s'agit de rater:

-Les Rolling Stones (trop cher)
-Metallica (trop nul)
-Goran Bregovic (trop cher)
-Santana (quel dommage, je serais à Paris. Alors ça c'est vraiment pas de bol (ah, ah, ah))
-Madness (j'aurais sûrement mieux à faire le 14 juillet).

dimanche 23 avril 2006

Walk The Line



Vu la semaine dernière.

C'est sûr que cinématrographiquement parlant, ça n'a rien inventé, mais la musique est tellement chouette qu'on oublie la réalisation avant tout narrative. Cela dit, le rythme général du film est bien, on ne s'ennuie pas (enfin, un fan de musette n'apprécierait peut-être pas autant).

Pour ceux qui ne connaissent pas, Walk The Line retrace le début de la carrière de Johnny Cash (Joaquin Phoenix), et tout ce qui se passe en parallèle. Dans le désordre: mariage, mariage qui foire, alcool, début de l'histoire d'amour avec June Carter (Reese Witherspoon, que je déteste d'habitude mais qui est très bien là), drogue, tournées... Et puis quelques trucs horribles qui se sont passés dans son enfance (qui sont bien amenés dans le scénario, je trouve).

Bref, un film à voir, pour la musique, et c'est aussi une bonne façon de découvrir Mr Cash.

lundi 3 avril 2006

Qubo Gas was here !


Pour notre plus grand bonheur, le week end dernier était sous le signe de Qubo Gas à Berlin. Enfin, au moins pour les quelques chanceux qui ont ramenés leur curry-fraise, car au grand désarroi de nos artistes rêveurs, la germanie n'était pas au rendez-vous. Mais qu'importe, les absents ont eu tort, plus que jamais.

Pour ma part, j'ai non seulement été très émue de voir ces trois comparses ici, même si c'était une visite éclair, mais j'ai aussi été ravie de découvrir le monde onirique foisonnant de Qubo Gas, avec les "petits bruits d'oiseaux", comme dirait la barmaid, et tout plein de petits bidules qu'on se lasse pas de voir traverser l'écran.

Et oui, c'était ma première fois, et pour ne jamais l'oublier, j'ai acheté le fabuleux CD Rom. Youpiiiiii ! Vive Qubo Gas !

lundi 27 février 2006

Le retour des cowboys ?


Depuis quelques mois, on assiste à une renaissance apparente du western :
Don't come knocking de Wim Wenders,
Le secret de Brokeback Mountain de Ang Lee, et tout récemment
Down in the valley de David Jacobson (inconnu au bataillon).
Malheureusement, les deux derniers cités ne sont pas encore sortis en Allemagne (ici, il n'y a l'éléctricité que depuis trois, quatre ans), alors je ne les ais pas vus.

Mais les bandes annonces suffisent pour savoir que quelque chose à changé, ou plutôt quelqu'un : le cow-boy.

Non, le cow-boy n'est plus le symbole d'une amérique aux espaces infinis, peut être car cette amérique est en perdition;
avec d'abord le train, puis la généralisation de l'automobile et enfin les vols qui sillonent le pays, les distances se sont en effet réduites comme peau de chagrin, et qui en pâtit: le cow boy : Avant, symbole de liberté (qui se prenait souvent la liberté de tuer),
maintenant, plouc à cheval, paumé, sale, alcoolique et desuet, bref, il est descendu de son destrier imaginaire pour devenir simplement humain.
Humain qui a du remords d'avoir mené une vie égoiste, humain amoureux de son copain de pêche ou encore humain qui ne comprend absolument rien aux règles des autres humains.

On est loin du stéréotype ancien.

Et si ce nouveau cow boy était le nouveau stérétoype d'une nouvelle amérique, un peu moins sûre d'elle ?

Malheureusement, ces quelques films ne sont qu'une infime minorité dans le prisme cinématographique, notamment dans celui des super-productions (quoi que certaines aient illustrés des cowboys noirs...).

Reste à dire que l'un des derniers cowboys au vieux sens du therme, c'est le Georges W. Bush. Ca serait pas mal de l'humaniser un peu, celui là.

vendredi 24 février 2006

Carnet rose

C'est avec joie que j'ai l'honneur de vous annoncer la naissance du nouveau blog de Nico: Finkelcroute.

Il est né aujourd'hui vers 13h30, dans notre appartement de Berlin.

Le papa va bien, il est un peu fatigué mais très content.

Je tiens à préciser que je ne suis pour rien dans le choix du nom, vous trouverez tous les renseignements sur ledit blog.

mardi 21 février 2006

Pour vivre heureux vivons cachés


Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce thriller psychologique n'est pas à imposer aux âmes les plus sensibles, ni aux amoureux des belles images.

La fin est bien trop abrupte si on aime les pollars bien ficelés, avec un commissaire et un meurtrier derrière les bareaux à la fin, mais elle a l'avantage de pousser à la réflexion et de recentrer le film sur le vrai sujet: la conscience d'un homme, et non l'histoire en elle même.

Encore un film dont je ne pourrais pas dire que je l'ai "adoré", mais il est clair qu'il atteint son but et qu'il est terriblement marquant.

dimanche 19 février 2006

Mélancholie du visiteur d'une expo où il y a trop de monde



L'expo "Mélancholie" est arrivée à Berlin.

Le titre de cet article en dit déjà long.

Dix personnes devant chaque oeuvre, c'est un peu trop. On se croirait à la gare de Châlons en Champagne un dimanche soir, quand tous les militaires repartent après leur permission.



Nota Bene : Le prix du catalogue (45 €) a aussi de quoi rendre mélancholique.

dimanche 22 janvier 2006

Riget, suite

J'ai déjà parlé de Riget, ou The Kingdom ou l'Hôpital et ses fantômes, de Lars Von Trier... On a regardé la suite hier soir et c'était vraiment pas aussi bien que le début. Le côté mystérieux a complètement disparu, au profit du ridicule (ça a dépassé la frontière invisible entre absurde et ridicule).
Ca part dans tous les sens, avec, entre autres, un bébé (un monstre) qui a une croissance des plus anormales: il grandit très très vite, et beaucoup trop, jusqu'à 3 ou 4 mètres, et son ossature ne suit pas, alors il est très malade et fixé à un système de poulies... enfin bref, c'est très laid, mais il cache un coeur gros comme ça, car en fait, c'est le fils de satan et d'une humaine, qui doit combattre à l'intérieur de lui contre le mal, qui est la moitié de sa personne, et c'est très dur, et c'est pour ça qu'il grandit, pour montrer au monde la douleur de ce combat...et patati et patata, et vas y que j'te met les violons.
Bref, Lars Von Trier nous a chié une belle saga du bien contre le mal, limite gore (non, des fois, c'est franchement gore), avec secte sataniste, elixirs vaudou, franc-maçons à deux balles et esprits bienveillants, et aussi quelques médecins barges qui parlent à leur merde ou font des paris sur une ambulance qui roule à contre sens sur l'autoroute.

Bref, les fans de séries d'hôpitaux peuvent rester sur la clinique de la forêt noire ou sur Urgences !

lundi 9 janvier 2006

Premier (disque) de l'an

Et voilà mon premier CD de l'année, tout en têtes de mort et en livret complet comme un livre de messe, c'est celui du Reverend Beat Man, autoproclamé et justifié Primitive Gospel Blues Trash, et c'est pas peu dire !
Beat Man m'a d'ailleurs envoyé un e-mail aujourd'hui (oh là, rien de personnel, hein, c'est juste qu'il est le patron de son label, Voodoo Rhythm, et c'est lui aussi qui s'occupe des commandes), où il me dit comme ça, "Stay Trash".
Quand je pense qu'on l'a vu en concert avec Nico (aux Eurokéennes de Belfort, oui madame) et que je ne me souviens de rien !
Tant pis, la mémoire c'est pas trash, alors on dit allez hop, les amis, restons des déchets, et let's rock'n roll !

Fais moi peur (mais rire aussi)



Hier soir, histoire de bien dormir, on a regardé les 5 premiers épisodes de The Kingdom de Lars Von Trier ("l'hôpital et ses fantômes").
C'est vraiment glauque !
On en vient à regretter l'hôpital d'Emergency Room (Urgence), où les médecins étaient quand même moins moches !
Bon, revenons à la série de ce cher Lars. Il y a des scènes vraiment dégueulasses (notamment un certain rêve où un type se fait bouffer vivant), j'ai du me cacher les yeux plusieurs fois... Mais certains passages sont terriblement aburdes et tordants.
Malgré quelques détails à la X-Files (comme un chien avec des yeux rouges lumineux), l'ensemble est plutôt réussi, une véritable atmosphère est rendue (un peu le genre d'ambiance de Charisma ou Cure de Kiyoshi Kurusawa), le scénario bien ficelé. Le découpage des épisodes est malheureusement assez énervant: il ne se passe rien pendant une demi-heure, arrive un truc prenant, et c'est la fin de l'épisode ! Alors quand on a le DVD avec les cinq d'affilée, ça va, mais si on regarde à la télé et qu'on doit attendre la semaine prochaine, c'est un peu dommage !
Enfin là, on s'est donné rendez-vous avec Gauthier et Anne pour regarder la suite la semaine prochaine, je vous tiendrai au courant...