vendredi 30 décembre 2005

Pour le meilleur et pour le pire

Fin d'année oblige, voici mon petit classement des meilleurs (et des pires) trucs de l'année. C'est fait sans réfléchir et sans prétention, juste comme ça.

Meilleurs concerts:
The Ex au Bastard, Berlin
Heavy Trash au Fritzclub, Berlin
DAAU à la Kulturbrauerei, Berlin
Einstürzende Neubauten à la Postbahnhof, Berlin

Pire concert:
Electrik Eel Shock au Magnet, Berlin

Meilleur festival:
Gouy 2005 à Gouy en Ternois

Pire festival:
Immergutrocken à Neustrelitz

Meilleurs livres (qui ne sont pas de cette année, mais que j'ai lu cette année):
"Les chroniques de l'oiseau à ressort" de Haruki Murakami
"Le grand Meaulnes" de Alain-Fournier (poignant, magnifique, merveilleux, je viens de le lire alors c'est encore tout frais)
"100 ans de solitude" de Gabriel Garcia Marquez

Meilleurs disques achetés cette année (et oui, il y a encore des gens qui achetent des disques)
"heavy trash" de Heavy Trash
"Rock'n roll circus"
"Cinéma !" de Speedball Baby

Meilleurs films:
"2046" de Wong Kar Wai (pardon si c'est mal écrit)
"Crossing the bridge" de Fatih Akin
"Don't come knocking " de Wim Wenders

mercredi 21 décembre 2005

cinéma ?

Hier soir, je voulais aller voir un film...

Quelle ne fut pas ma déception de voir que mon cinéma préféré (le Babylon Kreuzberg, où je suis presque toujours sûre de voir les films en VO) ne joue que King Kong et les Chroniques de Narnia (quelqu'un l'a vu ?)...

Ca doit être l'esprit de Noël...

lundi 19 décembre 2005

Expo



Laufsteg Mode: Die Sammlung Kamer/Ruf - Mode vom 18. bis 20. Jahrhundert

En ce moment (et jusqu'au 5 Février 2006) au Kunstgewerbemuseum de Berlin, cette expo présente quelques merveilles de la haute couture du XVIIIè au XXè siècle. Des robes, des vestes pour homme, des chapeaux et des chaussures. Il y a aussi quelques corsets qui font frémir tant la taille est fine. On a vite fait le tour (donc, c'est pas la peine de venir exprès pour ça de très loin, d'autant que la salle est relativement mal éclairée et qu'il est interdit d'utiliser le flash), mais certaines pièces sont vraiment très jolies.

jeudi 8 décembre 2005

La boum 2

Bon, je crois qu'en ce qui concerne Electrick Eel Shock, je me suis un peu emballée pour rien, ou pour peu. Moi qui m'attendais à du garage punk kamikaze kung fu rock and roll, j'ai été bien déçue quand j'ai vu qu'il s'agissait de heavy metal !
Mais reprenons depuis le début. Dès l'entrée dans la salle, j'ai eu un doute en voyant les membres du groupe en doudoune North Face. Mais, bonne nature, j'ai accepté que des rockeurs puissent avoir froid. La première partie était nulle. Non pas que la musique en elle-même fusse tout à fait nulle, mais le chanteur racontait avant et après chaque chanson tout un tas de conneries en anglais (alors qu'il était allemand) pendant dix minutes, et entre nous, sa vie, je m'en foutais, il aurait mieux fait de faire des vocalises parce qu'il chantait vraiment mal, par dessus le marché.
Bref, patience, les premières parties des petits groupes ne sont pas forcément géniales, on est d'accord.
Deuxième première partie: à chier. Et je crois que c'est le moment de glisser un mot sur le public: moyenne d'âge: 16 ans. Alors imaginez vous ce que c'est que d'être au milieu d'une bande de sauterelles en chaleur. Les garçons de cet âge là ne savent pas quoi faire de leur corps, alors ils se dandinnent comme des grandes frites dans une pub pour végétaline ("quand c'est jour de frites, c'est jour de fête"), avec leurs T-shirts qui essayent de se retenir tant bien que mal sur des épaules tombantes. Vue peu exitante, s'il en est. Et les filles n'en parlons pas, elles étaient toutes d'une laideur peu commune (peu commune à la France, mais si commune à l'Allemagne, je dirais), avec un mauvais goût vestimentaire assez affirmé (il y en a une qui avait un espèce de boléro en paillettes dorées par dessus son pull, Nico l'a surnommée Centurion Padanlanus).
Enfin bref, vu le public, on aurait du se douter qu'il y avait un truc qui clochait. Ce que nous a bien vite confirmé la deuxième première partie: neo punk pour ados.

Nous sommes donc allés patienter dans la salle d'à côté, où il y avait du foot sur grand écran (On a vu Thierry Henri rater un tir au but, et Lille se prendre un but, c'était pas notre soirée...).
Enfin voilà, quand EES a enfin joué, il était déjà tard, j'étais déjà fatiguée, et je crois qu'il aurait vraiment fallu un éclair de génie à ce groupe pour que ça me plaise.
Bon, j'ai pas aimé. Faut dire qu'après le rockabilly léger et léché de Heavy Trash, après les musiciens formés au conservatoire de DAAU, et après la folie furieuse, précise et expérimentale de The Ex, j'aurais vraiment du mal à me contenter de heavy metal. Et encore, si le groupe n'avait joué que du heavy metal, je crois que je me serais habituée. Mais je crois qu'ils manquent vraiment d'une ligne éditoriale: ils changent de rythme sans arrêt, font des enchaînements trop longs, racontent tout un tas de débilités, traitent le public de "bastard" sans arrêt, incitent à la consommation d'alcool (en même temps, c'est une musique qui ne peut s'apprécier que bourré) et cassent le rythme sans arrêt, ce qui fait que je décroche très vite.
Je n'avais jamais écouté ce groupe, et je croyais que ça serait comme Guitar Wolf, un autre groupe japonais (sous cocaïne, a priori), mais non, c'était, japonais ou pas, plus comme ACDC.
Enfin, ma conclusion, c'est que comme son public, Electrik Eel Shock doit mûrir un peu (en même temps, venant d'un groupe qui fait la première partie de Bloodhoungang, fallait pas s'attendre à beaucoup de maturité), et peut être qu'on pourra en faire quelque chose.

Et je passe l'épisode de la grosse vache (Shakira alcoolique) qui squatte la scène en dansant comme une... Non, je passe vraiment.