lundi 21 janvier 2008

Un plus grand plouf

Hier soir, ciné : A Bigger Splash, un film autour de l’artiste David Hockney et de son tableau du même nom. Je ne dirais pas que c’est un mauvais film… Mais diable, qu’il est chiant. Une heure et demie de soupirs. Il ne se passe pas grand-chose dans la vie de Hockney, tout comme dans celle de ses amis. Tout le monde s’emmerde et tout le monde se demande ce que David en pense. Mais David n’a pas l’air de penser beaucoup plus loin que les pointes de ses cheveux platine. Il étale ses couleurs vives avec anxiété. J’aurais aimé que le film fasse une part plus belle à la peinture et à l’art, plutôt qu’à tout ce petit monde qui gravite autour de l’artiste.


Comme j’ai un peu de retard dans mes chroniques ciné, en voilà de brèves, dans le désordre :


Into the Wild de Sean Penn : Excellent film. La fin est parfaite.

J’avais lu il y a quelques années un article sur Sean Penn (je n’arrive pas à me rappeler si c’était dans Vogue ou Courrier International !!!), qui faisait état de son engagement politique à l’encontre du gouvernement Bush. On retrouve dans le film, en arrière plan, une critique acerbe de la société américaine. Surconsommation, fermeture des frontières (notamment mexicaines), interventionnisme militaire, extrême pauvreté de certains américains… tout y passe.

Ceci mis à part, c’est une superbe aventure à travers les USA, et les dingues de road-movies n’auront qu’une envie : partir sur les traces d’Alexander Supertramp.


La Visite de la Fanfare (Israël): Pas mal, mais j’ai regretté que ça n’aille pas plus loin. Certaines scènes du début sont hilarantes, mais le film m’a un peu laissée sur ma faim. C’est comme si le réalisateur n’avait pas eu assez de sous pour dire tout ce qu’il voulait.


California Dreamin’ (Roumanie) : Bon film, même si ça sent un peu le déjà vu (Kusturica).


XXY (Argentine) : Bon film, très sensible, autour d’une ado hermaphrodite. Le film reste toujours très décent et ne tombe pas dans un show à la Elephantman. Le sujet est traité avec beaucoup de délicatesse, mais je crois que si la fille avait eu une tache de naissance sur le visage, des lunettes en cul de bouteille, ou tout autre marque de différence, le film aurait pu être le même. Cette fille traverse la même crise que tous les ados, finalement. Affirmer sa personnalité, apprendre à aimer et être aimé, etc.

Cela dit, si j’ai apprécié le film, c’est en grande partie grâce à l’actrice principale, magnifique.


Cowboy, de Benoît Mariage (Belgique) : un film à chier, à chier, à chier. C’est pas marrant, c’est long, c’est niais, bref : un navet.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Rennes Musique ferme. Le gratuit La Griffe disparait. Seul restera interieurcuir (c).