lundi 22 mars 2010

The Fleshtones ! The Fleshtones !

Décider de courir à Calais pour voir les Fleshtones le 12 mars, c'était avoir la foi en la possibilité de passer une bonne soirée... C'était d'un optimisme naïf, presque touchant.

On est arrivés pile à l'heure. On a pris nos tickets, et comme on était sûrs, mais certains, que les Bellrays joueraient en premier, on a filé à la friterie pour voir ce que ça dit les frites à Calais, découvrir leurs sauces et, pour certains, leur cervelas ou la brochette-pro. La patronne a pris son temps, elle discutait pantalons de sudation avec une autochtone. On a bouffé nos frites pas assez cuites dans la bagnole, tranquillement. Et puis on s'est dirigés, repus, heureux, prêts à rocker, vers la salle, et là, on a entendu les Fleshtones. Les frites ont commencé à danser dans nos bides. Merde. On a tout raté.

Il a fallu montrer la papatte à l'agent cynophile qui gardait l'entrée de la salle Gérard Philippe, passer le contrôle du sac et le contrôle du ticket, pour enfin entrer dans cet endroit horrible au son monstrueux, mais avec sur scène les magnifiques Fleshtones, c'était au moins ça.

Les Fleshtones, pour ce que j'en ai vu (15 minutes), étaient en forme, et ils ont donné de leur personne pour ce concert. En descendant sans arrêt dans le public, ils ont fait flipper les deux armoires à glace au visage figé qui encadraient la scène (ils empêchaient les gens d'y poser leur verre ou leur manteau, on n'a jamais vu ça). Avec de longues transitions psychédéliques entre les chansons, les Fleshtones savent se faire applaudir, et ils le méritent.

Vraiment, je ne comprends pas pourquoi les Fleshtones ont joué en première partie. Les Bellrays sont tellement moins bons. Il y a dix ans, les Bellrays étaient plus garage. Enfin, c'est le souvenir que j'en ai. Là, j'avais l'impression d'être à un concert de Tina Turner qui aurait viré au hard rock. Des solos de guitares chiantissimes, trop de notes trop de notes arrêtez de jouer autant de notes c'est monstrueux on dirait Van Halen. Et avec ça, le son était trop fort, les bouchons d'oreilles étaient indispensables pour s'en sortir sans dégâts auditifs. Protégeons nos oreilles pour pouvoir encore écouter de la bonne musique. Et pas pour s'emmerder avec les Bellrays.

Alors, le son affreux, plus le service d'ordre disproportionné, je ne crois pas que je me taperai encore la route pour aller voir un concert à Calais. Sympa, les gars, mais non merci.

jeudi 4 mars 2010

Mercredi punk rock

Hier soir, je suis allée voir les Ashtones et The DeRellas à la chimère.

Le bruit ne m'a pas dérangée.