jeudi 17 avril 2008

I Log Bob













Jusqu’à hier soir, j’avais deux idoles : Reverend Beat Man et King Khan. Désormais, mon autel païen aura une troisième statuette, celle de Bob Log III. J’y sacrifierai chaque jour quelques gouttes de sueur, un verre de Jägermeister et un cheeseburger (ça, c’est pour King Khan).

Hier soir, ma vie a donc -un peu - changé, j’ai vu Bob Log III à la Cave aux Poètes de Roubaix.

En première partie, il y avait Dylan Municipal, dans un autre genre. Deux mecs, des jouets qui font du bruit (dont un camion de pompier qui dit « laisse-moi t’aider, je suis pompier, je suis un chien »), un ipod, une guitare, une caisse claire et des textes engagés (dans le parti d’en rire). « Jeune Dark, tu n’es pas Jeanne Darc », « Eduquons les Vieux », voilà un peu le type de messages codés qu’énonce Dylan Municipal dans la joie et la bonne humeur. Le projet est peut-être parti d’une blague, mais ça fonctionne. J’ai passé un bon moment.

Beaucoup plus brut de décoffrage, Bob Log III est arrivé. C’est indéniable, le costume joue pour beaucoup dans la présence de ce drôle d’homme orchestre. Avec son casque de moto argenté, combiné de téléphone intégré en guise de micro, et sa combinaison moulante noire (ben oui, la bleue devait être au pressing) ornée d’une ligne de petits carrés argentés le long des bras et des jambes, Bob Log n’a rien à envier à l’élégance d’un Claude François ou d’un Elvis de village.

Côté son, c’est un blues brut qui part dans tous les sens, parfois sur un rythme binaire, parfois sur une petite ambiance country bien dansante. C’est, certes, un peu répétitif, mais tellement énergique qu’on n’a pas le temps de se lasser pendant le set.


Simple et efficace, c'est comme ça que j'aime le rock'n roll.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup Boob Scotch.
Et je suis assez d'accord avec Bob Log qui dénonce cet acte anti-citoyen!