jeudi 26 novembre 2009

Zombie Clubbing

Vendredi dernier, il y avait Punish Yourself aux 4 écluses à Dunkerque. J'avais déjà vu Punish Yourself (en juin à la maison des enfants à Lomme, dans le cadre du festival Chicon Gratin) et j'étais vraiment très contente de remettre ça.

Que dire sur leur musique... ? C'est un mélange de métal, indus, hard-core, électro, drum'n bass, glam... ça fait beaucoup et pas grand chose. A vrai dire, leur musique en elle-même m'intéresse assez peu. Je trouve seulement que l'ensemble se tient, même si certains pensent qu'ils ne vont pas assez loin, dans aucun des styles. Moi, je m'en fous, je n'ai pas de référence dans tout ça, je déteste le métal, alors je suis bien contente qu'il n'aillent pas à fond là-dedans, ni dans leur musique, ni dans leur décorum. Oui, parce que bon, moi, je n'ai aucune envie d'aller voir des gros balourds avec des longs cheveux noirs ondulés et une barbichette.

Ce que je préfère dans leur musique, ce sont leurs moments glam, qui sont sexy sans être dégoulinants, plus Jad Wio que T-Rex. Le chanteur a alors une voix très proche de celle de Peter Murphy (Bauhaus). Et ce style s'accorde parfaitement avec la théâtralité de la mise en scène.

Parce que c'est vraiment ça qui est excellent chez Punish Yourself : le SHOW. Des néons, des lasers, de la peinture corporelle fluorescente, des torches enflammées, du bondage... Vous me direz ok, Ramstein fait ça aussi, et alors ? Alors, le truc qui est vraiment génial chez Punish Yourself, c'est que le spectacle est hyper drôle aussi et ça vient complètement contrecarrer le côté malsain de la musique. L'autre fois, il y avait un danseur zombie-chippendale, avec des chaps et un chapeau de cow-boy. Cette fois-ci, il y avait une zombie pom-pom-girl. On est plus dans la série Z que dans le gore. Le chanteur a une gestuelle fantastique, digne d'une vraie reine du disco.

C'est un show et une ambiance pleine de petits détails entre drôles, trash et sexy. Loin du mal être adolescent du métal, il y a un esprit bon enfant dans cette mise en scène. Un lâcher-prise jouissif.

Voilà, c'est dit.

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