mercredi 15 août 2007

Trauma Post-Gouy

Comme tous les ans, le retour à la réalité citadine et individualiste est bien dur après quelques jours de fête entre amis... D'autant que le cru du Gouy 2007 fut un grand succès, avec une météo à peu près correcte et, surtout, une superbe programmation.

Vendredi soir, concert de Potchük et Tiger Balm. Musique expérimentale et rock'n roll d'inspiration Beat Generation, pour tenter de décrire l'indescriptible en quelques mots. Plus un concert fabuleux de Guillaume, Mathieu T, Astrid, Makiko et (sorry pour l'oubli de prénom) son amie, qui nous ont interprété quelques chansons pas-d'amour.

Samedi soir, bal folk sur la place du village. Même si ça n'est pas du tout mon trip et que cette musique ne me plaît pas spécialement, la soirée a été un franc succès et a fait plaisir à pas mal de monde, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Dimanche après-midi, la fameuse pléiade de bocage, dont vous trouverez une description sur le blog de Gouy, et des lectures diverses et variées au fil d'une promenade dans la verdoyante propriété gouysienne, animées par Robert Rapilly.

Dimanche soir, concert chanson de Martin Granger and Guests dans la grange, que je n'ai pas vu car j'étais au four à surveiller les patates et les délicieux gateaux de riz de Loraine. Ben ouais, faut bien que quelqu'un s'y colle.

Lundi soir, le camping était déjà bien vide et la dépression, catalysée par la fatigue, a commencé à s'insinuer parmi les quelques rescapés... Mais une dépression heureuse, à vrai dire.

Enfin, la programmation n'est pas tout, car Gouy, c'est aussi beaucoup de travail, des trous trous de Gouy Gouy à creuser (pour les nons-initiés, c'est une référence à Lucien Suel, entre many others activities, chanteur de Potchük), des heures et des heures de cuisine, des installations à réparer selon le système D, des cabanes improbables à construire, du torchis, des drames, des scènes de ménage, des rires, des larmes, des enfants qui courent dans tous les sens, et j'arrête là car je vais devenir sentimentale, et vraiment, c'est pas le moment.

Alors merci à Loraine, Sylvain, Marie, Léopoldine, Yves et Lucie de nous offrir tous les ans le bonheur et la modernité de Gouy-en-Ternois, et fuck le maire dudit village, qui s'est comporté comme le goujat qu'il est.

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