dimanche 30 décembre 2007

L'amour au temps de la cybernétique

Quand j’ai vu l’affiche de L’amour aux temps du choléra, j’ai râlé : « Oh nooooon, pas encoooore une adaptation de meeeeeerde ! ». C'est-à-dire que, pour moi, on ne touche pas à Gabriel Garcia Marquez. J’ai tout de suite décrété que je n’irai pas voir ça.
Et puis jeudi soir … je ne sais pas, la curiosité peut-être ? J’ai failli y aller. Heureusement, j’ai eu la présence d’esprit de regarder la bande-annonce sur internet. Et elle était tellement mauvaise que j’ai choisi d’aller voir un autre film : Je suis un cyborg, de Park Chan-Wok (réalisateur de Old Boy, dans un tout autre genre).
Par le plus grand des hasards, Je suis un cyborg et L’amour aux temps du choléra étaient projetés dans la même salle. J’y suis entrée trop tôt et j’ai pu voir les dernières minutes mélodramatiques et le générique de ce dernier … avec une musique originale de Shakira. J’étais vraiment soulagée de ne pas avoir perdu mon temps avec un film pareil.

Je suis un cyborg, c’est une histoire de fous, à proprement parler. Un film coréen à la fois absurde, original et mignon. Je ne le conseille à personne (comme chacun sait, j’ai des goûts de chiottes), mais j’ai passé un bon moment.

J’ai dit un film coréen… Je devrais préciser sud-coréen. Parce que cette semaine est sorti le premier film nord-coréen, Journal d’une jeune nord-coréenne. Pour ceux qui aiment les films de propagande, c’est sûrement très bien. Moi, ça m’attire aussi peu que les mauvaises adaptations d’excellents romans (j’irai peut-être le voir quand même, dans un moment de faiblesse).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

les goûts et les couleurs... si tu veux un ciné avec moi, rendez-vous à rihour le 15 janvier à 19h30 au café Leffe, bisous...Jean-Ba

Célionne a dit…

Merci, mais j'ai déjà vu tous les films qui me tentaient (Into the Wild, la visite de la fanfare, California Dreamin).